La communauté chrétienne toute entière a célébré la fête de Noël, le vendredi 25 décembre dernier. Cette fête commémore la naissance de Jésus-Christ, donné pour sauveur à l’humanité. Selon le père M’Bollo Martin, vicaire à la paroisse Saint Joseph Charpentier de Yopougon, au-delà de la nativité du Christ, Noël est aussi la fête de la joie. Le motif de cette joie s’enracine dans le fait que l’homme est libéré de la captivité du péché. Toujours selon lui, elle est également la fête des lumières parce que Jésus-Christ, véritable lumière, vient éclairer le monde pour le sortir de l’aveuglement. « A travers la lumière, Dieu vient établir la justice, la paix. Dans le livre de la Genèse, au chapitre 49 verset 2, au VIIIe siècle précisément, un oracle mystérieux proclamait la supériorité de la tribu de Juda qui est la plus petite des 12 tribus. Cet oracle montre l’origine de Jésus. La condition humaine de Jésus répond à l’attente du prophète Jérémie qui pensait que Dieu lui-même allait descendre. Ainsi, pour entrer et vivre pleinement la joie de la fête de Noël, l’Eglise donne un temps qui dure 4 semaines (temps de l’Avant) afin de se préparer à accueillir le Christ » a-t-il souligné. Le vicaire à la paroisse Saint Joseph Charpentier de Yopougon a placé la Noël sous le signe de l’espérance et de l’espoir. « Car, Jésus-Christ vient libérer les ivoiriens de la guerre, de l’injustice. Cette injustice se caractérise par le paiement pour l’obtention d’un concours, par l’embauche par affinité. » Par ailleurs, il a estimé que l’avènement du Christ va « libérer l’ivoirien de la corruption, empêcher les jeunes filles de pratiquer l’avortement. Ce, du fait que l’homme a été ramené de l’exil à la terre promise : le salut. » Partant de cet aspect, « la distribution des cadeaux pendant la Noël augure de la communion, de l’amour matérialisé dans les relations interpersonnelles. » La politique étant la gestion de la cité, le père M’Bollo a affirmé qu’elle ne doit pas être partisane, égoïste. En cette fin d’année, il a prié pour que la paix, la justice habitent les ivoiriens.
Nathalie Kassi
Nathalie Kassi