Une conférence suivie d’une projection de film sur le massacre des indiens d’Amérique, a été organisée, mardi 22 décembre 2009, à la salle Niangoran Porquet du Palais de la Culture d’Abidjan. Cette conférence animée par Mme Ayala Bakaba, ethnologue de formation, était l’initiative de l’ONG ‘’Obama’’, une ONG qui œuvre pour le métissage culturel. Il s’est agit pour la conférencière, de s’interroger sur ce qui est advenu de la race indienne, ‘’les premiers habitants des peuples d’Amérique’’. Dans son exercice, l’épouse de Sidjiri Bakaba, a fait savoir que le peuple indien, dont le nombre atteignait, avant l’arrivée de l’explorateur Christophe Colombe, près de 30 millions de personnes, n’est aujourd’hui qu’à peine 2 millions. La preuve qu’il y a effectivement eu ‘’génocide’’ de ce peuple amérindien. « C’est un peuple qui a souffert de quelque chose d’effroyable », a-t-elle noté. Ajoutant que « Je fais partie de ce peuple qui a connu autant de souffrances du fait non seulement de la cruauté de ceux qui les prenaient pour des bêtes, mais aussi qui ont commencé par l’esclavage, les travaux forcés, le vol des terres, la déportation, etc. », a-t-elle rappelé. Toutefois, précise Mme Bakaba, il s’agit aujourd’hui pour les ex-bourreaux, de réparer une histoire qui a été très violente et non d’un repenti. Parce que, poursuit-elle, un repenti, ‘’ce n’est pas suffisant’’. A la question de savoir s’il y a de l’espoir pour les Amérindiens, avec le président Barak Obama, la conférencière répond par l’affirmative. « Les amérindiens ont été toujours un peu proches des démocrates que des républicains. Je crois qu’il s’est passé quelque chose de très intéressant avec Obama. Les promesses qu’il a faites ont été tenues. Il a promis réunir toutes les nations indiennes à La Maison Blanche et échanger avec elles sur leurs doléances, il l’a fait. Il a également nommé une Chargée des Affaires indiennes. Je pense que l’avenue de Barak Obama a été un grand espoir pour les nations indiennes », a indiqué l’ethnologue Ayala Bakaba. Qui a regretté l’absence des jeunes à cette conférence, car, a-t-elle dit : ‘’tout ce qui touche la liberté du peuple, doit concerner les jeunes’’.
DY
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