Certains intellectuels estiment que les modèles, génétiquement doués pour enfiler les fringues de designer et défiler sur les podiums ne sont pas très intelligents et encore moins les meilleurs écrivains. Mais la prestigieuse université américaine de Princeton veut prouver le contraire. Elle a provoqué un tollé général avec son nouveau cours lancé le printemps dernier: "Mémoires de mannequins : le parcours et histoires de vie des mannequins internationaux”. Accusée par sa rivale Harvard de faire dans la pop culture, l`université se défend en affirmant que le cours “explore les témoignages écrits des femmes américaines, africaines et asiatiques dans l`industrie de la mode comme un point de départ à une réflexion sur la race, le genre et la classe.” Qui sait ? Ce cours servira peut-être à changer l`image des mannequins ou simplement à apprécier des personnalités éclipsées par des bouts de tissu. Parmi les biographies choisies, celles écrites par le top model soudanais Alek Wek et la somalienne Waris Dirie. Les mannequins d`aujourd`hui ont maintenant des carrières autres que sur les podiums, certains comme Alek Wek, Waris Dirie et Irina Pantaeva sont aussi des auteurs accomplis. Cerise sur le gâteau : leurs œuvres font l`objet d`un cours dans la prestigieuse université américaine de Princeton. Ce printemps, l`université a inauguré un nouveau cours dans son département de littérature comparative et d`études afro-américaines : "Mémoires de mannequins : parcours et histoires de vie de mannequins internationaux." Un cours basé sur les mémoires écrits par des mannequins et autres personnalités de la mode. Depuis l`annonce de ce cours, plusieurs médias ont critiqué l`université, surtout son rival historique Harvard qui pense que l`université fait dans la pop culture pour attirer des élèves de littérature moderne. Ce qui est un véritable procès d`intention quand on sait que à Harvard, on étudie The Wire, une série à succès sur la criminalité à Baltimore
Renaud Djatchi
Source Grioo.com
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