Après une attente brûlante, la liste des 23 Eléphants pour la Coupe d’Afrique des nations 2010 a fini par être livrée. La véritable surprise est la mise à l’écart de Romaric Koffi N’dri. Une absence qui fait jaser. Alors question : faut-il brûler vahid Halilhodzic pour avoir opéré un tel choix ?
Les Blacks Stars du Ghana iront en Angola sans l’un de leur atout offensif majeur en l’occurrence Soulley Muntari. Le joueur pied gauche de l’Inter Milan (Série A Italie) reste à la maison pour indiscipline. En Côte d’Ivoire, c’est un autre gaucher naturel qui reste à quai pour des raisons similaires. Faut-il continuer d’épiloguer sur une question déjà tranchée et une affaire classée ? Surtout sur ce qu’il convient d’appeler l’affaire Romaric ? Des joueurs ont fait leur entrée dans le cercle très fermé des Eléphants, d’autres en sont sortis. Pour des raisons aussi diverses les une que les autres. Si l’on devait continuer à pinailler sur chaque cas, on n’en finirait pas, même après le 31 janvier 2010, date de la clôture de la Coupe d’Afrique des nations en Angola. Alors, que faut-il faire ? La solution idoine qui vaille, à notre sens, c’est de faire bloc, comme d’habitude, autour de la sélection nationale pour lui permettre d’atteindre l’objectif majeur que lui a inspiré le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma : gagner le trophée.
Pour la décision d’écarter N’Dri Koffi Romaric de l’expédition angolaise, le sélectionneur national, après investigations, n’a pas pris cette résolution de gaité de cœur. C’est l’aboutissement d’un processus enclenché depuis un bon moment qui a donné ce fâcheux résultat. Surtout que Vahid a élaboré un code de conduite su de tous en équipe nationale. Une décision d’une telle portée ne se prend pas sur un coup de tête. C’est le cœur meurtri que le Franco-Bosniaque a dû se séparer du Sévillan, l’un de ses meilleurs hommes et son meilleur pied gauche. S’il ne fallait s’en tenir qu’aux seules qualités sportives de Romaric, il serait sans doute l’un des favoris à avoir leur nom couché sur le calepin de l’entraîneur.
Selon des témoignages proches de l’entourage de la sélection, Vahid est le meilleur avocat de l’ancien capitaine du Mans en équipe nationale. Il l’aurait couvert plus d’une fois et fermé les yeux sur les écarts de comportement du joueur. S’il en est arrivé à cette décision extrême, c’est parce qu’il en avait ras-le-bol, dit-on. « Notre rôle à nous, c’est de protéger la sélection. Faire en sorte que ce qui se passe en interne ne soit pas publié n’importe comment. Concernant Romaric, on préfère ne rien dire et nous en tenir à la décision du sélectionneur », nous a confié un haut responsable de la sélection. Généralement, les entraîneurs préfèrent aller en compétition avec un groupe moyen soudé, où règne une discipline haut de gamme qu’un ensemble doué mais truffé de gaffeurs. Coach Vahid a fait le premier choix. Dès lors, il est souhaitable de le laisser assumer ses choix. Tout ce qu’on lui demande, et qu’il sait pour l’avoir maintes fois répété, c’est de donner, enfin, un palmarès à cette génération que tous s’accordent à qualifier de rêve. En gagnant le trophée en Angola. Seule condition pour que sa vie se prolonge avec les Eléphants. La Côte d’Ivoire a déjà gagné ce trophée en 1992. Elle a été meilleure équipe en 1994 en Tunisie. Les Eléphants ont disputé la finale en 2006 en Egypte avant de finir 4ème au Ghana en 2008. Quel autre résultat peut-il faire plaisir aux Ivoiriens si ce n’est le trophée ? Et Vahid le sait. Raison pour laquelle, il ne faut pas le brûler, pour l’instant, sur la seule base de sa liste des 23. Car aucun entraîneur, sur la planète foot, ne fait des choix pour perdre une compétition. Le vin est tiré, il faut donc le boire.
