Dans le cadre de son nouvel espace d'expression : “les petits déjeuners de Lmp”, la Coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo, a reçu l'honorable Noutoua Youdé. C'était le jeudi 24 décembre dernier, au restaurant la “Perfecta”.
Troisième personnalité, après Gervais Coulibaly et Pr Ouraga Obou, à échanger avec la presse ivoirienne, le député de Danané a donné beaucoup d'information sur son combat politique, du Pdci au Rpp en passant par l'Udpci. Sans oublier sa nouvelle mission au compte de Lmp, à l'Ouest. Ainsi l'on a pu retenir de son exposé que dans la localité de Zouhen-Hounien où il est Ddc de Gbagbo, lui et son équipe ont pu constater que 56 000 personnes sur les 60 000 personnes attendues, sont inscrites sur la liste provisoire. Mais à l'affichage, ils se sont rendu compte que 31 000 cas sont litigieux. Aussi, grâce à l'appui du Fpi, du Rpp et du Cnrd, les populations ont été encadrées et assistées avec les moyens logistiques de La majorité présidentielle (Lmp). Elles ont bénéficié de 60 000 fiches de réclamation. Les 25 commissaires de la Cei locale ont été convoyés vers les populations, à l'effet de régler les cas litigieux. " Mais notre espoir est grand. Parce que notre travail sur le terrain a donné un résultat de 21 000 cas réglés, sans faire de tri ; Nous sommes surtout aidés par l'absence de nos adversaires sur le terrain ", a confié Noutoua Youdé. Qui espère que la reconnaissance de ces populations les amènera à voter le candidat Laurent Gbagbo. A qui son équipe de campagne promet un minimum de 60% des voix à la présidentielle. Parce que les événements historiques du pays ont façonné un nouveau type de citoyens qui savent à qui confier la destinée du pays.
Pourquoi avoir choisi Gbagbo
Sur la question, le Ddc de Gbagbo a révélé qu'il ya trois types de candidat. " Il y a ceux qui ont été bébé et veulent l’être à nouveau ". Selon lui, ceux-là sont biberonnés à l'ordre ancien. Mais " le contexte de l'ordre ancien a évolué ". Il y a aussi ceux qui sont en mission. Allusion faite à ceux dont l'entrée sur scène a révélé des types de réponses : salaires à deux vitesse, carte de séjour ; fermeture de campus ; suppression de Bus pour étudiants etc. Viennent ensuite les essuie-glaces. A ceux-là, Noutoua Youdé dit qu'ils n'ont pas leur place dans l'énorme enjeu des élections. " Beaucoup ont compris et ne vont pas s'amuser à choisir un essuie-glace ". Enfin, il y a le candidat Laurent Gbagbo. De ce candidat, l'homme a dit qu'il aurait pu changer Gagnoa en une nouvelle destination, parce que c'est chez lui. Comme l'ont fait certains quand ils étaient au pouvoir. Mais Gbagbo a plutôt conservé et donner à Yamoussoukro une destination incontournable. Rappelant sa nouvelle mode de désignation des responsables à la tête des régies financières et l'électrification de 1016 villages. Soit 100 villages électrifiés par an, en 10 ans de pouvoir dont 8 ans de crise. Sans oublier les grands chantiers de modernisation du pays (école gratuite, Assurance maladie universelle (Amu). "Avec les hautes autorités de développement, nous allons vers les Conseils de régionalisation ".
Son combat contre Mabri
Selon Noutoua Youdé, l'Udpci, créé le 1er janvier 2001, et qui devrait permettre à feu le général Robert Guéi, alors chef de l'Etat, de revenir dans la République, afin qu'il joue son rôle de citoyen, est aujourd'hui, pris en otage par quelqu'un qui n'est intéressé que par ses intérêts personnels. " Je n'ai pas choisi Mabri Toikeusse comme président de l'Udpci. C'est pourquoi je me suis opposé lors du congrès de 2005, qui a fait de lui le président de ce parti. Mon choix était Akoto Yao. C'est lui qui pouvait nous garantir un certain statut. Vu sa qualité d'homme intellectuel et serviteur fidèle de l'Etat. Mais il a abandonné le combat contre Mabri, parce qu'il ne pouvait pas se rabaisser dans un tel débat où le tribalisme l'a emporté sur la valeur intrinsèque des gens ". Regrettant qu'aucun des 15 membres fondateurs de l'Udpci ne milite aujourd'hui, dans le parti. Promettant mener un combat politique farouche contre le président de l'Udpci, d'ailleurs candidat à la présidentielle. Donc adversaire de son candidat. " La coalition qui est dirigée contre lui, l'amènera à sa chute politique ", a fermement prévenu le Ddc de Gbagbo à Zouhen-Hounien. Qui souhaite qu'avec l'évolution du discours, le parti (Udpci) continue de prendre l'eau de toute part et espère qu'il " mourra de sa propre mort ".
