L’année 2009 a été, au plan militaire, celle de tous les défis. Elle a été particulièrement attendue sur le volet militaire de l’Apo qui, à n’en point douter, constitue l’une des pièces maîtresses du processus de sortie de crise. L’accord politique de Ouagadougou (Apo) entre dans sa quatrième année. Signé en mars 2006, cet accord devrait conduire les Ivoiriens à une sortie de crise sanctionnée par l’élection présidentielle après dix mois. Quatre ans après, si au niveau du processus électoral, des avancées sont notables, le volet militaire quant à lui, tarde à se concrétiser sur le terrain. La nouvelle armée dont l’élément précurseur est incarné par le Centre de Commandent Intégré (Cci) peine à donner des résultats tangibles. Théoriquement, les deux belligérants devraient fournir les 8000 hommes (forces de 1ère et 2ème catégorie) pour la sécurisation du processus électoral.
Après une valse d’hésitations, le CCI amorce un timide démarrage avec la mise en place effective des brigades et des commissariats mixtes sur l’étendue du territoire national. Après Bouaké, Korhogo et Séguéla, Man vient d’accueillir ses100 agents de la brigade mixte.
La marche du CCI aura été rythmée par la problématique des grades dits Guillaume Soro c’est-à-dire grades acquis au sein de la rébellion.
Laurent Gbagbo a fini par signer des décrets, à Mankono lors de son récent séjour, portant sur l’harmonisation des grades des ex-rebelles. Mais le contentieux n’a pas pourtant été totalement vidé. La question de la nouvelle Armée reste entière. Les 600 Fn recrutés après les accords de Prétoria et formés par l’Onuci n’ont pas de lisibilité sur leur avenir. Aussi, reste-t-il à élucider le cas des ex-chefs de guerre qui conservent leur grade Guillaume Soro à titre opérationnel. La patate chaude a été refilée au Premier ministre et à Laurent Gbagbo, tous deux signataires de l’accord de Ouagadougou.
A n’y prendre garde, toutes ces questions pour l’instant rangées au placard par le politique, feront tôt ou tard surface.
Coulibaly Brahima
Après une valse d’hésitations, le CCI amorce un timide démarrage avec la mise en place effective des brigades et des commissariats mixtes sur l’étendue du territoire national. Après Bouaké, Korhogo et Séguéla, Man vient d’accueillir ses100 agents de la brigade mixte.
La marche du CCI aura été rythmée par la problématique des grades dits Guillaume Soro c’est-à-dire grades acquis au sein de la rébellion.
Laurent Gbagbo a fini par signer des décrets, à Mankono lors de son récent séjour, portant sur l’harmonisation des grades des ex-rebelles. Mais le contentieux n’a pas pourtant été totalement vidé. La question de la nouvelle Armée reste entière. Les 600 Fn recrutés après les accords de Prétoria et formés par l’Onuci n’ont pas de lisibilité sur leur avenir. Aussi, reste-t-il à élucider le cas des ex-chefs de guerre qui conservent leur grade Guillaume Soro à titre opérationnel. La patate chaude a été refilée au Premier ministre et à Laurent Gbagbo, tous deux signataires de l’accord de Ouagadougou.
A n’y prendre garde, toutes ces questions pour l’instant rangées au placard par le politique, feront tôt ou tard surface.
Coulibaly Brahima