Attendue depuis plusieurs jours, la liste des Eléphants qui ont leurs visas pour l’Angola est connue depuis hier. Il y a 23 retenus et 3 réservistes. Tout ce beau monde participera aux deux stages prévus du 27 décembre au 2 janvier 2010 à Abidjan et du 3 au 8 janvier en Tanzanie.
Certes, il ne fallait pas s’attendre à des chamboulements spectaculaires. Le noyau dur de l’équipe (Drogba, Zokora, Copa, Yaya Touré, Kolo Touré, Baky Koné, Kader Kéita, Eboué, Kalunho) est toujours là. A côté, les remplacements connus demeurent (Zogbo, Méité, Bamba Souleyman, Gervinho, Gosso Gosso). Et puis, il y a les cinq ou six recours (toujours) en embuscades (Tioté, Angban Vincent, Koné Kouamatien). Que faut-il retenir de tout cela ? Une seule chose. Certains footballeurs, en forme ou pas, chaperonnés qu’ils sont par leurs parrains de la Fif, figurent en tout temps et en tout lieu sur la liste de Vahid Halilhodzic. Pour quelles raisons ? Dans ce rayon, Méité Abdoulaye et Koné Kouamatien perdus en D2 anglaise et roumaine ne méritent guère de prendre le vol de l’Angola. Comment expliquer qu’un garçon tel Zoro Marc (Setubal) qui revient à son meilleur niveau ait été « sacrifié » pour ces privilégiés ? Et que revient faire le « revenant » Gnahouan Gérard dans cette histoire ? Selon ce qui nous ai revenu, Didier Drogba ne veut plus (re)voir Daniel Yeboah en sélection. Simplement parce qu’il n’a toujours pas digéré leur altercation en Afrique du Sud, lors des éliminatoires Can 2004. « Tant que je serai en sélection, il ne jouera plus jamais…», aurait-il juré. La grosse surprise reste l’éviction de N’Dri Koffi Romaric. Rancunier comme pas possible, Vahid Halilhodzic est resté dans sa logique après sa mise à l’écart du sévillan au lendemain de Côte d’Ivoire-Guinée. Là encore, le seul qui pouvait faire fléchir le technicien bosniaque était Didier Drogba. Mais il ne l’a pas fait… Remporter une Can passe par le choix des hommes. Le bon choix. Si non, les frustrations naissent. La solidarité fout le camp. Et la chute est irréversible.
Guy-Florentin Yaméogo
Certes, il ne fallait pas s’attendre à des chamboulements spectaculaires. Le noyau dur de l’équipe (Drogba, Zokora, Copa, Yaya Touré, Kolo Touré, Baky Koné, Kader Kéita, Eboué, Kalunho) est toujours là. A côté, les remplacements connus demeurent (Zogbo, Méité, Bamba Souleyman, Gervinho, Gosso Gosso). Et puis, il y a les cinq ou six recours (toujours) en embuscades (Tioté, Angban Vincent, Koné Kouamatien). Que faut-il retenir de tout cela ? Une seule chose. Certains footballeurs, en forme ou pas, chaperonnés qu’ils sont par leurs parrains de la Fif, figurent en tout temps et en tout lieu sur la liste de Vahid Halilhodzic. Pour quelles raisons ? Dans ce rayon, Méité Abdoulaye et Koné Kouamatien perdus en D2 anglaise et roumaine ne méritent guère de prendre le vol de l’Angola. Comment expliquer qu’un garçon tel Zoro Marc (Setubal) qui revient à son meilleur niveau ait été « sacrifié » pour ces privilégiés ? Et que revient faire le « revenant » Gnahouan Gérard dans cette histoire ? Selon ce qui nous ai revenu, Didier Drogba ne veut plus (re)voir Daniel Yeboah en sélection. Simplement parce qu’il n’a toujours pas digéré leur altercation en Afrique du Sud, lors des éliminatoires Can 2004. « Tant que je serai en sélection, il ne jouera plus jamais…», aurait-il juré. La grosse surprise reste l’éviction de N’Dri Koffi Romaric. Rancunier comme pas possible, Vahid Halilhodzic est resté dans sa logique après sa mise à l’écart du sévillan au lendemain de Côte d’Ivoire-Guinée. Là encore, le seul qui pouvait faire fléchir le technicien bosniaque était Didier Drogba. Mais il ne l’a pas fait… Remporter une Can passe par le choix des hommes. Le bon choix. Si non, les frustrations naissent. La solidarité fout le camp. Et la chute est irréversible.
Guy-Florentin Yaméogo