Après avoir sillonné toutes les communes d’Abidjan, peu après minuit jusqu’au petit matin du 1er janvier 2010, le ministre de l’Intérieur, M. Désiré Assignini Tagro, s’est dit très satisfait du dispositif sécuritaire déployé par la police nationale et qui a permis aux populations d’Abidjan de célébrer la Saint Sylvestre en toute quiétude. Un dispositif performant qui, selon le premier responsable de la sécurité intérieure du pays, se traduit par le niveau nettement amélioré de l’indice de sécurité enregistré cette nuit-là. En dehors de quelques accrochages entre fêtards très vite maîtrisés et autres petits larcins signalés çà et là, il n’a été enregistré cette nuit-là sur le territoire d’Abidjan, aucune attaque de domicile ou de commerce, encore moins un braquage de véhicule.
Avant de commencer sa tournée, le ministre de l’Intérieur, en pareille circonstance chaque année, a, depuis le Pc-radio à la préfecture de police, livré, à minuit, son message de fin d’année et ses vœux de 2010 aux policiers. Un message constellé d’importantes déclarations (voir encadré). Accompagné du directeur général de police (Dgpn), le contrôleur général Brédou M’Bia, et de tous ses proches collaborateurs, le ministre Tagro, sans avoir préalablement établi son itinéraire, est allé à la découverte du travail des policiers sur le terrain. Il a, de ce fait, parcouru pratiquement toutes les communes. Du Plateau à Bingerville, en passant par Cocody, il s’est rendu à Abobo, Yopougon et Adjamé, avant de terminer sa ronde dans le Sud au district de Port-Bouët.
Partout où il est passé, Désiré Tagro et sa délégation ont constaté que les agents étaient à leurs postes respectifs et les consignes de sécurisation données par le Dgpn étaient scrupuleusement respectées. Sans aucunement faire obstacle à la libre circulation des personnes, les agents procédaient systématiquement au contrôle et à la fouille de tout véhicule ayant à son bord plus de deux personnes.
En plus des grandes artères et autres endroits criminogènes très bien bouclés, les lieux de culte, les débits de boisson et autres endroits de grande affluence faisaient l’objet d’une présence impressionnante et dissuasive de policiers. Le cortège du ministre aussi impressionnant que rassurant lui-même, avait vraiment les faveurs des populations sorties massivement. Le cortège était applaudi partout.
Une adhésion de la foule qui a atteint son paroxysme au quartier « Derrière rails » d’Abobo. Au terminus 51, endroit de très grande affluence, le ministre, voulant communier avec les fêtards, a pris un véritable bain de foule, mettant à rude épreuve sa garde rapprochée qui a eu du mal à contenir tous les hommes et femmes qui voulaient à leur manière exprimer leur joie de voir le ministre Tagro parmi eux dans ce quartier de triste renommée et lui souhaiter la « bonne année ». Au cours de sa tournée, le ministre, bien que globalement satisfait du travail, a eu à déplorer quelques insuffisances.
C’est le cas au carrefour de la Riviera 2 où par rapport à l’affluence, les agents étaient en effectif réduit. C’est aussi le cas à Abobo, où malgré les notes de service, il a été constaté que des éléments utilisaient encore de vieux pneus et autres matériaux indécents pour ériger les barrages sur l’artère principale. Une violation de consignes pour laquelle le préfet de police, présent, entend prendre des sanctions contre les auteurs. A Yopougon, le ministre a vivement félicité le chef du district 3, le commissaire Tiagnéré Jean-Louis, dont le dispositif s’est particulièrement distingué.
Faisant, à Port-Bouët, le point de sa tournée, le ministre Désiré Tagro a fait savoir ce qui suit : « Nous avons respecté la tradition des patrouilles que nous avons instituées nous-mêmes. Notre objectif est que les Ivoiriens fêtent en toute quiétude. Nous veillons à ce que nos agents ne soient pas eux-mêmes en fête et qu’ils rassurent les populations ».
Landry Kohon
Avant de commencer sa tournée, le ministre de l’Intérieur, en pareille circonstance chaque année, a, depuis le Pc-radio à la préfecture de police, livré, à minuit, son message de fin d’année et ses vœux de 2010 aux policiers. Un message constellé d’importantes déclarations (voir encadré). Accompagné du directeur général de police (Dgpn), le contrôleur général Brédou M’Bia, et de tous ses proches collaborateurs, le ministre Tagro, sans avoir préalablement établi son itinéraire, est allé à la découverte du travail des policiers sur le terrain. Il a, de ce fait, parcouru pratiquement toutes les communes. Du Plateau à Bingerville, en passant par Cocody, il s’est rendu à Abobo, Yopougon et Adjamé, avant de terminer sa ronde dans le Sud au district de Port-Bouët.
Partout où il est passé, Désiré Tagro et sa délégation ont constaté que les agents étaient à leurs postes respectifs et les consignes de sécurisation données par le Dgpn étaient scrupuleusement respectées. Sans aucunement faire obstacle à la libre circulation des personnes, les agents procédaient systématiquement au contrôle et à la fouille de tout véhicule ayant à son bord plus de deux personnes.
En plus des grandes artères et autres endroits criminogènes très bien bouclés, les lieux de culte, les débits de boisson et autres endroits de grande affluence faisaient l’objet d’une présence impressionnante et dissuasive de policiers. Le cortège du ministre aussi impressionnant que rassurant lui-même, avait vraiment les faveurs des populations sorties massivement. Le cortège était applaudi partout.
Une adhésion de la foule qui a atteint son paroxysme au quartier « Derrière rails » d’Abobo. Au terminus 51, endroit de très grande affluence, le ministre, voulant communier avec les fêtards, a pris un véritable bain de foule, mettant à rude épreuve sa garde rapprochée qui a eu du mal à contenir tous les hommes et femmes qui voulaient à leur manière exprimer leur joie de voir le ministre Tagro parmi eux dans ce quartier de triste renommée et lui souhaiter la « bonne année ». Au cours de sa tournée, le ministre, bien que globalement satisfait du travail, a eu à déplorer quelques insuffisances.
C’est le cas au carrefour de la Riviera 2 où par rapport à l’affluence, les agents étaient en effectif réduit. C’est aussi le cas à Abobo, où malgré les notes de service, il a été constaté que des éléments utilisaient encore de vieux pneus et autres matériaux indécents pour ériger les barrages sur l’artère principale. Une violation de consignes pour laquelle le préfet de police, présent, entend prendre des sanctions contre les auteurs. A Yopougon, le ministre a vivement félicité le chef du district 3, le commissaire Tiagnéré Jean-Louis, dont le dispositif s’est particulièrement distingué.
Faisant, à Port-Bouët, le point de sa tournée, le ministre Désiré Tagro a fait savoir ce qui suit : « Nous avons respecté la tradition des patrouilles que nous avons instituées nous-mêmes. Notre objectif est que les Ivoiriens fêtent en toute quiétude. Nous veillons à ce que nos agents ne soient pas eux-mêmes en fête et qu’ils rassurent les populations ».
Landry Kohon