Sa sincérité envers Gbagbo
Répondant à une question relative à sa sincérité sur son engagement aux côtés de Laurent Gbagbo, qu'il a combattu pendant qu'il était à l'Udpci, l'honorable député a déclaré ceci : " Je n'étais pas opposé à l'homme Gbagbo. J'étais le président du groupe parlementaire d'un parti politique, signataire des Accords de Linas-Marcoussis. A l'époque, nous avions tous cru que nous pouvions sortir de cette crise par les votes des lois, comme Marcoussis l'a proposé. J'y croyais fortement. Ce qui a donné de penser que j'étais opposé à Gbagbo. Mais le groupe que je dirigeais a beaucoup aidé le groupe parlementaire du Fpi dans le vote de certaines lois, telle que la loi sur le nouveau statut des policiers, sur l'Amu etc. c'était une lutte politique. Je n'ai donc pas combattu Gbagbo. Je l'ai plutôt soutenu ". Soutien qu'il compte renforcer. Parce que " je suis fils de la région de l'Ouest qui a souffert le martyr de la guerre et qui sait aujourd'hui, qui peut nous aider à sortir de cette crise ". Ne trouvant en cela aucun déshonneur. "Il faut faire confiance en Gbagbo, pour avoir déjà nommé une haute autorité dans notre région ". Pour ce faire, il a appelé les élus et les cadres de la région des 18 montagnes à s'entendre autour de l'essentiel qui est la reconstruction de la région." Nous sommes sur la bonne voie et nous y arriverons totalement, lorsque les velléités de l'Udpci disparaitront ".
Frimo K. Djipro
koukoudf@yhoo.fr
Troisième personnalité, après Gervais Coulibaly et Pr Ouraga Obou, à échanger avec la presse ivoirienne, le député de Danané a donné beaucoup d'information sur son combat politique, du Pdci au Rpp en passant par l'Udpci. Sans oublier sa nouvelle mission au compte de Lmp, à l'Ouest. Ainsi l'on a pu retenir de son exposé que dans la localité de Zouhen-Hounien où il est Ddc de Gbagbo, lui et son équipe ont pu constater que 56 000 personnes sur les 60 000 personnes attendues, sont inscrites sur la liste provisoire. Mais à l'affichage, ils se sont rendu compte que 31 000 cas sont litigieux. Aussi, grâce à l'appui du Fpi, du Rpp et du Cnrd, les populations ont été encadrées et assistées avec les moyens logistiques de La majorité présidentielle (Lmp). Elles ont bénéficié de 60 000 fiches de réclamation. Les 25 commissaires de la Cei locale ont été convoyés vers les populations, à l'effet de régler les cas litigieux. " Mais notre espoir est grand. Parce que notre travail sur le terrain a donné un résultat de 21 000 cas réglés, sans faire de tri ; Nous sommes surtout aidés par l'absence de nos adversaires sur le terrain ", a confié Noutoua Youdé. Qui espère que la reconnaissance de ces populations les amènera à voter le candidat Laurent Gbagbo. A qui son équipe de campagne promet un minimum de 60% des voix à la présidentielle. Parce que les événements historiques du pays ont façonné un nouveau type de citoyens qui savent à qui confier la destinée du pays.
