Hier, à la cérémonie de présentation du livre-programme de Laurent Gbagbo, son porte-parole, par ailleurs, président du comité des experts, Pascal Affi N'Guessan, a dressé la biographie et la bibliographie de son candidat. Non sans voler dans les plumes de l'opposition.
Au commencement était la parole nous dit l'évangéliste Jean, disciple de Jésus. La parole était avec Dieu. La parole était Dieu. Par elle Dieu a fait toutes choses et il n'a rien fait sans elle.
Cette vérité biblique est une réalité historique, sociale, que le monde expérimente depuis plus de deux millénaires à travers la vie et l'œuvre des hommes. Qu'elle soit écrite au non, la parole, en tant que produit de la pensée et véhicule de la connaissance est la puissance génitrice de tous les bouleversements et de toutes les transformations du monde. Paroles d'Amour et de Fraternité pour bâtir un monde de Paix et d'Harmonie; mais aussi Paroles incendiaires et sataniques pour allumer les feux de la haine et déclencher les forces de la violence et de la destruction.
La cérémonie qui nous réunit ce matin marque une étape décisive dans la campagne électorale actuelle en cela qu'elle nous rassemble autour de la parole de Laurent Gbagbo, le candidat de la Côte d'Ivoire, l'homme de la Paix, de l'espérance et de la dignité africaine.
A la différence de ses adversaires politiques qui n'ont pour tout programme de gouvernement que l'appel quotidien à l'insurrection, les injures, la démagogie et les vaines imprécations, Laurent Gbagbo propose aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens ainsi qu'au monde entier sa vision et son projet pour " bâtir la Paix sur la Démocratie et la Prospérité ". Car pour lui, comme il le fait dire à Djeli dans la pièce Soundjata lion du Mandingue qu'il a écrite " en 1971 alors
qu'il était prisonnier à Séguéla, " un prince ne livre jamais bataille sans dire pourquoi il se bat" (page 88).
Le faisant, Laurent Gbagbo reste dans la lignée des grands hommes qu'il s'agisse de culture, de Religion, de Sciences ou de la Politique, ceux dont le nom et les œuvres ont traversé les siècles et les millénaires et changé le cours de l'histoire de l'humanité, par le caractère novateur voire révolutionnaire de leur pensée, la portée universelle de leur message et par l'exemplarité de leur vie.
1. La vie et l'œuvre de Laurent Gbagbo
Laurent Gbagbo n'est pas à sa première publication. En 1995, il déclarait au journaliste Honoré de Sumo qu'il a la "passion de l'écriture" (Le temps de l'espoir, page 33). Il est de la lignée des acteurs qui donnent une base théorique à leur action.
La pensée et le message de Laurent Gbagbo se sont construits méthodiquement et progressivement, accompagnant chaque étape de son parcours politique et de l'histoire de la Côte d'Ivoire. Il est auteur de neuf (9) ouvrages dont sept (7) sont essentiellement politiques :
1. Réflexions sur la Conférence de Brazzaville; (1978) ;
2. Côte d'Ivoire: économie et société à la veille de l'indépendance,
(1982) ;
3. Côte d'Ivoire: Pour une alternative démocratique (1983) ;
4. Côte d'Ivoire - Histoire d'un retour (1989) ;
5. Agir pour les libertés (1991) ;
6. Le temps de l'espoir (1995) ;
7. Côte d'Ivoire: Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité (2009).
Laurent Gbagbo a en outre inspiré, encouragé et pris une part substantielle dans la rédaction de différents ouvrages du Fpi :
- Propositions pour gouverner la Côte d'Ivoire (1987) ;
- Programme de gouvernement du Fpi (1994) ;
- Le projet de société du Fpi rédigé sous la direction de feu le professeur Memel-Fôté.
Sur les sept (7) livres politiques, quatre (4) commencent par le nom Côte d'Ivoire et indiquent l'attachement quasi-charnel de Laurent Gbagbo, sa passion pour la Côte d'Ivoire, à laquelle il a consacré toute sa vie, nourrit une grande ambition et est prêt au sacrifice suprême.
Mais c'est Soundjata, lion du Mandingue, une œuvre qui n'est pas un essai politique et qui a été écrite pendant que l'auteur était en prison à Séguéla en 1971, qui nous donne la trame du destin de Laurent Gbagbo et annonce les valeurs pour lesquelles il décide de se battre. L'épopée de Soundjata Kéita est l'histoire du parcours initiatique qui engendre les Grands hommes. Les sept (7) ouvrages politiques de Laurent Gbagbo balaient son parcours qui peut être décliné en trois grands moments.
