Mes chers compatriotes,
Chers amis de la Côte d’Ivoire
Au moment où nous entrons dans la nouvelle année, l’année 2010, je voudrais adresser, du fond du cœur, à tous mes frères et sœurs ainsi qu’à ceux qui vivent sur notre sol, mes vœux chaleureux de bonheur, de santé et de prospérité.
C’est l’occasion de vous redire toute l’affection que j’ai pour chacune et chacun d’entre vous, et ma solidarité avec toutes celles et tous ceux qui sont éprouvés par tant de difficultés rencontrées au quotidien. Je pense plus particulièrement aux plus démunis et aux plus défavorisés en ces périodes de fête.
De plus en plus d’Ivoiriens n’arrivent plus à faire face à leurs besoins essentiels : se nourrir, se vêtir, se soigner, se loger, se déplacer et donner une éducation à leurs enfants.
Aujourd’hui, la pauvreté prend de l’ampleur dans nos villes comme dans nos villages. C’est une menace pour la cohésion de notre pays.
Aussi, ne devons-nous pas perdre de vue que l’un des principaux défis que nous aurons à relever dans les prochains mois, sera de mettre en place une politique à même de lutter efficacement contre la pauvreté.
Les difficultés de nos concitoyens ont toujours été pour moi un sujet de préoccupation quotidienne.
Mes chers compatriotes,
Cette situation qui nous interpelle, tout comme le déclin de notre économie et le recul de notre pays, n’est pas le fruit du hasard. Elle est la conséquence de la politique qui est menée depuis plus de dix ans.
Les Ivoiriens ont le sentiment d’avoir été trompés.
Le pouvoir en place a fait aujourd’hui la preuve de son incapacité à gérer la Côte d’Ivoire.
Il n’a trouvé qu’une seule réponse aux angoisses de nos concitoyens : l’indifférence et le mépris.
Les revendications sociales de ces dernières semaines sont une illustration de l’attitude du pouvoir. Là où le dialogue aurait pu dénouer des situations difficiles, il a préféré utiliser la force.
Nous n’avons pas le droit d’être sourd aux souffrances des Ivoiriens.
Tout au contraire, nous devons faire preuve de solidarité et entendre le cri de détresse des jeunes, des moins jeunes, mais aussi des paysans, des femmes, des chefs d’entreprise qui se résume en une phrase : « Ne nous abandonnez pas à notre triste sort ! Faites quelque chose ! Il faut que ça change ! »
Il y a donc une urgence à répondre au désarroi que nos compatriotes expriment avec de plus en plus de force.
Je crois profondément qu’un autre chemin est possible pour la Côte d’ Ivoire. Des solutions existent pour rendre meilleure la vie des Ivoiriens.
C’est le sens de mon engagement.
Mes chers compatriotes,
La Côte d’Ivoire accumule, en effet, des retards dans tous les domaines. L’Afrique et le monde n’attendent pas.
Pourtant, les Ivoiriens ont hâte de reprendre en main leur destin, en choisissant en toute liberté, celui qui est capable de fixer un nouveau cap après tant d’années de crise.
Chaque report de la date des élections signifie l’aggravation des difficultés auxquelles nous sommes confrontés.
Notre pays doit pouvoir renouer maintenant avec les urnes, le processus électoral ayant enregistré des avancées remarquables.
Dès lors que les candidats à l’élection présidentielle sont connus et que la liste provisoire est affichée, il importe que la Commission Electorale Indépendante respecte le chronogramme arrêté à la dernière réunion du CPC à Ouagadougou, c`est-à-dire la tenue de l’élection présidentielle en fin février, début mars 2010.
Nous devons faire en sorte que l’élection devienne le mode normal de dévolution du pouvoir dans notre pays.
Ce que les Ivoiriens demandent aujourd’hui, après ces années de crise, c’est l’alternance dans la sérénité et dans la paix, afin qu’à l’issue d’élections transparentes, démocratiques et équitables, les perdants se retirent dans la dignité et saluent le vainqueur.
Mes chers compatriotes,
Pour aller de l’avant, nous n’avons pas d’autre choix.
Pour faire de grandes choses pour notre pays, comme cela a été le cas sous l’impulsion du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, nous devons réapprendre à vivre ensemble dans la paix et la compréhension mutuelle.
Nous devons pouvoir forger, à partir de nos atouts qui ne sont pas négligeables, une vraie nation, c`est-à-dire une famille dont nous serons, à nouveau fiers.
Unie et soudée, la Côte d’Ivoire surmontera ses difficultés du moment et retrouvera son rang en Afrique et dans le concert des nations.
Je suis convaincu que c’est ensemble que nous réussirons le changement auquel aspirent les Ivoiriens.
C’est confiant dans l’avenir de notre pays que je vous renouvelle, mes chers compatriotes, mes vœux de bonheur, de santé et de prospérité, pour vous-mêmes, ainsi que pour les membres de vos familles et tous ceux qui vous sont chers.
