C’est loin d’être une surprise. Depuis qu’il s’est résolument investi dans la politique de son pays, le Premier ministre Alassane Ouattara n’a pas cessé de braquer sur lui les projecteurs de l’actualité et de faire la manchette des tabloïds. Durant ces quinze dernières années, son parcours politique s’est confondu au destin de son pays. Et, le parti politique dont il porte le flambeau, le RDR, s’affirme de mieux en mieux, comme le plus grand de l’échiquier national. 2009 fut particulièrement, pour le président du RDR, une année porteuse d’espoir. Si elle avait été une femme, cette année aura porté une bien belle grossesse. Celle qui fera naître le bébé dont tout le monde attend les premiers vagissements, dans les heures qui suivent : le bébé 2010. Le bébé qu’on serait bien inspiré de baptiser Espoir. Pour une raison toute simple : l’un de ses géniteurs s’appelle Alassane Ouattara. Un homme dont la personnalité, les populations ivoiriennes du Sud au Nord, du Centre à l’Est et à l’Ouest l’auront bien compris, se confond avec cette valeur. Une valeur dont il a particulièrement abreuvé, ces dernières années, ses compatriotes.
En effet, si c’est depuis l’an 2000 que, tel un infatigable pèlerin du développement, l’homme a pris l’habitude de parcourir l’ensemble du territoire national afin d’expliquer son programme et ses projets à ses concitoyens, il reste clairement avéré que, l’année 2009 aura décuplé son engagement à aller à la rencontre de son peuple. Figurez-vous qu’en seulement sept mois, celui que ses détracteurs aimaient bien confiner dans une stature de politicien de salon, a parcouru 15 régions administratives, plusieurs dizaines de départements et plus de 130 sous-préfectures et villages. En tout, le véhicule de commandement du président du RDR aura dévalé plus de 18216 kms. ADO est passé sur toutes les routes, les pistes impraticables, la latérite. Il a traversé savanes, forêts et ponts abîmés. Il a connu la chaleur, le frisquet des montagnes, la poussière et le vent sec de l’harmattan. Il est passé par toutes les émotions. De Tabou à Touba, le président du RDR a couru, marché, serré des centaines de milliers de mains et donné quelques frayeurs à ses partisans, comme à Gagnoa, le 31 août. Il a cassé son véhicule de commandement, sur les pistes rocailleuses du nord. Il a passé des nuits dans des zones sans électricité, ni eau courante. Son courage et sa volonté d’aller au contact des populations lui ont valu le respect de celles-ci. Or donc, Ouattara, d’aucuns ont fini par s’en résoudre à leur corps défendant, est bien un enfant du peuple ! Un fils des masses populaires, celles que parfois leur extrême pauvreté, rendent hostiles aux hommes politiques.
Adopté par le pays
profond
C’est bien ce peuple, dans toute sa composante ethno-géographique, que ce soit en pays Néo, Bété, Baoulé, Agni, Gouro, Dida, Gban, Abron, Yacouba ou Malinké, qui a témoigné un attachement insoupçonné à Alassane Ouattara. Bien au-delà, ce sont les dépositaires de la tradition, de la religion, qui ont conféré toute sa dimension sacrale à cette rencontre entre un homme et son peuple. Les paroles dites pendant les cérémonies de libation des chefs de terre ou chefs de cantons, les bénédictions faites par les Imams, Curées ou Pasteurs ont clairement dissipé les gros nuages qui s’étaient amoncelés dans le ciel de la perception qu’avaient de l’ancien Directeur adjoint du Fonds monétaire international, un grand nombre d’Ivoiriens, malheureusement nourris de longues années durant, à la sève toxique de la calomnie, de la flétrissure morale de ses adversaires politiques.
De l’eau a bien coulé depuis sous les ponts. Les murs de l’Ivoirité se sont écroulés. Les préjugés ont disparu. De la libation faite par le patriarche de Zoukougbeu à la prière de l’Apôtre Zady Arthur, au stade Biaka Boda de Gagnoa, bien de fausses légendes sont mortes de leur belle mort. Tous ont appelé les Ivoiriens à « rentrer dans l’ère de la prospérité avec Alassane Ouattara ». Du hamac historique pour le transport du Roi à Nianda, porte d’entrée du Djuablin, au tapis rouge déroulé dans la cour royale de l’Indénié, en passant par le tam-tam parleur de Tankessé et la haie d’honneur des Sofas du chef de Férentella, les symboles ont été parcourus. Toutes les régions du pays, c’est le cas de le dire, ont adopté Alassane Ouattara. Partout les populations avec à leur tête, les têtes couronnées et les chefs, ont traduit leur soutien à la candidature du président du RDR.