1 - La révolte et la rupture comme actes fondateurs de la vocation
Pour mettre fin aux railleries dont il était l'objet, Soundjata Kéita a surmonté son handicape physique pour se redresser et se dresser face à ses adversaires. Laurent Gbagbo écrit à ce propos: " quand Soundjata ! Kéita se lève, c'est une barre de fer qu'il plie. C'est un baobab qu'il déracine. C'est un monde nouveau qui nait (..). Le passé est dépassé et l'avenir est ouvert ".
Pour Laurent Gbagbo, la vision du monde change radicalement à partir des années. 1963, 1964, à 18 ans, avec l'histoire des faux complots d'Houphouët-Boigny qui conduisent en prison et dans l'humiliation de nombreuses et respectables personnalités politiques, mais aussi de modestes citoyens dont son père. A Lyon où il se rend pour poursuivre ses études en lettres classiques, après son Bac philosophie en 1965, sa carrière politique se précise. Il assiste à des réunions politiques et décide d'étudier l'histoire africaine en lieu et place des lettres classiques car pour lui,"l'histoire c'est la politique d'avant". De là son souci constant de comprendre' 'le mouvement de l'histoire" (Le temps de l'espoir, 27) ; de là aussi ce jugement qui date de 1995 : "je me place donc dans la perspective de l'histoire. Les autres se confinent dans une perspective politicienne" (le temps de l'espoir, 29).
Comprendre pour transformer, telle est la motivation qui l'amène à engager les " Réflexions sur la Conférence de Brazzaville" (1978); afin de détruire le mythe d'une colonisation généreuse et soucieuse des intérêts de ses colonies alors qu'elle ne cherchait qu'à s'adapter au contexte de l'après-guerre afin de maintenir dans son giron ses possessions coloniales si nécessaires au relèvement de son économie et de son prestige; de même dans "Côte d'Ivoire: économie et société à la veille de l'indépendance" (1982), Laurent Gbagbo fait l'état des lieux de l'exploitation coloniale du pays" mène quelques réflexions critiques sur les partis politiques de cette époque, tous d'essence collaborationniste, et décrit le processus de transition au néocolonialisme dont héritera la Côte d'Ivoire indépendante, et la source de notre retard et de nos souffrances.
2 - La retraite ou l'exil pour trouver la voie
L'exil est une épreuve; de renoncement au confort et à la stabilité, à la douceur d'un foyer; de détachement vis-à-vis des richesses et des biens matériels. Mais l'exil c'est une école pour se forger une armature, un laboratoire pour forger les armes qui permettront de mener la bataille pour la libération nationale et pour la refondation du pays.
Comme Soundjata Kéita, Laurent Gbagbo a connu l'exil pendant six (6) ans (19982-1988), C'est durant l'exil qu'il structure sa pensée, qu'il élabore sa démarche, qu'il rassemble les moyens tant humains que politiques et qu'il prépare l'offensive contre la bastille du parti unique. Il écrit " Côte d'Ivoire: pour une alternative démocratique" pour annoncer la voie de la conquête des libertés et de la transition pacifique à la démocratie. Avec " propositions pour gouverner la Côte d'Ivoire" le Fpi, l'arme forgée dans clandestinité, marque son entrée sur le théâtre des opérations et engage la bataille pour l'alternance politique. A partir de ce moment Laurent Gbagbo n'a plus de raison de rester en exil. C'est en Côte d'Ivoire que le devoir l'appelle; d'où " Histoire d'un retour" écrit en 1989 pour expliquer, la cohérence de sa démarche et indiquer les termes des batilles suivantes.
3 - Le temps de l'espoir ; le Temps des complots
A partir de 1990, c'est le temps des libertés démocratiques, de l'espoir de l'alternance et de la Refondation; mais aussi le temps des "complots"
En août 1991 à Odienné, Laurent Gbagbo déclarait: "Nous marchons vers la victoire et la victoire marche vers nous". Cette conviction n'a, à aucun moment, été ébranlée, même quand le 18 Février 1992, le complot d'Alassane Ouattara le conduit en prison, lui et les principaux dirigeants du Fpi et des organisations de défense des Droits de l'Homme.
