La polémique enfle dans les « garbadromes » et les cafés huppés d’Abidjan, depuis le mardi dernier, date de la publication par la sélectionneur national Vahid Halilhodzic, de ses « 23 » sélectionnés pour participer à la 27ème CAN en Angola. Dans cette « short list » ne figure pas le milieu de terrain non moins talentueux N’dri Romaric, laissé à la touche selon toutes vraisemblance pour indiscipline. Il ne fallait pas plus pour qu’une partie de la presse sportive monte au créneau. Accusant ouvertement l’entraîneur national de programmer l’échec des Eléphants en Angola. Cette presse parle même d’exclusion (sic !) de Romaric du groupe de Vahid, oubliant que, seule une liste a été communiquée jusque là le mardi 22 décembre dernier. Et que, jusqu’à preuve du contraire, aucun joueur ne figurant sur cette liste n’a été « exclu » pour indiscipline ou autre impair. Ou bien, veut-on faire allusion aux précédentes listes des éliminatoires sur lesquelles figurait Romaric, en comparaison à la liste des 23 joueurs arrêtée par le sélectionneur ? Dans ce cas, Romaric ne serait pas le seul jouer « exclu » par Vahid Halilhodzic. En conclusion, le terme « exclu » est inapproprié dans ce cas. A moins qu’on veuille se servir de cet alibi pour mener un autre combat.
Après cette nuance clarifiée, venons-en au débat de fond. Vahid a-t-il oui ou non pris la bonne décision de ne pas appeler le milieu gauche ivoirien du FC Séville? Une chose est certaine, l’entraîneur franco-bosniaque a pris ses responsabilités. Il a préféré préserver la cohésion et l’harmonie au sein de son groupe que le désordre. Chaque entraîneur a sa méthode et son caractère. Pour sûr avec Henri Michel encore à la tête des Eléphants, Romaric aurait une chance d’être sélectionné. Car, l’ex entraîneur des Eléphants était un professionnel, mais beaucoup plus compatissant et un peu moins regardant sur certaines frasques de ses poulains. La preuve, il fit appel dans son groupe de la CAN 2006 en Egypte à un joueur comme Guel Tchiressoa qui n’avait pas de club et qui était en manque de compétitions. Le technicien français justifiait ce choix par le fait que, même sans compétitions dans les jambes Guel était important pour son groupe. Il n’est pour pas passé à la guillotine. Plus encore, les ambitions ont évolué à la Fédération ivoirienne de football. En 2006 on demandait à Henri Michel de faire juste une bonne CAN et de tout simplement de qualifier la Côte d’Ivoire pour le Mondial. Aujourd’hui, en 2010, la Fédération demande à Vahid Halilhodzic de remporter la CAN et d’accéder au second tour du Mondial. Ce dernier a donc une forte pression.
Vahid a sa rigueur et son caractère à respecter. Il connaît ses joueurs. Qui plus est, Romaric n’est pas à ses premières incartades. C’est un joueur talentueux, mais souvent pas concentré sur l’essentiel. Son long coma d’où il est sorti après un accident de la circulation en état d’ébriété avancé, alors qu’il jouait au Mans (France) ne l’a pas assagi. Son absence affecte les joueurs eux-mêmes. Mais il faut bien mettre de l’ordre dans la maison. La sélection ne lui est pas fermée. Il a encore une chance d’être appelé pour la coupe du Monde. Pourvu qu’il s’assagisse. Car, si un joueur comme Didier Drogba se fait le plus discret possible et respecte le règlement intérieur établi par les joueurs eux-mêmes et leur entraîneur, ce n’est pas Romaric qui ne le ferait pas. Taisons nous donc et concentrons nous sur nos objectifs : gagner la CAN et aller le plus loin possible au Mondial.
José Djati
josedjawe@yahoo.fr
Après cette nuance clarifiée, venons-en au débat de fond. Vahid a-t-il oui ou non pris la bonne décision de ne pas appeler le milieu gauche ivoirien du FC Séville? Une chose est certaine, l’entraîneur franco-bosniaque a pris ses responsabilités. Il a préféré préserver la cohésion et l’harmonie au sein de son groupe que le désordre. Chaque entraîneur a sa méthode et son caractère. Pour sûr avec Henri Michel encore à la tête des Eléphants, Romaric aurait une chance d’être sélectionné. Car, l’ex entraîneur des Eléphants était un professionnel, mais beaucoup plus compatissant et un peu moins regardant sur certaines frasques de ses poulains. La preuve, il fit appel dans son groupe de la CAN 2006 en Egypte à un joueur comme Guel Tchiressoa qui n’avait pas de club et qui était en manque de compétitions. Le technicien français justifiait ce choix par le fait que, même sans compétitions dans les jambes Guel était important pour son groupe. Il n’est pour pas passé à la guillotine. Plus encore, les ambitions ont évolué à la Fédération ivoirienne de football. En 2006 on demandait à Henri Michel de faire juste une bonne CAN et de tout simplement de qualifier la Côte d’Ivoire pour le Mondial. Aujourd’hui, en 2010, la Fédération demande à Vahid Halilhodzic de remporter la CAN et d’accéder au second tour du Mondial. Ce dernier a donc une forte pression.
Vahid a sa rigueur et son caractère à respecter. Il connaît ses joueurs. Qui plus est, Romaric n’est pas à ses premières incartades. C’est un joueur talentueux, mais souvent pas concentré sur l’essentiel. Son long coma d’où il est sorti après un accident de la circulation en état d’ébriété avancé, alors qu’il jouait au Mans (France) ne l’a pas assagi. Son absence affecte les joueurs eux-mêmes. Mais il faut bien mettre de l’ordre dans la maison. La sélection ne lui est pas fermée. Il a encore une chance d’être appelé pour la coupe du Monde. Pourvu qu’il s’assagisse. Car, si un joueur comme Didier Drogba se fait le plus discret possible et respecte le règlement intérieur établi par les joueurs eux-mêmes et leur entraîneur, ce n’est pas Romaric qui ne le ferait pas. Taisons nous donc et concentrons nous sur nos objectifs : gagner la CAN et aller le plus loin possible au Mondial.
José Djati
josedjawe@yahoo.fr