Tibet Kipré
Les Blacks Stars du Ghana iront en Angola sans l’un de leur atout offensif majeur en l’occurrence Soulley Muntari. Le joueur pied gauche de l’Inter Milan (Série A Italie) reste à la maison pour indiscipline. En Côte d’Ivoire, c’est un autre gaucher naturel qui reste à quai pour des raisons similaires. Faut-il continuer d’épiloguer sur une question déjà tranchée et une affaire classée ? Surtout sur ce qu’il convient d’appeler l’affaire Romaric ? Des joueurs ont fait leur entrée dans le cercle très fermé des Eléphants, d’autres en sont sortis. Pour des raisons aussi diverses les une que les autres. Si l’on devait continuer à pinailler sur chaque cas, on n’en finirait pas, même après le 31 janvier 2010, date de la clôture de la Coupe d’Afrique des nations en Angola. Alors, que faut-il faire ? La solution idoine qui vaille, à notre sens, c’est de faire bloc, comme d’habitude, autour de la sélection nationale pour lui permettre d’atteindre l’objectif majeur que lui a inspiré le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma : gagner le trophée.
Pour la décision d’écarter N’Dri Koffi Romaric de l’expédition angolaise, le sélectionneur national, après investigations, n’a pas pris cette résolution de gaité de cœur. C’est l’aboutissement d’un processus enclenché depuis un bon moment qui a donné ce fâcheux résultat. Surtout que Vahid a élaboré un code de conduite su de tous en équipe nationale. Une décision d’une telle portée ne se prend pas sur un coup de tête. C’est le cœur meurtri que le Franco-Bosniaque a dû se séparer du Sévillan, l’un de ses meilleurs hommes et son meilleur pied gauche. S’il ne fallait s’en tenir qu’aux seules qualités sportives de Romaric, il serait sans doute l’un des favoris à avoir leur nom couché sur le calepin de l’entraîneur.
Selon des témoignages proches de l’entourage de la sélection, Vahid est le meilleur avocat de l’ancien capitaine du Mans en équipe nationale. Il l’aurait couvert plus d’une fois et fermé les yeux sur les écarts de comportement du joueur. S’il en est arrivé à cette décision extrême, c’est parce qu’il en avait ras-le-bol, dit-on. « Notre rôle à nous, c’est de protéger la sélection. Faire en sorte que ce qui se passe en interne ne soit pas publié n’importe comment. Concernant Romaric, on préfère ne rien dire et nous en tenir à la décision du sélectionneur », nous a confié un haut responsable de la sélection. Généralement, les entraîneurs préfèrent aller en compétition avec un groupe moyen soudé, où règne une discipline haut de gamme qu’un ensemble doué mais truffé de gaffeurs. Coach Vahid a fait le premier choix. Dès lors, il est souhaitable de le laisser assumer ses choix. Tout ce qu’on lui demande, et qu’il sait pour l’avoir maintes fois répété, c’est de donner, enfin, un palmarès à cette génération que tous s’accordent à qualifier de rêve. En gagnant le trophée en Angola. Seule condition pour que sa vie se prolonge avec les Eléphants. La Côte d’Ivoire a déjà gagné ce trophée en 1992. Elle a été meilleure équipe en 1994 en Tunisie. Les Eléphants ont disputé la finale en 2006 en Egypte avant de finir 4ème au Ghana en 2008. Quel autre résultat peut-il faire plaisir aux Ivoiriens si ce n’est le trophée ? Et Vahid le sait. Raison pour laquelle, il ne faut pas le brûler, pour l’instant, sur la seule base de sa liste des 23. Car aucun entraîneur, sur la planète foot, ne fait des choix pour perdre une compétition. Le vin est tiré, il faut donc le boire.
Tibet Kipré