Une partie de la commune du Plateau, depuis près de dix (10) ans, est occupée par une catégorie de jeunes ivoiriens. Ces derniers exercent à cet endroit, diverses activités qui leur rapportent beaucoup d`argent mais qui nuisent à la population et aux autorités de cette cité. Malheureusement, rien n`a changé à cette situation qui ne profite qu`aux seuls maîtres des lieux et dans une certaine mesure, au pouvoir en place. Si rien n`est fait donc le pire pourrait se produire un jour au Plateau.
La ruée des commerçants
Dans ce marché très concentré et prisé par les commerçants, on y trouve tout. Ce site procure beaucoup d`argent aux sorbonnards, selon une source proche du conseil municipal. Qui indique que ce sont ces derniers qui prélèvent les taxes sur cet espace. Chaque matin, les tenanciers de maquis, les vendeurs d`habits, de médicaments, de cassettes, de Cd, d`appareils électroménagers, les coiffeurs bref chaque box doit payer son ticket à cette nouvelle "mairie" logée au cœur du Plateau. Ce sont, 100 francs pour certains, 200 francs pour d`autres et 300 francs pour d`autres encore. Selon nos sources, C`est environ la somme de 4 millions par jour que les sorbonnards collectent. Un véritable manque à gagner pour le maire Akossi Bendjo dont les agents sont indésirables sur le site. Car toujours selon cette même source, si l`endroit n`avait pas été illégalement occupé, la mairie l`aurait mieux exploité en triplant ce budget qui va dans la poche des supporteurs du chef de l`Etat. " La conséquence de cette action est que des commerçants fuient les autres centres légaux pour s`installer à la Sorbonne tout simplement parce que les tickets coûtent moins cher. " nous a dit un jeune du Plateau. Certains agents de la mairie, pour leur part, n`ont pas accepté de se prononcer officiellement sur cette affaire de peur d`essuyer la colère des sorbonnards. " Plusieurs fois, ils ont menacé de tout casser ici " a révélé un travailleur mais sous le sceau de la confidentialité. Les commerçants, quant à eux, ont refusé de dire ne serait ce qu`un seul mot sur cette question " Pardon, ne mets pas du sable dans mon attiéké " a lancé le premier que nous avons approché. Comme on le voit, c`est un sujet tabou au Plateau. En parler, c`est exposer son travail et sa vie. Le maire, lui, a courageusement accepté de prendre ses responsabilités en mettant sur la place publique ce dossier.
Les démarches du conseil municipal
Face à ce problème, Akossi Bendjo et son conseil municipal ont pris la décision de rétablir l`ordre et de mettre fin à cette anarchie. C`est ainsi que le 27 mars 2008, ses collaborateurs, en son nom, ont lancé une vaste opération de sécurisation de la Sorbonne sur la base des arrêtés N° 006, 007, 008 et 009 qui interdisaient sur toute l`étendue de la commune, les activités susceptibles d`empêcher son développement. La mairie, dans son intervention, s`est toujours, selon les personnes interrogées sur ce problème, appuyée sur les résultats d`une enquête de l`Office national de la protection civile le 11 mars 2008. Les conclusions des investigations font état de ce que la Sorbonne représente de graves dangers pour les populations. La structure a même noté des risques d`incendie et d`explosion. Malheureusement, l`initiative n`a pu aboutir par la faute de certaines autorités.
Le rôle joué par le pouvoir
Le ministre de l`Intérieur, Désiré Tagro, s`est saisi de l`affaire au moment où le maire du Plateau s`apprêtait à mettre à exécution son plan. De réunion en réunion, Akossi Bendjo s`est vu obligé, à en croire notre source, de baisser les bras devant la volonté du ministre de l`Intérieur de surseoir à sa décision. Pendant ce temps, dans les communes, les autres maires procédaient au déguerpissement des commerçants installés sur les trottoirs. Quand les sorbonnards, eux, n`étaient pas inquiétés. Mieux, ces derniers ont même bénéficié et continuent de bénéficier du soutien du chef de l`Etat. La preuve, c`est à la Sorbonne que le président Gbagbo s`arrête pour prendre son bain de foule. Quand le site a brûlé, Gbagbo, en se rendant à son bureau, a fait une escale pour réconforter " ses petits ". C`est donc au regard de toutes ces " bénédictions" que ces jeunes à la solde du pouvoir se sont installés faisant de cet endroit une propriété privée
Occupation des 60 logements
L`immeuble planté au centre de la Sorbonne est désormais un bien des supporters de Gbagbo. Ils y sont installés et mènent de multiples activités dont certaines sont contraires au respect de bonnes moeurs. En dehors des cassettes pornographiques et des aphrodisiaques qu`on y expose et qui se vendent comme de petits pains, des rumeurs qui restent à vérifier indiquent que la nuit tombée, cet espace est pris d`assaut cette fois par des noctambules qui ne se gênent pas de le transformer en un hôtel de passe, un lieu de drogue, toujours selon les rumeurs. Sans compter les odeurs, la saleté et les bruits qui font fuir les voisins. Du fait des commerçants, à en croire notre informateur, qui ont installé dans chaque compartiment des réfrigérateurs, des congélateurs pour mieux conserver les aliments. " Faites un tour à cet endroit la nuit et vous verrez qu`il est habité " nous a fait savoir un proche de la mairie. Malheureusement, tout cela se passe dans l`indifférence totale des autorités qui oublient peut-être que la Sorbonne est en train de ternir dangereusement l`image du Plateau : la vitrine du pays.
