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Société Publié le mardi 22 décembre 2009 | Le Nouveau Réveil

Cadeaux de Noël, vêtements pour les fêtes de fin d`année : L’inquiétude gagne les parents

Ça y est ! Les fêtes de fin d'année sont là. Les rues et magasins nous le montrent quotidiennement à travers les décorations de circonstance. Ces différents moments de réjouissance représentent un grand bonheur pour les enfants puisqu'ils sont ceux-là mêmes qui vont bénéficier de la générosité des parents. Par contre, ils sont un grand moment de frayeur, de galère et un véritable casse-tête chinois pour les parents, à qui reviennent toutes les dépenses que sous-tendent les fêtes de fin d'année. Nouveaux vêtements, cadeaux de Noël, repas exceptionnels à offrir et à s'offrir les 24, 25, 31 décembre et 1er janvier sont leurs principales préoccupations, toutes catégories sociales confondues, à l'approche de ces différentes dates sus-citées. Un tour nous a permis de nous faire une idée précise de ces moments.
Dans un supermarché, aux Deux-Plateaux, un après-midi de vendredi, les rayons récemment occupés par les livres, les cahiers et autres fournitures scolaires ont vite fait place aux jouets et articles de décoration ayant trait aux fêtes de fin d'année. Ce qui annonce déjà qu'elles sont plus proches que l'on pourrait y penser. Les jouets sont placés dans un décor féerique, fait de sapins, de guirlandes et de lumières attirantes qui frappent à vue d'œil, tout visiteur. En demi-posture, juste à coté de nous, un homme contemple les poupées "Barbies" d'un air rêveur. Pendant quelques instants, il s'attarde sur les prix et lorsqu'il en prend connaissance, il s'éloigne rapidement des rayons de jouets. Nous y jetons, à notre tour, un coup d'œil furtif sur les prix des poupées. Elles sont dans l'ordre de quinze à trente mille F, voire plus.

Les jouets trop chers
Les jouets reviennent chers aux parents, malgré les soldes et autres réductions qu'effectuent les propriétaires de magasins. Par exemple, pour offrir un vélo à son enfant, le parent doit avoir au moins cent mille francs Cfa (100 000Fcfa), s'il se rend dans un supermarché et quatre vingt mille francs Cfa, s'il se rend dans un magasin situé au marché (80 000Fcfa). Un scooter pour une fille âgée d'un an revient à cent quatre-vingt-dix mille neuf cent francs (190.900Fcfa) dans un super marché. Les jeux de société tels que le scrabble coûtent quarante sept mille trois cents francs Cfa (47 300Fcfa). De façon générale, selon que l'on se rend dans un magasin ou dans un supermarché de haut standing, les prix des jouets sont toujours onéreux. Face donc à cet état de fait, certains parents, quoique moins nombreux, préfèrent un mois ou quelques semaines à l'avance de la fête de Noël, acheter les cadeaux et tout ce qui a trait aux festivités. "Je préfère acheter les vêtements de fête de ma fille en même temps parce que tout va augmenter à l'approche des fêtes", nous confie Madame Bollou, avant de souligner que "les vêtements et les jouets des enfants coûtent cher pendant cette période. Il est donc préférable de le faire tôt". Cela au risque de voir son budget prévu pour les fêtes, être revu à la hausse.

Peu d'engouement
A Treichville, précisément au marché Belleville, endroit réputé pour les emplettes de tous genres, des vêtements et chaussures de tout âge sont en toute concurrence exposés dans des vitrines ou à l'entrée des magasins. A quelques jours de la commémoration de la naissance de l'enfant Jésus, les choses semblent timides au niveau du chiffre d'affaires des commerçants. Et il en est ainsi depuis quelques années. La majorité des parents, compte tenu de leur bourse qui s'amenuise, attendent toujours à la dernière minute pour faire les courses des fêtes de fin d'année. Pour Madame Ouattara, gestionnaire dans un magasin de vêtements pour enfants, à Treichville : "Les choses ne bougent pas comme on veut pour le moment parce que les parents n'ont pas assez d'argent. Mais comme il s'agit de la fête de leurs enfants, ils vont faire ce sacrifice", a-t-elle déclaré. C'est le même constat au forum du marché d'Adjamé. Comme elle, de nombreux commerçants peinent à écouler leur approvisionnement en jouets et vêtements. Il est même noté un faible engouement au niveau des parents et même des jeunes, contrairement aux dix dernières années, où les rues des différents marchés étaient bondées dès la première semaine de décembre. Cependant, soucieux de faire plaisir à leur progéniture et de vivre ces instants "magiques" que constitue la célébration de la nouvelle année, les parents sont plus que jamais déterminés à offrir de beaux vêtements et jouets aux leurs.
Cinthia R Aka





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