La victoire conquise en 2000 dans le sang et dans la sueur du Peuple ivoirien et l'Accord politique de Ouagadougou qui scelle l'échec de la rébellion issue de la tentative de coup d'Etat du 19 septembre 2002, marquent le triomphe du Massatchê, l'Homme de la souveraineté - nationale et de la Dignité africaine. Le programme, inspiré par Soundjata lion du Mandingue, parvient à son point d'achèvement politique. Il débouche sur Côte d'Ivoire: bâtir la paix sur la Démocratie et la Prospérité qui résume toute l'expérience accumulée, toutes les conquêtes politiques, économiques et sociales en même temps qu'il embrasse toutes les préoccupations de nos compatriotes pour ouvrir des perspectives rassurantes pour la paix et le bien-être qui doivent, trouver leur plein épanouissement dans la Démocratie et la prospérité.
Entre Laurent Gbagbo et la Côte d'Ivoire, c'est une longue histoire d'Amour et de communauté de destin.
Sinon comment peut-on prétendre vouloir gouverner la Côte d'Ivoire, cette belle Nation, quand on n'a jamais rien produit de cohérent et de consistant, quand on est intellectuellement stérile ou quand sa pensée n'enfante que le démon; démon de la haine, de la division, de la guerre; le démon de l'ivoirité.
La place étant prise, que les incapables, les démagogues, les falsificateurs et autres assoiffés de pouvoir et de sang aillent se faire voir ailleurs.
Le Comité des Experts, pour sa part, se réjouit de l'honneur qui lui est fait de participer à cet ultime, moment, à cette célébration, dont l'importance historique n'échappe à personne. Comptant près de 300 spécialistes issus des divers domaines de la politique, de l'économie, du social et de la culture, le comité des experts s'engage à accompagner la campagne électorale du Président Laurent Gbagbo avec pour objectifs:
- de recenser et de faire connaître ses réalisations dans tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle de 2000 à 2009 ;
-d'assurer la diffusion et la promotion des idées et du programme du Président-candidat;
- de participer à la lutte électorale par des analyses critiques des programmes et des déclarations des candidats adversaires;
- de diffuser auprès des électeurs et de l'opinion par les médias appropriés, les positions du Président-Candidat. En avant pour la Victoire afin que vive dans la paix, Libre, Prospère, démocratique et solidaire notre pays bien-aimé.
Je vous remercie.
Affi N'Guessan Pascal
Porte-parole du Président-candidat
Président du Comité des Experts.
Propos recueillis par : Tché Bi Tché
Au commencement était la parole nous dit l'évangéliste Jean, disciple de Jésus. La parole était avec Dieu. La parole était Dieu. Par elle Dieu a fait toutes choses et il n'a rien fait sans elle.
Cette vérité biblique est une réalité historique, sociale, que le monde expérimente depuis plus de deux millénaires à travers la vie et l'œuvre des hommes. Qu'elle soit écrite au non, la parole, en tant que produit de la pensée et véhicule de la connaissance est la puissance génitrice de tous les bouleversements et de toutes les transformations du monde. Paroles d'Amour et de Fraternité pour bâtir un monde de Paix et d'Harmonie; mais aussi Paroles incendiaires et sataniques pour allumer les feux de la haine et déclencher les forces de la violence et de la destruction.
La cérémonie qui nous réunit ce matin marque une étape décisive dans la campagne électorale actuelle en cela qu'elle nous rassemble autour de la parole de Laurent Gbagbo, le candidat de la Côte d'Ivoire, l'homme de la Paix, de l'espérance et de la dignité africaine.
A la différence de ses adversaires politiques qui n'ont pour tout programme de gouvernement que l'appel quotidien à l'insurrection, les injures, la démagogie et les vaines imprécations, Laurent Gbagbo propose aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens ainsi qu'au monde entier sa vision et son projet pour " bâtir la Paix sur la Démocratie et la Prospérité ". Car pour lui, comme il le fait dire à Djeli dans la pièce Soundjata lion du Mandingue qu'il a écrite " en 1971 alors
qu'il était prisonnier à Séguéla, " un prince ne livre jamais bataille sans dire pourquoi il se bat" (page 88).
Le faisant, Laurent Gbagbo reste dans la lignée des grands hommes qu'il s'agisse de culture, de Religion, de Sciences ou de la Politique, ceux dont le nom et les œuvres ont traversé les siècles et les millénaires et changé le cours de l'histoire de l'humanité, par le caractère novateur voire révolutionnaire de leur pensée, la portée universelle de leur message et par l'exemplarité de leur vie.
