La blessure de Didier Drogba à la cheville jette un coup de froid dans le groupe des Eléphants. En attendant que la période d’indisponibilité du capitaine des Eléphants soit révélée, tout le monde croise les doigts. Lors de la conférence de presse qu’il a animée hier au Golf hôtel, Vahid Halilhodzic a abordé le sujet.
Il faut appeler un chat, un chat. Vahid Halilhodzic n’est pas serein à dix petits jours de la Can angolaise. Son serial buteur, Didier Drogba, arrivé de Londres au petit matin du mardi, ne se porte pas bien. « La fierté nationale » souffre de la cheville droite et n’a pu prendre part à la séance d’entraînement collective hier matin au stade Houphouët-Boigny. Conscient des frayeurs que pourraient entraîner un forfait de dernière minute de sa principale arme offensive, le technicien franco-bosniaque croise les doigts et n’entend prendre aucun risque. Entre temps, Didier Drogba est aux soins. Vahid révèle : « J’ai peur pour Didier. Il est engagé sur plusieurs tableaux et a beaucoup d’ambitions. L’autre jour, nous avons discuté. Il veut tout gagner or son état de fraîcheur est important. Le problème est qu’il joue un petit peu trop. Didier a pris un coup au tendon de sa jambe gauche. Il faut faire très attention car son tendon s’enfle. Il a un traitement spécial. Je suis inquiet… Sanogo, qui a le même profil que lui, est aussi blessé. En pivot, en puissance, dans le jeu aérien, il est intéressant. En cas de défection de Drogba, malheureusement, il n’y a personne. On verra avec Dindane… ». Abordant la préparation de son équipe, Vahid Halilhodzic lâche : « Depuis lundi, nous avons commencé un cycle de régénération. Au Ghana, les Eléphants avaient bien commencé mais avaient mal terminé. Nous voulons donc régénérer les organismes des joueurs et travailler leur musculation afin qu’ils tiennent le coup physiquement durant la Can. Nous partons en Tanzanie, samedi. Pourquoi la Tanzanie ? La Fédération de ce pays organise tout et ce sera gratuit. Cela est toujours intéressant. C’est en tout cas ce que les dirigeants ivoiriens me disent. La Tanzanie a aussi le même climat et la même hauteur que la ville de Cabinda. Je suis allé avec Idriss Diallo pour voir l’hôtel et le terrain. Les conditions sont très bonnes pour notre stage de quelques jours. Nous jouerons contre la Tanzanie à 19h30 le lundi 4 janvier et le jeudi 7 contre le Rwanda. J’avais souhaité jouer aussi la Zambie ou le Kenya mais cela n’a pu se faire… », a expliqué coach Vahid. Se prononçant sur l’affaire N’Dri Koffi Romaric, le sélectionneur national s’est voulu sincère. « J’aime beaucoup Romaric. J’ai discuté avec lui. Il est candidat pour le Mondial. Il s’est éliminé tout seul de la Can. Contrairement à ce que vous pouvez penser, nous ne sommes pas fâchés. Je regrette aussi que Cissé Sékou qui m’a sauvé au début des éliminatoires ou que Doumbia Seydou, meilleur buteur de Suisse, soient absents sur ma liste », a-t-il confié. Vahid Halilhodzic a également expliqué que ses joueurs ne passeront pas les fêtes de fin d’année en famille. Et il donne ses raisons. « Il y aura encore Noël et les Réveillons mais peut être qu’il n’y aura plus de Can. Cette fois, cette génération veut gagner et pour cela, il faut des sacrifices… ». Pour finir, l’entraîneur des Eléphants n’entend pas démissionner en cas d’échec en Angola. « Pourquoi démissionner ? Parce que je n’aurais pas remporté la Can ? Et vous penserez que ce serait de ma faute ? Je n’ai pas qualifié l’équipe pour le Mondial et laisser ma place à quelqu’un d’autre… ».
Guy-Florentin Yaméogo
Il faut appeler un chat, un chat. Vahid Halilhodzic n’est pas serein à dix petits jours de la Can angolaise. Son serial buteur, Didier Drogba, arrivé de Londres au petit matin du mardi, ne se porte pas bien. « La fierté nationale » souffre de la cheville droite et n’a pu prendre part à la séance d’entraînement collective hier matin au stade Houphouët-Boigny. Conscient des frayeurs que pourraient entraîner un forfait de dernière minute de sa principale arme offensive, le technicien franco-bosniaque croise les doigts et n’entend prendre aucun risque. Entre temps, Didier Drogba est aux soins. Vahid révèle : « J’ai peur pour Didier. Il est engagé sur plusieurs tableaux et a beaucoup d’ambitions. L’autre jour, nous avons discuté. Il veut tout gagner or son état de fraîcheur est important. Le problème est qu’il joue un petit peu trop. Didier a pris un coup au tendon de sa jambe gauche. Il faut faire très attention car son tendon s’enfle. Il a un traitement spécial. Je suis inquiet… Sanogo, qui a le même profil que lui, est aussi blessé. En pivot, en puissance, dans le jeu aérien, il est intéressant. En cas de défection de Drogba, malheureusement, il n’y a personne. On verra avec Dindane… ». Abordant la préparation de son équipe, Vahid Halilhodzic lâche : « Depuis lundi, nous avons commencé un cycle de régénération. Au Ghana, les Eléphants avaient bien commencé mais avaient mal terminé. Nous voulons donc régénérer les organismes des joueurs et travailler leur musculation afin qu’ils tiennent le coup physiquement durant la Can. Nous partons en Tanzanie, samedi. Pourquoi la Tanzanie ? La Fédération de ce pays organise tout et ce sera gratuit. Cela est toujours intéressant. C’est en tout cas ce que les dirigeants ivoiriens me disent. La Tanzanie a aussi le même climat et la même hauteur que la ville de Cabinda. Je suis allé avec Idriss Diallo pour voir l’hôtel et le terrain. Les conditions sont très bonnes pour notre stage de quelques jours. Nous jouerons contre la Tanzanie à 19h30 le lundi 4 janvier et le jeudi 7 contre le Rwanda. J’avais souhaité jouer aussi la Zambie ou le Kenya mais cela n’a pu se faire… », a expliqué coach Vahid. Se prononçant sur l’affaire N’Dri Koffi Romaric, le sélectionneur national s’est voulu sincère. « J’aime beaucoup Romaric. J’ai discuté avec lui. Il est candidat pour le Mondial. Il s’est éliminé tout seul de la Can. Contrairement à ce que vous pouvez penser, nous ne sommes pas fâchés. Je regrette aussi que Cissé Sékou qui m’a sauvé au début des éliminatoires ou que Doumbia Seydou, meilleur buteur de Suisse, soient absents sur ma liste », a-t-il confié. Vahid Halilhodzic a également expliqué que ses joueurs ne passeront pas les fêtes de fin d’année en famille. Et il donne ses raisons. « Il y aura encore Noël et les Réveillons mais peut être qu’il n’y aura plus de Can. Cette fois, cette génération veut gagner et pour cela, il faut des sacrifices… ». Pour finir, l’entraîneur des Eléphants n’entend pas démissionner en cas d’échec en Angola. « Pourquoi démissionner ? Parce que je n’aurais pas remporté la Can ? Et vous penserez que ce serait de ma faute ? Je n’ai pas qualifié l’équipe pour le Mondial et laisser ma place à quelqu’un d’autre… ».
Guy-Florentin Yaméogo
