Chers compatriotes,
Alors que tous les regards étaient tournés vers le 29 novembre 2009, date fixée de commun accord par les protagonistes du drame ivoirien pour tenir le premier tour de l`élection présidentielle, attendue et espérée par les Ivoiriens épris de paix, de justice et de liberté, voici que l`année 2009 se termine dans une autre grande déception, comme les années précédentes. C`est à croire que plus les années passent, plus elles se ressemblent, jetant ainsi les Ivoiriens dans l`amertume et la consternation. Le changement n`interviendra que lorsque nos compatriotes d`abord et la communauté internationale ensuite, auront compris que ces socialistes qui se font appeler refondateurs, ne peuvent rien pour la Côte d`Ivoire qu`ils ont prise en otage.
Il suffit, pour s`en convaincre, d`observer ce pays depuis leur arrivée au pouvoir .Alors que tout bouge autour de nous, que des progrès notables se voient dans des pays que nous avions tendance à regarder avec condescendance, la Côte d`Ivoire depuis la fin de l`année 1999, a commencé une descente aux enfers au lieu de poursuivre l`envol qu`il avait pris et qui faisait de notre pays, terre bénie ,un pays envié, jalousé, un pays exceptionnel dont on recherchait avidement le simple passeport !
Aujourd`hui, nous sommes devenus un peuple sinistré, angoissé où chacun a peur du lendemain. L`expression imagée de la rue est bien parlante car elle veut que "chacun se cherche", et il est vrai que personne ne sait de quoi demain sera fait. Il n`y a plus d`acquis: le repas quotidien n`est pas assuré; les soins médicaux ne sont pas évidents; les enfants ne peuvent pas retrouver les chemins de l`école; la sécurité des personnes et des biens est un lointain souvenir. Que faire?
Le gouvernement auquel chacun devrait pouvoir s`adresser pour une solution aux problèmes posés s`est installé dans une arrogance telle que tous ont compris que nous sommes désormais dans un régime dictatorial ,totalitaire et sanguinaire dont les prémisses étaient déjà visibles dès leur prise du pouvoir .Aux problèmes soulevés par le corps social, il sort la kalachnikov et la prison et gare à celui qui ne se soumettra pas. Dans le meilleur des cas, il n`aura pas de salaire et mourra de faim, avec son épouse et ses enfants .Or, pour la plupart, les grèves sont souvent le résultat de promesses fallacieuses non tenues. Ce régime ne connaît pas le respect de la parole donnée.
Le camp présidentiel démontre donc son incapacité notoire et dans tout pays qui se veut démocratique, il devrait démissionner; mais ces démagogues avides de pouvoir n`en auront jamais le courage!
Il faut donc que les choses changent et c`est le seul vœu que je veux souhaiter aux Ivoiriens, en ce début d`année 2010.
Pour que ce changement soit effectif, nous devons aller à ces élections qui sont toujours programmées et toujours reportées. C`est la seule résolution qui doit être prise par chacun de nous. Nous devons tout mettre en œuvre pour que ces élections soient tenues et que la présidentielle ait lieu à la date indiquée par la dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) .C`est à cette condition seulement que notre pays, redeviendra un Etat de droit, où la vie humaine est respectée, où l`Ivoirien est citoyen, où tout le monde se sent libre et où la confiance règne.
Les militants de notre formation politique, le PDCI-RDA, s`inscriront, comme ils l`ont fait dans le passé, dans cette voie de la normalité. Je leur demande de prendre une part active dans ces consultations pour permettre à notre parti de les remporter afin que la Côte d`Ivoire sorte du marasme et du gouffre dans lesquels elle est plongée.
Je souhaite à chaque Ivoirienne et à chaque Ivoirien, aux militants du PDCIRDA, mais aussi à nos frères de la sous-région et à tous ceux qui nous ont fait l`amitié de vivre avec nous depuis des décennies, une bonne et heureuse année 2010.Que cette année nous apporte la paix, la sécurité et le retour de notre pays dans le concert des nations.
Joyeux Noël et bonne Année à tous.