Le sauveur
« ADO vient nous sauver. Nous souffrons ». Partout, c’est le message délivré par les porte-paroles des populations, soutenus, bien souvent, par les chefs traditionnels et chefs religieux. S’il avait une connaissance réelle des souffrances de ses compatriotes du fait des rapports qui lui sont faits quotidiennement, ADO a pu toucher de plus près, l’état de misère et de déliquescence des infrastructures socioéconomiques de son pays. L’actualité de la Côte d’Ivoire sous la Refondation est l’expression d’une série angoissée de drames et de tourments immondes. Plus de route, pas d’infirmiers dans les hôpitaux et dispensaires, s’il en existe. Pas d’école, pas d’électricité encore moins d’eau potable. Les populations souffrent du manque de politique sociale. Ainsi, en est-il des paysans dont le fruit du dur labeur est détourné malicieusement par les nouveaux riches protégés par le palais d’Abidjan. De Bongouanou à Daoukro, de Dabou à Odienné, d’Abengourou à Man, le café, le cacao, le coton, l’anacarde et les cultures vivrières ne font plus recette chez le paysan ivoirien. Alassane Ouattara a écouté et pris beaucoup de notes. Mais, il ne s’est pas rendu auprès des populations les mains vides, comme le ferait un Laurent Gbagbo en campagne électorale.
La Solution à la crise
En effet, pendant douze mois, de 2008 à 2009, le président du RDR a commis un comité diversifié de plus de 100 experts aussi bien nationaux qu’internationaux, spécialistes des questions de santé, d’électrification rurale, d’agriculture, de développement et d’éducation, qui ont parcouru l’ensemble du territoire national. C’est sur la base du rapport volumineux de plus de 1000 pages, qui lui a été dressé, que l’ancien Premier ministre a déterminé un programme de gouvernement qu’il a chiffré, région par région, département par département. C’est une première en Afrique. L’exercice a débuté par le Bas-Sassandra où le président du RDR s’est affirmé comme le candidat du vrai changement, porteur d’un projet et d’une espérance nouvelle qui va au-delà de sa formation politique. Partout où il est passé, ADO a, pour ainsi dire, signé un contrat avec les populations, ne se contentant pas seulement de leur dire ses ambitions ou leur tenir des promesses incertaines. Il a certes, proposé la construction de nouvelles infrastructures, de routes, d’hôpitaux, d’écoles, d’universités, la création d’emplois, le financement de projets femmes et jeunes, mais il a surtout décliné les montants alloués à tel ou tel plan. Aussi, s’il a promis la construction d’un barrage à Soubré et un chemin de fer reliant San Pedro à Touba, le candidat du changement n’a pas oublié de programmer une université dans chacune des grandes régions du pays. S’il a promis bitumer les voies reliant les différents départements, Alassane Ouattara n’a pas oublié de proposer à Bouaké, Man et Odienné par exemple, un vaste programme de reconstruction des régions détruites par la guerre. S’il a promis le bitumage des axes Guiglo-Taï et Guiglo-Tabou, le président du RDR n’en a pas moins oublié de répéter à chacune de ses sorties, la récurrence de son programme envers les populations de toute la Côte d’Ivoire : gratuité de l’école jusqu’à l’âge de 15 ans, gratuité des frais d’accouchement, revalorisation du prix d’achat des produits agricoles d’exportation, au moins à la moitié du prix à l’internationale, construction de dispensaires à tous les cinq kilomètres à la ronde du lieu d’habitation, instauration d’une Assurance maladie à mille Fcfa par mois, électrification des villages de plus de 500 habitants et fourniture des villages de moins de 500 habitants en groupes électrogènes, réhabilitation et rénovation des pompes villageoises…
En somme, un programme qui, au plan national, nécessitera des investissements de plus de dix mille milliards de francs CFA. Un chiffre certes important, mais qui est loin de faire peur au candidat Alassane Ouattara.