1. La vie et l'œuvre de Laurent Gbagbo
Laurent Gbagbo n'est pas à sa première publication. En 1995, il déclarait au journaliste Honoré de Sumo qu'il a la "passion de l'écriture" (Le temps de l'espoir, page 33). Il est de la lignée des acteurs qui donnent une base théorique à leur action.
La pensée et le message de Laurent Gbagbo se sont construits méthodiquement et progressivement, accompagnant chaque étape de son parcours politique et de l'histoire de la Côte d'Ivoire. Il est auteur de neuf (9) ouvrages dont sept (7) sont essentiellement politiques :
1. Réflexions sur la Conférence de Brazzaville; (1978) ;
2. Côte d'Ivoire: économie et société à la veille de l'indépendance,
(1982) ;
3. Côte d'Ivoire: Pour une alternative démocratique (1983) ;
4. Côte d'Ivoire - Histoire d'un retour (1989) ;
5. Agir pour les libertés (1991) ;
6. Le temps de l'espoir (1995) ;
7. Côte d'Ivoire: Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité (2009).
Laurent Gbagbo a en outre inspiré, encouragé et pris une part substantielle dans la rédaction de différents ouvrages du Fpi :
- Propositions pour gouverner la Côte d'Ivoire (1987) ;
- Programme de gouvernement du Fpi (1994) ;
- Le projet de société du Fpi rédigé sous la direction de feu le professeur Memel-Fôté.
Sur les sept (7) livres politiques, quatre (4) commencent par le nom Côte d'Ivoire et indiquent l'attachement quasi-charnel de Laurent Gbagbo, sa passion pour la Côte d'Ivoire, à laquelle il a consacré toute sa vie, nourrit une grande ambition et est prêt au sacrifice suprême.
Mais c'est Soundjata, lion du Mandingue, une œuvre qui n'est pas un essai politique et qui a été écrite pendant que l'auteur était en prison à Séguéla en 1971, qui nous donne la trame du destin de Laurent Gbagbo et annonce les valeurs pour lesquelles il décide de se battre. L'épopée de Soundjata Kéita est l'histoire du parcours initiatique qui engendre les Grands hommes. Les sept (7) ouvrages politiques de Laurent Gbagbo balaient son parcours qui peut être décliné en trois grands moments.
1 - La révolte et la rupture comme actes fondateurs de la vocation
Pour mettre fin aux railleries dont il était l'objet, Soundjata Kéita a surmonté son handicape physique pour se redresser et se dresser face à ses adversaires. Laurent Gbagbo écrit à ce propos: " quand Soundjata ! Kéita se lève, c'est une barre de fer qu'il plie. C'est un baobab qu'il déracine. C'est un monde nouveau qui nait (..). Le passé est dépassé et l'avenir est ouvert ".
Pour Laurent Gbagbo, la vision du monde change radicalement à partir des années. 1963, 1964, à 18 ans, avec l'histoire des faux complots d'Houphouët-Boigny qui conduisent en prison et dans l'humiliation de nombreuses et respectables personnalités politiques, mais aussi de modestes citoyens dont son père. A Lyon où il se rend pour poursuivre ses études en lettres classiques, après son Bac philosophie en 1965, sa carrière politique se précise. Il assiste à des réunions politiques et décide d'étudier l'histoire africaine en lieu et place des lettres classiques car pour lui,"l'histoire c'est la politique d'avant". De là son souci constant de comprendre' 'le mouvement de l'histoire" (Le temps de l'espoir, 27) ; de là aussi ce jugement qui date de 1995 : "je me place donc dans la perspective de l'histoire. Les autres se confinent dans une perspective politicienne" (le temps de l'espoir, 29).
Comprendre pour transformer, telle est la motivation qui l'amène à engager les " Réflexions sur la Conférence de Brazzaville" (1978); afin de détruire le mythe d'une colonisation généreuse et soucieuse des intérêts de ses colonies alors qu'elle ne cherchait qu'à s'adapter au contexte de l'après-guerre afin de maintenir dans son giron ses possessions coloniales si nécessaires au relèvement de son économie et de son prestige; de même dans "Côte d'Ivoire: économie et société à la veille de l'indépendance" (1982), Laurent Gbagbo fait l'état des lieux de l'exploitation coloniale du pays" mène quelques réflexions critiques sur les partis politiques de cette époque, tous d'essence collaborationniste, et décrit le processus de transition au néocolonialisme dont héritera la Côte d'Ivoire indépendante, et la source de notre retard et de nos souffrances.
