ABIDJAN — L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) s'est déclarée samedi "extrêmement préoccupée" par des allégations d'exploitation et d'abus sexuels commis sur des mineures par des Casques bleus déployés dans le pays.
"En octobre 2009, l'Onuci a reçu des allégations d'exploitation et d'abus sexuels impliquant le personnel militaire déployé au sein de la mission. Ces allégations font état de cas qui remonteraient à 2006 et concerneraient des mineures", indique la force onusienne dans un communiqué.
Une mission d'évaluation a été envoyée en novembre sur le terrain où les faits se seraient produits, selon la même source.
"L'Onuci est extrêmement préoccupée et est en train de prendre toutes les dispositions possibles pour s'assurer de l'ouverture d'une enquête urgente sur cette affaire", poursuit-elle.
Les autorités du pays dont sont ressortissants les Casques bleus concernés "ont été saisies par le siège des Nations unies pour leur demander de conduire une enquête", ajoute l'Onuci, qui n'a pas voulu préciser la nationalité des présumés auteurs d'abus et le lieu de tels agissements.
"Les Nations unies sont engagées dans une politique de tolérance zéro en matière d'exploitation et d'abus sexuels", conclut l'Onuci, qui avait été éclaboussée en 2007 par des cas d'abus sexuels perpétrés par des Casques bleus marocains basés à Bouaké (centre).
Présente depuis avril 2004, l'opération compte actuellement quelque 7.000 Casques bleus déployés dans le pays, coupé en deux depuis un coup d'Etat manqué en 2002.
"En octobre 2009, l'Onuci a reçu des allégations d'exploitation et d'abus sexuels impliquant le personnel militaire déployé au sein de la mission. Ces allégations font état de cas qui remonteraient à 2006 et concerneraient des mineures", indique la force onusienne dans un communiqué.
Une mission d'évaluation a été envoyée en novembre sur le terrain où les faits se seraient produits, selon la même source.
"L'Onuci est extrêmement préoccupée et est en train de prendre toutes les dispositions possibles pour s'assurer de l'ouverture d'une enquête urgente sur cette affaire", poursuit-elle.
Les autorités du pays dont sont ressortissants les Casques bleus concernés "ont été saisies par le siège des Nations unies pour leur demander de conduire une enquête", ajoute l'Onuci, qui n'a pas voulu préciser la nationalité des présumés auteurs d'abus et le lieu de tels agissements.
"Les Nations unies sont engagées dans une politique de tolérance zéro en matière d'exploitation et d'abus sexuels", conclut l'Onuci, qui avait été éclaboussée en 2007 par des cas d'abus sexuels perpétrés par des Casques bleus marocains basés à Bouaké (centre).
Présente depuis avril 2004, l'opération compte actuellement quelque 7.000 Casques bleus déployés dans le pays, coupé en deux depuis un coup d'Etat manqué en 2002.