Un bilan probant
ADO, en effet, a fait ses preuves. Il s’est présenté devant ses compatriotes comme un homme d’expérience, crédible qui a la confiance des bailleurs de fonds. C’est tout fier de son bilan, que le candidat est allé au devant des populations qui retiennent de lui l’image d’un homme de terrain, de rigueur et de défi. Celui qui, malgré la crise économique et politique des années 90, a pu sauver la Côte d’Ivoire et le régime d’Houphouët-Boigny, voué à un déclin certain. Pendant trois ans, Alassane Ouattara n’a-t-il pas reformé l’administration en la rendant plus performante et moins budgétivore ? En trois ans, l’ancien Premier ministre a construit deux universités, une dizaine de lycées et collèges et des écoles primaires. Il a bitumé des axes routiers importants comme celui reliant Bondoukou à Bouna et obtenu le financement de la Côtière et l’axe reliant Kanawolo à Korhogo. C’est un bilan qui parle de lui-même. Le candidat a donc demandé aux populations de comparer les expériences et les bilans, tout en ayant à l’esprit ce que la Refondation a fait pour la Côte d’Ivoire en dix ans de gestion.
Candidat
du rassemblement
Ouattara, et c’est sans doute l’un de traits définitoires le plus significatif, est un rassembleur, un homme de paix et de réconciliation. Tout au long de ses discours et de ses messages, de ses rencontres privées et sectorielles, le candidat Alassane Ouattara a appelé les populations au pardon et à la réconciliation. Rien dans ce pays, ne peut se faire sans la paix, a-t-il fait savoir. Partout, il a salué le rôle des rois et chefs traditionnels pour la préservation de la cohésion nationale. Mieux, il a promis la révision de la constitution et un texte de loi pour que l’Etat soit reconnaissant envers les têtes couronnées et leur donne les moyens d’agir.
Cette tournée d’Alassane Ouattara fut aussi l’occasion pour lui, de constater que le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix dont il est le principal initiateur est une réalité tangible. Les cadres du PDCI, de l’UDPCI et du MFA se sont fondus dans les comités d’organisation afin de l’accueillir. On les a vus, se déplacer à Didiévi, Toumodi, Bondoukou, Biankouma ou à Tanda, recevoir le frère des présidents Bédié, Mabri et Anaky. On les a vus se déplacer et prendre part aux différents meetings. On a vu aussi les élus PDCI et UDPCI prendre la parole lors des meetings comme pour dire que le RHDP est loin d’être une simple vue de l’esprit. Mieux, le 24 septembre dernier, le président Bédié a accueilli sur ses terres à Daoukro, ADO et sa délégation à qui il a apporté tout son soutien. Charles Sanga
En effet, si c’est depuis l’an 2000 que, tel un infatigable pèlerin du développement, l’homme a pris l’habitude de parcourir l’ensemble du territoire national afin d’expliquer son programme et ses projets à ses concitoyens, il reste clairement avéré que, l’année 2009 aura décuplé son engagement à aller à la rencontre de son peuple. Figurez-vous qu’en seulement sept mois, celui que ses détracteurs aimaient bien confiner dans une stature de politicien de salon, a parcouru 15 régions administratives, plusieurs dizaines de départements et plus de 130 sous-préfectures et villages. En tout, le véhicule de commandement du président du RDR aura dévalé plus de 18216 kms. ADO est passé sur toutes les routes, les pistes impraticables, la latérite. Il a traversé savanes, forêts et ponts abîmés. Il a connu la chaleur, le frisquet des montagnes, la poussière et le vent sec de l’harmattan. Il est passé par toutes les émotions. De Tabou à Touba, le président du RDR a couru, marché, serré des centaines de milliers de mains et donné quelques frayeurs à ses partisans, comme à Gagnoa, le 31 août. Il a cassé son véhicule de commandement, sur les pistes rocailleuses du nord. Il a passé des nuits dans des zones sans électricité, ni eau courante. Son courage et sa volonté d’aller au contact des populations lui ont valu le respect de celles-ci. Or donc, Ouattara, d’aucuns ont fini par s’en résoudre à leur corps défendant, est bien un enfant du peuple ! Un fils des masses populaires, celles que parfois leur extrême pauvreté, rendent hostiles aux hommes politiques.
