Pendant ces périodes festives, il faut tout mettre en œuvre pour maximiser ses gains. Certains artistes musiciens n’hésitent pas à recourir à des méthodes peu recommandables. Gossé Daniel se dit artiste musicien même si ce nom ne vous dit pas grande chose. Il fait la musique traditionnelle du pays Gouro. Pour ses « gombos » au bar « Eclat », et dans bien d’autres endroits à Yopougon, Daniel s’approvisionne en cannabis. Avant de montée sur scène, confesse l’artiste, il doit fumer un joint. « Quand je prends ma dose je suis à l’aise. Je chante bien et le spectacle est assuré à cent pour cent», affirme-t-il. Selon lui, son fournisseur, lui donne chaque semaine 100 grammes de cannabis. Toutefois, il refuse de livrer son nom encore moins montrer l’endroit où il le rencontre. «On se voit vers le petit marché de la Sicogi. J’ai été appréhendé au moment où je revenais de là-bas. Mais, je signale qu’on n’a pas trouvé de drogue en ma possession », se défend-il à la barre du tribunal de Yopougon le 23 décembre. Le procureur le poursuit par détention de cannabis en vue de sa consommation. Le prévenu plaide non coupable mais il est vite ramener à la réalité suite à la présentation au juge du sous scellés. Le tribunal retient donc la culpabilité de l’accusé. En répression, Daniel est condamné à douze mois fermes assortis de 200.000 Fcfa d’amende. C’est dire que l’artiste profitera de son séjour en prison pour égayer ses co-détenus penddant le réveillon du nouvel an.
Ouattara Moussa (Stagiaire)
Ouattara Moussa (Stagiaire)
