Que s'est-il passé pour qu'on en arrive à démettre le fédéral ?
Ce qui se passe au niveau du Fpi à Agboville arrive dans tous les partis politiques. C'est un problème de gestion des hommes. Des dissensions ont surgi dans le cadre de l'animation de ladite formation politique. Sinon, il n'y a véritablement pas de problème majeur.
Pourquoi parlez-vous de dissensions alors ?
Non, je dis dissensions parce que c'est ce terme français qui est utilisé pour qualifier une divergence de vues, par exemple. Autrement dit, à ma connaissance, le parti se porte bien. Et il n'y a pas de problème majeur.
Pourtant en plus du fédéral démis, le député Abo Daniel a rendu sa démission de la direction nationale de campagne?
Il y a deux problèmes qu'il faut dissocier dans ce que j'appellerai crise à Agboville. Il y a la situation qui prévaut dans la direction départementale de campagne du candidat Laurent Gbagbo et celle de la direction locale du parti. La démission de mon collègue Abo Daniel ne s'est pas faite dans le cadre de la direction départementale de campagne. Ce sont des problèmes d'une autre nature qui l'ont amené à rendre sa démission. Cette démission intervient au moment où le parti a besoin de toutes ses intelligences pour travailler à la réélection de son candidat à l'élection présidentielle.
Quel est le rapport entre la démission du député et celle décidée par la base en ce qui concerne le fédéral?
Le fédéral a été élu par une assemblée générale. Mais à mon sens, le fédéral est en place. En ma qualité de membre du comité central de la direction du parti, je n'ai pas connaissance de la démission du fédéral Fpi.
Il aurait été démis pour incompétence ?
C'est le point de vue de ceux qui l'ont démis. Le fédéral actuel est en poste depuis 2001. La guerre a fait que le parti n'a pas fonctionné comme il faut. Au cours d'un comité central, récemment, le Pr Mamadou Koulibaly avait suggéré un congrès-bilan pour faire le point du fonctionnement des différentes structures du parti. Mais le camarade Affi N'Guessan (Ndlr, Président du Fpi) a répondu qu'un tel congrès déstabiliserait le parti. L'inertie qu'on reproche au fédéral dépend donc du contexte dans lequel on se place. Dans tous les cas, les textes du parti sont clairs. Si la structure qui démet le fédéral remplit les conditions requises à cet effet, il n'y a aucun problème.
Vous apportez donc votre caution à la décision de la base ?
Je ne saurai le dire. Car, il ne m'appartient pas de valider ou d'invalider la décision de cette assemblée. Il appartient à la direction du parti d'apprécier si les conditions dans lesquelles l'assemblée s'est tenue sont conformes aux textes de notre famille politique. Je n'étais pas à cette assemblée, du 20 décembre, donc je ne peux en dire plus. Je pense néanmoins que quand on veut gagner des élections, on doit éviter des palabres internes. C'est après l'élection du candidat commun qu'on peut engager une lutte de positionnement. Nous sommes inquiets quand nos militants désavouent un membre du parti. De toutes les façons, il n'y a pas de doute. Ces petits problèmes ne seront pas un frein à l'élection du candidat Laurent Gbagbo. A Agboville, nous comptons lui donner au moins 80 % des voix.
Quel est le point du contentieux à Agboville ?
Nous avons été félicités lors de la récente mission effectuée à Agboville par Mme Bro Grebé pour le travail que nous avons fait afin de faciliter les réclamations. Nous avons réalisé un bon pourcentage de réclamations. Mais il y a toujours des gens qui attendent de faire des réclamations. En notre qualité de directeur local de campagne de Rubino, nous n'avons pas de problème majeur en dehors du certificat de nationalité. Nous pouvons aller aux élections, si on nous le demandait.
Entretien réalisé par Bidi Ignace
Ce qui se passe au niveau du Fpi à Agboville arrive dans tous les partis politiques. C'est un problème de gestion des hommes. Des dissensions ont surgi dans le cadre de l'animation de ladite formation politique. Sinon, il n'y a véritablement pas de problème majeur.
Pourquoi parlez-vous de dissensions alors ?
Non, je dis dissensions parce que c'est ce terme français qui est utilisé pour qualifier une divergence de vues, par exemple. Autrement dit, à ma connaissance, le parti se porte bien. Et il n'y a pas de problème majeur.
Pourtant en plus du fédéral démis, le député Abo Daniel a rendu sa démission de la direction nationale de campagne?
Il y a deux problèmes qu'il faut dissocier dans ce que j'appellerai crise à Agboville. Il y a la situation qui prévaut dans la direction départementale de campagne du candidat Laurent Gbagbo et celle de la direction locale du parti. La démission de mon collègue Abo Daniel ne s'est pas faite dans le cadre de la direction départementale de campagne. Ce sont des problèmes d'une autre nature qui l'ont amené à rendre sa démission. Cette démission intervient au moment où le parti a besoin de toutes ses intelligences pour travailler à la réélection de son candidat à l'élection présidentielle.
Quel est le rapport entre la démission du député et celle décidée par la base en ce qui concerne le fédéral?
Le fédéral a été élu par une assemblée générale. Mais à mon sens, le fédéral est en place. En ma qualité de membre du comité central de la direction du parti, je n'ai pas connaissance de la démission du fédéral Fpi.
Il aurait été démis pour incompétence ?
C'est le point de vue de ceux qui l'ont démis. Le fédéral actuel est en poste depuis 2001. La guerre a fait que le parti n'a pas fonctionné comme il faut. Au cours d'un comité central, récemment, le Pr Mamadou Koulibaly avait suggéré un congrès-bilan pour faire le point du fonctionnement des différentes structures du parti. Mais le camarade Affi N'Guessan (Ndlr, Président du Fpi) a répondu qu'un tel congrès déstabiliserait le parti. L'inertie qu'on reproche au fédéral dépend donc du contexte dans lequel on se place. Dans tous les cas, les textes du parti sont clairs. Si la structure qui démet le fédéral remplit les conditions requises à cet effet, il n'y a aucun problème.
Vous apportez donc votre caution à la décision de la base ?
Je ne saurai le dire. Car, il ne m'appartient pas de valider ou d'invalider la décision de cette assemblée. Il appartient à la direction du parti d'apprécier si les conditions dans lesquelles l'assemblée s'est tenue sont conformes aux textes de notre famille politique. Je n'étais pas à cette assemblée, du 20 décembre, donc je ne peux en dire plus. Je pense néanmoins que quand on veut gagner des élections, on doit éviter des palabres internes. C'est après l'élection du candidat commun qu'on peut engager une lutte de positionnement. Nous sommes inquiets quand nos militants désavouent un membre du parti. De toutes les façons, il n'y a pas de doute. Ces petits problèmes ne seront pas un frein à l'élection du candidat Laurent Gbagbo. A Agboville, nous comptons lui donner au moins 80 % des voix.
Quel est le point du contentieux à Agboville ?
Nous avons été félicités lors de la récente mission effectuée à Agboville par Mme Bro Grebé pour le travail que nous avons fait afin de faciliter les réclamations. Nous avons réalisé un bon pourcentage de réclamations. Mais il y a toujours des gens qui attendent de faire des réclamations. En notre qualité de directeur local de campagne de Rubino, nous n'avons pas de problème majeur en dehors du certificat de nationalité. Nous pouvons aller aux élections, si on nous le demandait.
Entretien réalisé par Bidi Ignace