Adopté par le pays
profond
C’est bien ce peuple, dans toute sa composante ethno-géographique, que ce soit en pays Néo, Bété, Baoulé, Agni, Gouro, Dida, Gban, Abron, Yacouba ou Malinké, qui a témoigné un attachement insoupçonné à Alassane Ouattara. Bien au-delà, ce sont les dépositaires de la tradition, de la religion, qui ont conféré toute sa dimension sacrale à cette rencontre entre un homme et son peuple. Les paroles dites pendant les cérémonies de libation des chefs de terre ou chefs de cantons, les bénédictions faites par les Imams, Curées ou Pasteurs ont clairement dissipé les gros nuages qui s’étaient amoncelés dans le ciel de la perception qu’avaient de l’ancien Directeur adjoint du Fonds monétaire international, un grand nombre d’Ivoiriens, malheureusement nourris de longues années durant, à la sève toxique de la calomnie, de la flétrissure morale de ses adversaires politiques.
De l’eau a bien coulé depuis sous les ponts. Les murs de l’Ivoirité se sont écroulés. Les préjugés ont disparu. De la libation faite par le patriarche de Zoukougbeu à la prière de l’Apôtre Zady Arthur, au stade Biaka Boda de Gagnoa, bien de fausses légendes sont mortes de leur belle mort. Tous ont appelé les Ivoiriens à « rentrer dans l’ère de la prospérité avec Alassane Ouattara ». Du hamac historique pour le transport du Roi à Nianda, porte d’entrée du Djuablin, au tapis rouge déroulé dans la cour royale de l’Indénié, en passant par le tam-tam parleur de Tankessé et la haie d’honneur des Sofas du chef de Férentella, les symboles ont été parcourus. Toutes les régions du pays, c’est le cas de le dire, ont adopté Alassane Ouattara. Partout les populations avec à leur tête, les têtes couronnées et les chefs, ont traduit leur soutien à la candidature du président du RDR.
Le sauveur
« ADO vient nous sauver. Nous souffrons ». Partout, c’est le message délivré par les porte-paroles des populations, soutenus, bien souvent, par les chefs traditionnels et chefs religieux. S’il avait une connaissance réelle des souffrances de ses compatriotes du fait des rapports qui lui sont faits quotidiennement, ADO a pu toucher de plus près, l’état de misère et de déliquescence des infrastructures socioéconomiques de son pays. L’actualité de la Côte d’Ivoire sous la Refondation est l’expression d’une série angoissée de drames et de tourments immondes. Plus de route, pas d’infirmiers dans les hôpitaux et dispensaires, s’il en existe. Pas d’école, pas d’électricité encore moins d’eau potable. Les populations souffrent du manque de politique sociale. Ainsi, en est-il des paysans dont le fruit du dur labeur est détourné malicieusement par les nouveaux riches protégés par le palais d’Abidjan. De Bongouanou à Daoukro, de Dabou à Odienné, d’Abengourou à Man, le café, le cacao, le coton, l’anacarde et les cultures vivrières ne font plus recette chez le paysan ivoirien. Alassane Ouattara a écouté et pris beaucoup de notes. Mais, il ne s’est pas rendu auprès des populations les mains vides, comme le ferait un Laurent Gbagbo en campagne électorale.
