Présent dans la capitale politique de la cote d’ivoire le week-end dernier, le président de L’ANCI ZEMOGO FOFANA a bien voulu répondre aux préoccupations de ‘’Nuit & Jour’’. Dans cet entretien, il expose sur la non tenue des élections présidentielles en cote d’ivoire. Les semblables divisions de son parti et des rumeurs sur les 500 millions du président des républicains.
Entretien - Président Comment se porte aujourd’hui l’ANCI ?
Le parti se porte bien. Nous menons nos activités normalement et bien entendu depuis plusieurs années, la Côte d’Ivoire est dans la fièvre électorale. Nous, nous avons pris la décision de nous engager sur le terrain.
Et la crise à l’ANCI, où en est-on ?
C’est vous qui parlez de crise sinon il n’ y a pas de crise à l’ANCI. S’il y a des personnes qui ont choisi de soutenir un candidat, c’est leur droit le plus absolu. Et puis le fait de choisir un candidat ne peut pas entraîner une crise dans un parti d’autant plus que l’ANCI n’a pas encore choisi son candidat. Donc, je disais que pour moi, il n’y a pas de crise. Il y a des gens qui ont choisi, c’est leur droit. L’ANCI, en ce qui nous concerne, n’a aucune raison d’être pressée du choix de son candidat par ce qu’on ne sait même pas à quelle date les élections vont se tenir. Soutenir un candidat, ça veut dire qu’on va voter pour lui. Mais on vote quand ? Qui peut me dire la date exacte des élections ? Pourquoi il y aurait une urgence au point d’en faire une crise ? Donc nous ne connaissons pas de crise à l’ANCI et nous ne voyons aucune motivation.
Président, on vous accuse d’avoir reçu plus de 500 millions Frs de ADO pour le soutenir aux prochaines élections présidentielles. Qu’en est-il ?
Ecoutez, tout ceci a été réglé au niveau du Secrétaire Général. Jean Jacques Béchio qui est le SG du parti a convoqué tous les délégués et naturellement tout le Secrétariat Général y compris ceux qui portent ces genres d’accusations idiotes faisant état de ce que j’aurais pris de l’argent pour aller voter M. Ouattara, alors, qu’eux-mêmes ont décidé de soutenir un autre candidat. Donc enfin, ça été réglé au niveau du parti et je ne veux pas m’éterniser sur ce problème à moins qu’il y ait un autre problème mais je pense qu’il n’y en aura pas. J’estime, que si quelqu’un décide de voter pour Gbagbo, c’est son droit et si un autre décide de voter pour Alassane, c’est aussi son droit. Quand j’aurai choisi mon candidat, je le dirai. Vous savez les rumeurs en Cote d’Ivoire vont vite et c’est parfois regrettable puisqu’on a l’impression que c’est du vrai. Mais retenez qu’il n’ y a plus rien du tout parce que moi, j’étais au nord quand tout ceci s’est passé. Quand je suis rentré, nous avons tenu toutes les réunions au Secrétariat Général. Aucun des dissidents n’a levé le doigt pour décrier notre façon de voir les choses.
Que pensez vous de la situation de ceux qui ont été omis sur la liste électorale provisoire ?
Il y a une crise identitaire, parce qu’aujourd’hui, il y a des gens qui ont des problèmes, auxquels une solution idoine doit être trouvée. On doit songer à régler tous ces problèmes car dans ce pays, ce n’est pas ça qui va ramener la paix. Et l’autre point, c’est qu’on n’a pas réconcilié les ivoiriens et on veut aller aux élections. Nous demandons qu’on réfléchisse sur ces questions. Les grands chefs qui s’occupent des élections doivent s’atteler à régler tous ces problèmes.
Peut-on aller aux élections dans l’insécurité ?
On ne peut pas aller aux élections dans ces conditions même si on laisse de côté 1 ou 2 millions de personnes qui ont des difficultés à prouver leur nationalité. C’est pourquoi, comme j’aime à le dire, la Côte d’Ivoire n’est pas prête pour aller aux élections maintenant. Je le dis par ce que si nous ne sommes pas réconciliés et que nous allons aux élections les mêmes crises vont refaire surface et nous repartirons encore à zéro. Et cela nos politiques doivent le comprendre au profit des intérêts personnels.
Quels sont les critères sur lesquels votre parti va se baser pour choisir son allié ?
C’est un secret de l’ANCI. Permettez que nous ne dévoilions pas ceci ici. Nous ne pouvons pas dévoiler le nom de notre allié non plus.