Bonne année 2010 à tous ! Je vous remercie
Abidjan, le 31 Décembre 2009
Dr. Alassane D. OUATTARA
Ancien Premier Ministre
Président du Rassemblement
Des Républicains (RDR)
Chers amis de la Côte d’Ivoire
Au moment où nous entrons dans la nouvelle année, l’année 2010, je voudrais adresser, du fond du cœur, à tous mes frères et sœurs ainsi qu’à ceux qui vivent sur notre sol, mes vœux chaleureux de bonheur, de santé et de prospérité.
C’est l’occasion de vous redire toute l’affection que j’ai pour chacune et chacun d’entre vous, et ma solidarité avec toutes celles et tous ceux qui sont éprouvés par tant de difficultés rencontrées au quotidien. Je pense plus particulièrement aux plus démunis et aux plus défavorisés en ces périodes de fête.
De plus en plus d’Ivoiriens n’arrivent plus à faire face à leurs besoins essentiels : se nourrir, se vêtir, se soigner, se loger, se déplacer et donner une éducation à leurs enfants.
Aujourd’hui, la pauvreté prend de l’ampleur dans nos villes comme dans nos villages. C’est une menace pour la cohésion de notre pays.
Aussi, ne devons-nous pas perdre de vue que l’un des principaux défis que nous aurons à relever dans les prochains mois, sera de mettre en place une politique à même de lutter efficacement contre la pauvreté.
Les difficultés de nos concitoyens ont toujours été pour moi un sujet de préoccupation quotidienne.
Mes chers compatriotes,
Cette situation qui nous interpelle, tout comme le déclin de notre économie et le recul de notre pays, n’est pas le fruit du hasard. Elle est la conséquence de la politique qui est menée depuis plus de dix ans.
Les Ivoiriens ont le sentiment d’avoir été trompés.
Le pouvoir en place a fait aujourd’hui la preuve de son incapacité à gérer la Côte d’Ivoire.
Il n’a trouvé qu’une seule réponse aux angoisses de nos concitoyens : l’indifférence et le mépris.
Les revendications sociales de ces dernières semaines sont une illustration de l’attitude du pouvoir. Là où le dialogue aurait pu dénouer des situations difficiles, il a préféré utiliser la force.
Nous n’avons pas le droit d’être sourd aux souffrances des Ivoiriens.
Tout au contraire, nous devons faire preuve de solidarité et entendre le cri de détresse des jeunes, des moins jeunes, mais aussi des paysans, des femmes, des chefs d’entreprise qui se résume en une phrase : « Ne nous abandonnez pas à notre triste sort ! Faites quelque chose ! Il faut que ça change ! »
Il y a donc une urgence à répondre au désarroi que nos compatriotes expriment avec de plus en plus de force.
Je crois profondément qu’un autre chemin est possible pour la Côte d’ Ivoire. Des solutions existent pour rendre meilleure la vie des Ivoiriens.
C’est le sens de mon engagement.
Mes chers compatriotes,
La Côte d’Ivoire accumule, en effet, des retards dans tous les domaines. L’Afrique et le monde n’attendent pas.
Pourtant, les Ivoiriens ont hâte de reprendre en main leur destin, en choisissant en toute liberté, celui qui est capable de fixer un nouveau cap après tant d’années de crise.
Chaque report de la date des élections signifie l’aggravation des difficultés auxquelles nous sommes confrontés.
Notre pays doit pouvoir renouer maintenant avec les urnes, le processus électoral ayant enregistré des avancées remarquables.
Dès lors que les candidats à l’élection présidentielle sont connus et que la liste provisoire est affichée, il importe que la Commission Electorale Indépendante respecte le chronogramme arrêté à la dernière réunion du CPC à Ouagadougou, c`est-à-dire la tenue de l’élection présidentielle en fin février, début mars 2010.
Nous devons faire en sorte que l’élection devienne le mode normal de dévolution du pouvoir dans notre pays.
Ce que les Ivoiriens demandent aujourd’hui, après ces années de crise, c’est l’alternance dans la sérénité et dans la paix, afin qu’à l’issue d’élections transparentes, démocratiques et équitables, les perdants se retirent dans la dignité et saluent le vainqueur.
Mes chers compatriotes,
Pour aller de l’avant, nous n’avons pas d’autre choix.
Pour faire de grandes choses pour notre pays, comme cela a été le cas sous l’impulsion du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, nous devons réapprendre à vivre ensemble dans la paix et la compréhension mutuelle.
Nous devons pouvoir forger, à partir de nos atouts qui ne sont pas négligeables, une vraie nation, c`est-à-dire une famille dont nous serons, à nouveau fiers.
Unie et soudée, la Côte d’Ivoire surmontera ses difficultés du moment et retrouvera son rang en Afrique et dans le concert des nations.
Je suis convaincu que c’est ensemble que nous réussirons le changement auquel aspirent les Ivoiriens.
C’est confiant dans l’avenir de notre pays que je vous renouvelle, mes chers compatriotes, mes vœux de bonheur, de santé et de prospérité, pour vous-mêmes, ainsi que pour les membres de vos familles et tous ceux qui vous sont chers.
Bonne année 2010 à tous ! Je vous remercie
Abidjan, le 31 Décembre 2009
Dr. Alassane D. OUATTARA
Ancien Premier Ministre
Président du Rassemblement
Des Républicains (RDR)