La Solution à la crise
En effet, pendant douze mois, de 2008 à 2009, le président du RDR a commis un comité diversifié de plus de 100 experts aussi bien nationaux qu’internationaux, spécialistes des questions de santé, d’électrification rurale, d’agriculture, de développement et d’éducation, qui ont parcouru l’ensemble du territoire national. C’est sur la base du rapport volumineux de plus de 1000 pages, qui lui a été dressé, que l’ancien Premier ministre a déterminé un programme de gouvernement qu’il a chiffré, région par région, département par département. C’est une première en Afrique. L’exercice a débuté par le Bas-Sassandra où le président du RDR s’est affirmé comme le candidat du vrai changement, porteur d’un projet et d’une espérance nouvelle qui va au-delà de sa formation politique. Partout où il est passé, ADO a, pour ainsi dire, signé un contrat avec les populations, ne se contentant pas seulement de leur dire ses ambitions ou leur tenir des promesses incertaines. Il a certes, proposé la construction de nouvelles infrastructures, de routes, d’hôpitaux, d’écoles, d’universités, la création d’emplois, le financement de projets femmes et jeunes, mais il a surtout décliné les montants alloués à tel ou tel plan. Aussi, s’il a promis la construction d’un barrage à Soubré et un chemin de fer reliant San Pedro à Touba, le candidat du changement n’a pas oublié de programmer une université dans chacune des grandes régions du pays. S’il a promis bitumer les voies reliant les différents départements, Alassane Ouattara n’a pas oublié de proposer à Bouaké, Man et Odienné par exemple, un vaste programme de reconstruction des régions détruites par la guerre. S’il a promis le bitumage des axes Guiglo-Taï et Guiglo-Tabou, le président du RDR n’en a pas moins oublié de répéter à chacune de ses sorties, la récurrence de son programme envers les populations de toute la Côte d’Ivoire : gratuité de l’école jusqu’à l’âge de 15 ans, gratuité des frais d’accouchement, revalorisation du prix d’achat des produits agricoles d’exportation, au moins à la moitié du prix à l’internationale, construction de dispensaires à tous les cinq kilomètres à la ronde du lieu d’habitation, instauration d’une Assurance maladie à mille Fcfa par mois, électrification des villages de plus de 500 habitants et fourniture des villages de moins de 500 habitants en groupes électrogènes, réhabilitation et rénovation des pompes villageoises…
En somme, un programme qui, au plan national, nécessitera des investissements de plus de dix mille milliards de francs CFA. Un chiffre certes important, mais qui est loin de faire peur au candidat Alassane Ouattara.
Un bilan probant
ADO, en effet, a fait ses preuves. Il s’est présenté devant ses compatriotes comme un homme d’expérience, crédible qui a la confiance des bailleurs de fonds. C’est tout fier de son bilan, que le candidat est allé au devant des populations qui retiennent de lui l’image d’un homme de terrain, de rigueur et de défi. Celui qui, malgré la crise économique et politique des années 90, a pu sauver la Côte d’Ivoire et le régime d’Houphouët-Boigny, voué à un déclin certain. Pendant trois ans, Alassane Ouattara n’a-t-il pas reformé l’administration en la rendant plus performante et moins budgétivore ? En trois ans, l’ancien Premier ministre a construit deux universités, une dizaine de lycées et collèges et des écoles primaires. Il a bitumé des axes routiers importants comme celui reliant Bondoukou à Bouna et obtenu le financement de la Côtière et l’axe reliant Kanawolo à Korhogo. C’est un bilan qui parle de lui-même. Le candidat a donc demandé aux populations de comparer les expériences et les bilans, tout en ayant à l’esprit ce que la Refondation a fait pour la Côte d’Ivoire en dix ans de gestion.
Candidat
du rassemblement
Ouattara, et c’est sans doute l’un de traits définitoires le plus significatif, est un rassembleur, un homme de paix et de réconciliation. Tout au long de ses discours et de ses messages, de ses rencontres privées et sectorielles, le candidat Alassane Ouattara a appelé les populations au pardon et à la réconciliation. Rien dans ce pays, ne peut se faire sans la paix, a-t-il fait savoir. Partout, il a salué le rôle des rois et chefs traditionnels pour la préservation de la cohésion nationale. Mieux, il a promis la révision de la constitution et un texte de loi pour que l’Etat soit reconnaissant envers les têtes couronnées et leur donne les moyens d’agir.
Cette tournée d’Alassane Ouattara fut aussi l’occasion pour lui, de constater que le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix dont il est le principal initiateur est une réalité tangible. Les cadres du PDCI, de l’UDPCI et du MFA se sont fondus dans les comités d’organisation afin de l’accueillir. On les a vus, se déplacer à Didiévi, Toumodi, Bondoukou, Biankouma ou à Tanda, recevoir le frère des présidents Bédié, Mabri et Anaky. On les a vus se déplacer et prendre part aux différents meetings. On a vu aussi les élus PDCI et UDPCI prendre la parole lors des meetings comme pour dire que le RHDP est loin d’être une simple vue de l’esprit. Mieux, le 24 septembre dernier, le président Bédié a accueilli sur ses terres à Daoukro, ADO et sa délégation à qui il a apporté tout son soutien. Charles Sanga