Nous voulons avoir le maximum d’élus possible et cela est tout à fait légitime mais nous allons chercher l’allié qui va nous permettre d’atteindre cet objectif. On n’est donc pas pressé de décider du choix de notre allié.
Réalisée par CASMIR KOUADIO a Yamoussoukro
Entretien - Président Comment se porte aujourd’hui l’ANCI ?
Le parti se porte bien. Nous menons nos activités normalement et bien entendu depuis plusieurs années, la Côte d’Ivoire est dans la fièvre électorale. Nous, nous avons pris la décision de nous engager sur le terrain.
Et la crise à l’ANCI, où en est-on ?
C’est vous qui parlez de crise sinon il n’ y a pas de crise à l’ANCI. S’il y a des personnes qui ont choisi de soutenir un candidat, c’est leur droit le plus absolu. Et puis le fait de choisir un candidat ne peut pas entraîner une crise dans un parti d’autant plus que l’ANCI n’a pas encore choisi son candidat. Donc, je disais que pour moi, il n’y a pas de crise. Il y a des gens qui ont choisi, c’est leur droit. L’ANCI, en ce qui nous concerne, n’a aucune raison d’être pressée du choix de son candidat par ce qu’on ne sait même pas à quelle date les élections vont se tenir. Soutenir un candidat, ça veut dire qu’on va voter pour lui. Mais on vote quand ? Qui peut me dire la date exacte des élections ? Pourquoi il y aurait une urgence au point d’en faire une crise ? Donc nous ne connaissons pas de crise à l’ANCI et nous ne voyons aucune motivation.
Président, on vous accuse d’avoir reçu plus de 500 millions Frs de ADO pour le soutenir aux prochaines élections présidentielles. Qu’en est-il ?
Ecoutez, tout ceci a été réglé au niveau du Secrétaire Général. Jean Jacques Béchio qui est le SG du parti a convoqué tous les délégués et naturellement tout le Secrétariat Général y compris ceux qui portent ces genres d’accusations idiotes faisant état de ce que j’aurais pris de l’argent pour aller voter M. Ouattara, alors, qu’eux-mêmes ont décidé de soutenir un autre candidat. Donc enfin, ça été réglé au niveau du parti et je ne veux pas m’éterniser sur ce problème à moins qu’il y ait un autre problème mais je pense qu’il n’y en aura pas. J’estime, que si quelqu’un décide de voter pour Gbagbo, c’est son droit et si un autre décide de voter pour Alassane, c’est aussi son droit. Quand j’aurai choisi mon candidat, je le dirai. Vous savez les rumeurs en Cote d’Ivoire vont vite et c’est parfois regrettable puisqu’on a l’impression que c’est du vrai. Mais retenez qu’il n’ y a plus rien du tout parce que moi, j’étais au nord quand tout ceci s’est passé. Quand je suis rentré, nous avons tenu toutes les réunions au Secrétariat Général. Aucun des dissidents n’a levé le doigt pour décrier notre façon de voir les choses.
Que pensez vous de la situation de ceux qui ont été omis sur la liste électorale provisoire ?
Il y a une crise identitaire, parce qu’aujourd’hui, il y a des gens qui ont des problèmes, auxquels une solution idoine doit être trouvée. On doit songer à régler tous ces problèmes car dans ce pays, ce n’est pas ça qui va ramener la paix. Et l’autre point, c’est qu’on n’a pas réconcilié les ivoiriens et on veut aller aux élections. Nous demandons qu’on réfléchisse sur ces questions. Les grands chefs qui s’occupent des élections doivent s’atteler à régler tous ces problèmes.
Peut-on aller aux élections dans l’insécurité ?
On ne peut pas aller aux élections dans ces conditions même si on laisse de côté 1 ou 2 millions de personnes qui ont des difficultés à prouver leur nationalité. C’est pourquoi, comme j’aime à le dire, la Côte d’Ivoire n’est pas prête pour aller aux élections maintenant. Je le dis par ce que si nous ne sommes pas réconciliés et que nous allons aux élections les mêmes crises vont refaire surface et nous repartirons encore à zéro. Et cela nos politiques doivent le comprendre au profit des intérêts personnels.
Quels sont les critères sur lesquels votre parti va se baser pour choisir son allié ?
C’est un secret de l’ANCI. Permettez que nous ne dévoilions pas ceci ici. Nous ne pouvons pas dévoiler le nom de notre allié non plus.
Nous voulons avoir le maximum d’élus possible et cela est tout à fait légitime mais nous allons chercher l’allié qui va nous permettre d’atteindre cet objectif. On n’est donc pas pressé de décider du choix de notre allié.
Réalisée par CASMIR KOUADIO a Yamoussoukro