DJE KM
La ruée des commerçants
Dans ce marché très concentré et prisé par les commerçants, on y trouve tout. Ce site procure beaucoup d`argent aux sorbonnards, selon une source proche du conseil municipal. Qui indique que ce sont ces derniers qui prélèvent les taxes sur cet espace. Chaque matin, les tenanciers de maquis, les vendeurs d`habits, de médicaments, de cassettes, de Cd, d`appareils électroménagers, les coiffeurs bref chaque box doit payer son ticket à cette nouvelle "mairie" logée au cœur du Plateau. Ce sont, 100 francs pour certains, 200 francs pour d`autres et 300 francs pour d`autres encore. Selon nos sources, C`est environ la somme de 4 millions par jour que les sorbonnards collectent. Un véritable manque à gagner pour le maire Akossi Bendjo dont les agents sont indésirables sur le site. Car toujours selon cette même source, si l`endroit n`avait pas été illégalement occupé, la mairie l`aurait mieux exploité en triplant ce budget qui va dans la poche des supporteurs du chef de l`Etat. " La conséquence de cette action est que des commerçants fuient les autres centres légaux pour s`installer à la Sorbonne tout simplement parce que les tickets coûtent moins cher. " nous a dit un jeune du Plateau. Certains agents de la mairie, pour leur part, n`ont pas accepté de se prononcer officiellement sur cette affaire de peur d`essuyer la colère des sorbonnards. " Plusieurs fois, ils ont menacé de tout casser ici " a révélé un travailleur mais sous le sceau de la confidentialité. Les commerçants, quant à eux, ont refusé de dire ne serait ce qu`un seul mot sur cette question " Pardon, ne mets pas du sable dans mon attiéké " a lancé le premier que nous avons approché. Comme on le voit, c`est un sujet tabou au Plateau. En parler, c`est exposer son travail et sa vie. Le maire, lui, a courageusement accepté de prendre ses responsabilités en mettant sur la place publique ce dossier.
Les démarches du conseil municipal
Face à ce problème, Akossi Bendjo et son conseil municipal ont pris la décision de rétablir l`ordre et de mettre fin à cette anarchie. C`est ainsi que le 27 mars 2008, ses collaborateurs, en son nom, ont lancé une vaste opération de sécurisation de la Sorbonne sur la base des arrêtés N° 006, 007, 008 et 009 qui interdisaient sur toute l`étendue de la commune, les activités susceptibles d`empêcher son développement. La mairie, dans son intervention, s`est toujours, selon les personnes interrogées sur ce problème, appuyée sur les résultats d`une enquête de l`Office national de la protection civile le 11 mars 2008. Les conclusions des investigations font état de ce que la Sorbonne représente de graves dangers pour les populations. La structure a même noté des risques d`incendie et d`explosion. Malheureusement, l`initiative n`a pu aboutir par la faute de certaines autorités.
Le rôle joué par le pouvoir
Le ministre de l`Intérieur, Désiré Tagro, s`est saisi de l`affaire au moment où le maire du Plateau s`apprêtait à mettre à exécution son plan. De réunion en réunion, Akossi Bendjo s`est vu obligé, à en croire notre source, de baisser les bras devant la volonté du ministre de l`Intérieur de surseoir à sa décision. Pendant ce temps, dans les communes, les autres maires procédaient au déguerpissement des commerçants installés sur les trottoirs. Quand les sorbonnards, eux, n`étaient pas inquiétés. Mieux, ces derniers ont même bénéficié et continuent de bénéficier du soutien du chef de l`Etat. La preuve, c`est à la Sorbonne que le président Gbagbo s`arrête pour prendre son bain de foule. Quand le site a brûlé, Gbagbo, en se rendant à son bureau, a fait une escale pour réconforter " ses petits ". C`est donc au regard de toutes ces " bénédictions" que ces jeunes à la solde du pouvoir se sont installés faisant de cet endroit une propriété privée
Occupation des 60 logements
L`immeuble planté au centre de la Sorbonne est désormais un bien des supporters de Gbagbo. Ils y sont installés et mènent de multiples activités dont certaines sont contraires au respect de bonnes moeurs. En dehors des cassettes pornographiques et des aphrodisiaques qu`on y expose et qui se vendent comme de petits pains, des rumeurs qui restent à vérifier indiquent que la nuit tombée, cet espace est pris d`assaut cette fois par des noctambules qui ne se gênent pas de le transformer en un hôtel de passe, un lieu de drogue, toujours selon les rumeurs. Sans compter les odeurs, la saleté et les bruits qui font fuir les voisins. Du fait des commerçants, à en croire notre informateur, qui ont installé dans chaque compartiment des réfrigérateurs, des congélateurs pour mieux conserver les aliments. " Faites un tour à cet endroit la nuit et vous verrez qu`il est habité " nous a fait savoir un proche de la mairie. Malheureusement, tout cela se passe dans l`indifférence totale des autorités qui oublient peut-être que la Sorbonne est en train de ternir dangereusement l`image du Plateau : la vitrine du pays.
DJE KM