Abidjan, 24 décembre 2009
Henri Konan Bédié
Président du PDCI-RDA
Alors que tous les regards étaient tournés vers le 29 novembre 2009, date fixée de commun accord par les protagonistes du drame ivoirien pour tenir le premier tour de l`élection présidentielle, attendue et espérée par les Ivoiriens épris de paix, de justice et de liberté, voici que l`année 2009 se termine dans une autre grande déception, comme les années précédentes. C`est à croire que plus les années passent, plus elles se ressemblent, jetant ainsi les Ivoiriens dans l`amertume et la consternation. Le changement n`interviendra que lorsque nos compatriotes d`abord et la communauté internationale ensuite, auront compris que ces socialistes qui se font appeler refondateurs, ne peuvent rien pour la Côte d`Ivoire qu`ils ont prise en otage.
Il suffit, pour s`en convaincre, d`observer ce pays depuis leur arrivée au pouvoir .Alors que tout bouge autour de nous, que des progrès notables se voient dans des pays que nous avions tendance à regarder avec condescendance, la Côte d`Ivoire depuis la fin de l`année 1999, a commencé une descente aux enfers au lieu de poursuivre l`envol qu`il avait pris et qui faisait de notre pays, terre bénie ,un pays envié, jalousé, un pays exceptionnel dont on recherchait avidement le simple passeport !
Aujourd`hui, nous sommes devenus un peuple sinistré, angoissé où chacun a peur du lendemain. L`expression imagée de la rue est bien parlante car elle veut que "chacun se cherche", et il est vrai que personne ne sait de quoi demain sera fait. Il n`y a plus d`acquis: le repas quotidien n`est pas assuré; les soins médicaux ne sont pas évidents; les enfants ne peuvent pas retrouver les chemins de l`école; la sécurité des personnes et des biens est un lointain souvenir. Que faire?
Le gouvernement auquel chacun devrait pouvoir s`adresser pour une solution aux problèmes posés s`est installé dans une arrogance telle que tous ont compris que nous sommes désormais dans un régime dictatorial ,totalitaire et sanguinaire dont les prémisses étaient déjà visibles dès leur prise du pouvoir .Aux problèmes soulevés par le corps social, il sort la kalachnikov et la prison et gare à celui qui ne se soumettra pas. Dans le meilleur des cas, il n`aura pas de salaire et mourra de faim, avec son épouse et ses enfants .Or, pour la plupart, les grèves sont souvent le résultat de promesses fallacieuses non tenues. Ce régime ne connaît pas le respect de la parole donnée.
Le camp présidentiel démontre donc son incapacité notoire et dans tout pays qui se veut démocratique, il devrait démissionner; mais ces démagogues avides de pouvoir n`en auront jamais le courage!
Il faut donc que les choses changent et c`est le seul vœu que je veux souhaiter aux Ivoiriens, en ce début d`année 2010.
Pour que ce changement soit effectif, nous devons aller à ces élections qui sont toujours programmées et toujours reportées. C`est la seule résolution qui doit être prise par chacun de nous. Nous devons tout mettre en œuvre pour que ces élections soient tenues et que la présidentielle ait lieu à la date indiquée par la dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) .C`est à cette condition seulement que notre pays, redeviendra un Etat de droit, où la vie humaine est respectée, où l`Ivoirien est citoyen, où tout le monde se sent libre et où la confiance règne.
Les militants de notre formation politique, le PDCI-RDA, s`inscriront, comme ils l`ont fait dans le passé, dans cette voie de la normalité. Je leur demande de prendre une part active dans ces consultations pour permettre à notre parti de les remporter afin que la Côte d`Ivoire sorte du marasme et du gouffre dans lesquels elle est plongée.
Je souhaite à chaque Ivoirienne et à chaque Ivoirien, aux militants du PDCIRDA, mais aussi à nos frères de la sous-région et à tous ceux qui nous ont fait l`amitié de vivre avec nous depuis des décennies, une bonne et heureuse année 2010.Que cette année nous apporte la paix, la sécurité et le retour de notre pays dans le concert des nations.
Joyeux Noël et bonne Année à tous.
Abidjan, 24 décembre 2009
Henri Konan Bédié
Président du PDCI-RDA