2 - La retraite ou l'exil pour trouver la voie
L'exil est une épreuve; de renoncement au confort et à la stabilité, à la douceur d'un foyer; de détachement vis-à-vis des richesses et des biens matériels. Mais l'exil c'est une école pour se forger une armature, un laboratoire pour forger les armes qui permettront de mener la bataille pour la libération nationale et pour la refondation du pays.
Comme Soundjata Kéita, Laurent Gbagbo a connu l'exil pendant six (6) ans (19982-1988), C'est durant l'exil qu'il structure sa pensée, qu'il élabore sa démarche, qu'il rassemble les moyens tant humains que politiques et qu'il prépare l'offensive contre la bastille du parti unique. Il écrit " Côte d'Ivoire: pour une alternative démocratique" pour annoncer la voie de la conquête des libertés et de la transition pacifique à la démocratie. Avec " propositions pour gouverner la Côte d'Ivoire" le Fpi, l'arme forgée dans clandestinité, marque son entrée sur le théâtre des opérations et engage la bataille pour l'alternance politique. A partir de ce moment Laurent Gbagbo n'a plus de raison de rester en exil. C'est en Côte d'Ivoire que le devoir l'appelle; d'où " Histoire d'un retour" écrit en 1989 pour expliquer, la cohérence de sa démarche et indiquer les termes des batilles suivantes.
3 - Le temps de l'espoir ; le Temps des complots
A partir de 1990, c'est le temps des libertés démocratiques, de l'espoir de l'alternance et de la Refondation; mais aussi le temps des "complots"
En août 1991 à Odienné, Laurent Gbagbo déclarait: "Nous marchons vers la victoire et la victoire marche vers nous". Cette conviction n'a, à aucun moment, été ébranlée, même quand le 18 Février 1992, le complot d'Alassane Ouattara le conduit en prison, lui et les principaux dirigeants du Fpi et des organisations de défense des Droits de l'Homme.
La victoire conquise en 2000 dans le sang et dans la sueur du Peuple ivoirien et l'Accord politique de Ouagadougou qui scelle l'échec de la rébellion issue de la tentative de coup d'Etat du 19 septembre 2002, marquent le triomphe du Massatchê, l'Homme de la souveraineté - nationale et de la Dignité africaine. Le programme, inspiré par Soundjata lion du Mandingue, parvient à son point d'achèvement politique. Il débouche sur Côte d'Ivoire: bâtir la paix sur la Démocratie et la Prospérité qui résume toute l'expérience accumulée, toutes les conquêtes politiques, économiques et sociales en même temps qu'il embrasse toutes les préoccupations de nos compatriotes pour ouvrir des perspectives rassurantes pour la paix et le bien-être qui doivent, trouver leur plein épanouissement dans la Démocratie et la prospérité.
Entre Laurent Gbagbo et la Côte d'Ivoire, c'est une longue histoire d'Amour et de communauté de destin.
Sinon comment peut-on prétendre vouloir gouverner la Côte d'Ivoire, cette belle Nation, quand on n'a jamais rien produit de cohérent et de consistant, quand on est intellectuellement stérile ou quand sa pensée n'enfante que le démon; démon de la haine, de la division, de la guerre; le démon de l'ivoirité.
La place étant prise, que les incapables, les démagogues, les falsificateurs et autres assoiffés de pouvoir et de sang aillent se faire voir ailleurs.
Le Comité des Experts, pour sa part, se réjouit de l'honneur qui lui est fait de participer à cet ultime, moment, à cette célébration, dont l'importance historique n'échappe à personne. Comptant près de 300 spécialistes issus des divers domaines de la politique, de l'économie, du social et de la culture, le comité des experts s'engage à accompagner la campagne électorale du Président Laurent Gbagbo avec pour objectifs:
- de recenser et de faire connaître ses réalisations dans tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle de 2000 à 2009 ;
-d'assurer la diffusion et la promotion des idées et du programme du Président-candidat;
- de participer à la lutte électorale par des analyses critiques des programmes et des déclarations des candidats adversaires;
- de diffuser auprès des électeurs et de l'opinion par les médias appropriés, les positions du Président-Candidat. En avant pour la Victoire afin que vive dans la paix, Libre, Prospère, démocratique et solidaire notre pays bien-aimé.
Je vous remercie.
Affi N'Guessan Pascal
Porte-parole du Président-candidat
Président du Comité des Experts.
Propos recueillis par : Tché Bi Tché
