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Sport Publié le jeudi 31 décembre 2009 | Fraternité Matin

Can 2010 : DROGBA mise sur la solidarité des éléphants

Les yeux rivés sur le triomphe à la Can 2010, Didier Drogba sait que le chemin est parsemé d’embûches. D’autant que le statut de favoris des Eléphants en rajoute à la difficulté dans une compétition où l’équilibre des forces est de plus en plus une évidence. «Tout le monde considère notre équipe comme l’une des meilleures en Afrique avec l’Egypte. Ce qui nous vaut une terrible adversité à chacun de nos matches. On vit ça aussi en club», a-t-il avoué, hier, en conférence de presse.

Dans ce contexte, plus que le talent individuel comme argument de la victoire, en terre angolaise, il faudra la conjugaison des efforts. Ceux de joueurs mais également des supporters. Ça devrait être un atout supplémentaire pour les Eléphants qui, selon les termes du «capi», «ont suffisamment mûri pour soutenir la contradiction dans ce genre de compétition avec l’objectif de la gagner».

Voilà pourquoi, il ne veut pas se focaliser sur l’absence de N’Dri Romaric, malgré ce que cela comporte comme conséquences. «On est tous déçus de l’absence de Romaric, qui est un pion essentiel de l’équipe. C’est vrai qu’il va nous manquer. On espère de tout cœur qu’il va nous rejoindre pour le Mondial», dixit l’attaquant de Chelsea. avant de poursuivre : «nous avons un entraîneur qui est notre leader. Et nous devons suivre ses décisions. Nous avons un objectif qui est de remporter la coupe. C’est une affaire de groupe, d’une nation et non de personne. On sait que «Roma» va nous manquer, mais on essaie de ne pas polémiquer sur cette absence. Mais plutôt de rester concentrés».

A quelques jours de la Can, Didier Drogba se garde de faire une promesse solennelle aux Ivoiriens dans l’optique d’une victoire, tout comme le sélectionneur, Vahid Halilhodzic, très mesuré sur la question. En revanche, la terreur des défenses anglaises et européennes se félicite de sa condition physique. «Je n’arrive pas dans les mêmes conditions qu’en 2006 et 2008 où je suis arrivé blessé. En 2008, je me suis fait opérer et dix jours après j’étais avec le reste du groupe au Koweit pour préparer la Can. Aujourd’hui, Dieu merci, ça va. Physiquement, je me sens bien». Un clin d’œil du destin, certainement, pour une génération, pratiquement sur la fin, et qui tient, à tout prix, à maculer un palmarès tristement vierge.

Martial Galé
Auteur de cet article: Martial Galé
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