Des organisations de la société civile plaident pour une prorogation de l'opération. Normalement cette opération doit prendre fin le 23 décembre si la CEI respecte le délai d'un mois imparti pour les réclamations de ceux qui ont été enrôlés et qui se trouvent sur la liste des cas litigieux. Mais en attendant la position de la CEI sur la question, des organisations sont montées au créneau pour plaider pour une prorogation. C'est dans ce but que M. Singo Bou, secrétaire à la mobilisation du club des dirigeants et chefs d'entreprise de Côte d'Ivoire pour le plébiscite de Laurent Gbagbo, et Serge Attienyo, secrétaire général de CAP UR LG, ont animé un point de presse. Soutenus par Mme Emilie Tyeoulou Dyela, coordonnatrice du mouvement Tout l'Ouest pour Gbagbo, ils ont demandé à la CEI de tenir compte de la grève des greffiers, mouvement qui a duré des semaines, freinant sérieusement la gestion du contentieux électoral. Pour les conférenciers, un contentieux se règle. Et pour le faire, disent-ils, la CEI doit accorder le temps nécessaire aux Ivoiriens pour aller au bout des réclamations. Selon eux, dès l'instant que la grève des greffiers ne dépend pas de la volonté des populations, celles-ci ne doivent pas être pénalisées. “Nous voulons que la CEI donne le temps qui a été empiété pour que tous nos frères vident les contentieux juridiques. Notre démarche est faite pour l'ensemble des Ivoiriens se trouvant sur la liste du contentieux”, ont de part et d'autre fait remarquer les conférenciers. Selon Mme Emilie Tyeoulou Dyela, la situation de la gestion du contentieux est préoccupante à l'Ouest parce que de nombreux cas sont loin d'être réglés.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
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