Pourquoi avoir choisi Gbagbo
Sur la question, le Ddc de Gbagbo a révélé qu'il ya trois types de candidat. " Il y a ceux qui ont été bébé et veulent l’être à nouveau ". Selon lui, ceux-là sont biberonnés à l'ordre ancien. Mais " le contexte de l'ordre ancien a évolué ". Il y a aussi ceux qui sont en mission. Allusion faite à ceux dont l'entrée sur scène a révélé des types de réponses : salaires à deux vitesse, carte de séjour ; fermeture de campus ; suppression de Bus pour étudiants etc. Viennent ensuite les essuie-glaces. A ceux-là, Noutoua Youdé dit qu'ils n'ont pas leur place dans l'énorme enjeu des élections. " Beaucoup ont compris et ne vont pas s'amuser à choisir un essuie-glace ". Enfin, il y a le candidat Laurent Gbagbo. De ce candidat, l'homme a dit qu'il aurait pu changer Gagnoa en une nouvelle destination, parce que c'est chez lui. Comme l'ont fait certains quand ils étaient au pouvoir. Mais Gbagbo a plutôt conservé et donner à Yamoussoukro une destination incontournable. Rappelant sa nouvelle mode de désignation des responsables à la tête des régies financières et l'électrification de 1016 villages. Soit 100 villages électrifiés par an, en 10 ans de pouvoir dont 8 ans de crise. Sans oublier les grands chantiers de modernisation du pays (école gratuite, Assurance maladie universelle (Amu). "Avec les hautes autorités de développement, nous allons vers les Conseils de régionalisation ".
Son combat contre Mabri
Selon Noutoua Youdé, l'Udpci, créé le 1er janvier 2001, et qui devrait permettre à feu le général Robert Guéi, alors chef de l'Etat, de revenir dans la République, afin qu'il joue son rôle de citoyen, est aujourd'hui, pris en otage par quelqu'un qui n'est intéressé que par ses intérêts personnels. " Je n'ai pas choisi Mabri Toikeusse comme président de l'Udpci. C'est pourquoi je me suis opposé lors du congrès de 2005, qui a fait de lui le président de ce parti. Mon choix était Akoto Yao. C'est lui qui pouvait nous garantir un certain statut. Vu sa qualité d'homme intellectuel et serviteur fidèle de l'Etat. Mais il a abandonné le combat contre Mabri, parce qu'il ne pouvait pas se rabaisser dans un tel débat où le tribalisme l'a emporté sur la valeur intrinsèque des gens ". Regrettant qu'aucun des 15 membres fondateurs de l'Udpci ne milite aujourd'hui, dans le parti. Promettant mener un combat politique farouche contre le président de l'Udpci, d'ailleurs candidat à la présidentielle. Donc adversaire de son candidat. " La coalition qui est dirigée contre lui, l'amènera à sa chute politique ", a fermement prévenu le Ddc de Gbagbo à Zouhen-Hounien. Qui souhaite qu'avec l'évolution du discours, le parti (Udpci) continue de prendre l'eau de toute part et espère qu'il " mourra de sa propre mort ".
Sa sincérité envers Gbagbo
Répondant à une question relative à sa sincérité sur son engagement aux côtés de Laurent Gbagbo, qu'il a combattu pendant qu'il était à l'Udpci, l'honorable député a déclaré ceci : " Je n'étais pas opposé à l'homme Gbagbo. J'étais le président du groupe parlementaire d'un parti politique, signataire des Accords de Linas-Marcoussis. A l'époque, nous avions tous cru que nous pouvions sortir de cette crise par les votes des lois, comme Marcoussis l'a proposé. J'y croyais fortement. Ce qui a donné de penser que j'étais opposé à Gbagbo. Mais le groupe que je dirigeais a beaucoup aidé le groupe parlementaire du Fpi dans le vote de certaines lois, telle que la loi sur le nouveau statut des policiers, sur l'Amu etc. c'était une lutte politique. Je n'ai donc pas combattu Gbagbo. Je l'ai plutôt soutenu ". Soutien qu'il compte renforcer. Parce que " je suis fils de la région de l'Ouest qui a souffert le martyr de la guerre et qui sait aujourd'hui, qui peut nous aider à sortir de cette crise ". Ne trouvant en cela aucun déshonneur. "Il faut faire confiance en Gbagbo, pour avoir déjà nommé une haute autorité dans notre région ". Pour ce faire, il a appelé les élus et les cadres de la région des 18 montagnes à s'entendre autour de l'essentiel qui est la reconstruction de la région." Nous sommes sur la bonne voie et nous y arriverons totalement, lorsque les velléités de l'Udpci disparaitront ".
Frimo K. Djipro
koukoudf@yhoo.fr