Unique arbitre ivoirien de la Can Angola 2010, Doué Noumandiez s`est livré, volontiers, à nos questions. Au nom de ses pairs de la Fif, il entend tout mettre en œuvre pour représenter dignement la Côte d`Ivoire.
Pour les 4e fois consécutives, vous avez été élu meilleur sifflet ivoirien. Quel est votre secret ?
Il n`y a pas de secret en tant que tel. C`est le suffrage des différents collèges qui désignent le meilleur arbitre. Pour ma part, j`essaie de travailler pour donner le meilleur de moi-même à chaque match pendant toute la saison. Et Dieu merci, cela fait quatre fois d`affilée que je remporte le titre de meilleur arbitre. Je ne peux que ressentir du plaisir.
C`est aussi un grand défi…
Oui, ça fait plaisir. Mais c`est en même temps un grand défi. Parce que, comme on le dit, le plus difficile, ce n`est pas d`être le meilleur, mais de pouvoir le rester. Je continuerai de me battre car les autres aussi me bousculent derrière. Il y a même un jeune qui a été nominé. Cela veut dire qu`ils se battent pour remonter la pente. Chaque fois que je sors, je suis attendu. Toutes mes erreurs sont décuplées, sont multipliées par "X". C`est pareil pour les critiques. C`est vous dire que c`est toujours un défi. Mais ça fait plaisir.
Vous êtes à la fois pharmacien et arbitre. Comment vous vous y prenez pour concilier ces deux métiers ?
L`un dans l`autre, ce ne pas difficile d`exercer les deux métiers. Etre pharmacien est une profession libérale. Ce qui fait que j`ai suffisamment de temps pour me consacrer à l`arbitrage. J`arrive à gérer les deux. En fonction de mes programmes des matches locaux et internationaux. Je trouve également le temps pour mon officine où j`ai un assistant qui me supplée valablement. Nous sommes toujours en contact. Et j`y vais quand je peux.
Vous serez le seul arbitre ivoirien à la Can Angola 2010. Une grosse responsabilité…
C`est une responsabilité énorme. C`est un grand honneur mais en même temps un grand défi, comme je l`ai dit. Parce que la Can, c`est le plus grand rendez-vous du football africain. Toutes les caméras, tous les regards, tous les spectateurs et téléspectateurs auront les yeux braqués sur moi. C`est un gros challenge pas pour moi seul mais pour l`arbitrage ivoirien surtout. Surtout que nous sommes décriés à tort. Grâce à Dieu, je serai en Angola pour relever le défi.
Est-ce que vous vous y attendiez?
S`y attendre… (Il hésite un instant). En fait, pas qu`on s`y attend. Mais je travaille pour me donner le maximum de chance pour y être. Il y a 53 pays en Afrique avec un nombre incalculable d`arbitres parmi lesquels on ne choisit que seize arbitres de champ. En tout cas, j`ai tout donné, chaque fois que l`occasion s`est présentée, pour donner le meilleur de moi-même. Et Dieu merci, mes efforts ont été récompensés. Et j`ai réussi à rentrer dans ce cercle fermé.
Comment préparez-vous ce grand rendez-vous du football africain ?
La préparation, elle est à tous les niveaux : psychologique, mental et surtout physique. Je m`entraîne beaucoup. Et je récupère beaucoup. Parce qu`il faut y arriver en très bonne condition physique. Je viens d`officier un match (ndlr, match amical Jca-Asco le 29 décembre dernier à 9 h au stade Robert Champroux). Après le travail tactique, technique, physique sur le terrain, il faut être sur le terrain. C`est dans ce cadre-là que je viens d`officier ce match sous le soleil. Ce, pour travailler dans diverses conditions pour me jauger et corriger ce qui ne va pas pour arriver en pleine forme et au top niveau au moment de la Can.
Vous serez à la Can certes. Mais vous avez en point de mire le Mondial 2014…
Oui parce que les arbitres du Mondial 2010 sont sélectionnés depuis maintenant un an et demi et ils sont suivis par la Fifa. Je vais donc continuer à travailler pour faire partie de ceux de 2014.
Un mot à l`endroit de vos cadets…
Je voudrais leur dire tout simplement que seuls le travail et l`effort payent. Parce que nous ne sommes pas moins bons que les autres.
Interview réalisée par Eugène Djabia
Pour les 4e fois consécutives, vous avez été élu meilleur sifflet ivoirien. Quel est votre secret ?
Il n`y a pas de secret en tant que tel. C`est le suffrage des différents collèges qui désignent le meilleur arbitre. Pour ma part, j`essaie de travailler pour donner le meilleur de moi-même à chaque match pendant toute la saison. Et Dieu merci, cela fait quatre fois d`affilée que je remporte le titre de meilleur arbitre. Je ne peux que ressentir du plaisir.
C`est aussi un grand défi…
Oui, ça fait plaisir. Mais c`est en même temps un grand défi. Parce que, comme on le dit, le plus difficile, ce n`est pas d`être le meilleur, mais de pouvoir le rester. Je continuerai de me battre car les autres aussi me bousculent derrière. Il y a même un jeune qui a été nominé. Cela veut dire qu`ils se battent pour remonter la pente. Chaque fois que je sors, je suis attendu. Toutes mes erreurs sont décuplées, sont multipliées par "X". C`est pareil pour les critiques. C`est vous dire que c`est toujours un défi. Mais ça fait plaisir.
Vous êtes à la fois pharmacien et arbitre. Comment vous vous y prenez pour concilier ces deux métiers ?
L`un dans l`autre, ce ne pas difficile d`exercer les deux métiers. Etre pharmacien est une profession libérale. Ce qui fait que j`ai suffisamment de temps pour me consacrer à l`arbitrage. J`arrive à gérer les deux. En fonction de mes programmes des matches locaux et internationaux. Je trouve également le temps pour mon officine où j`ai un assistant qui me supplée valablement. Nous sommes toujours en contact. Et j`y vais quand je peux.
Vous serez le seul arbitre ivoirien à la Can Angola 2010. Une grosse responsabilité…
C`est une responsabilité énorme. C`est un grand honneur mais en même temps un grand défi, comme je l`ai dit. Parce que la Can, c`est le plus grand rendez-vous du football africain. Toutes les caméras, tous les regards, tous les spectateurs et téléspectateurs auront les yeux braqués sur moi. C`est un gros challenge pas pour moi seul mais pour l`arbitrage ivoirien surtout. Surtout que nous sommes décriés à tort. Grâce à Dieu, je serai en Angola pour relever le défi.
Est-ce que vous vous y attendiez?
S`y attendre… (Il hésite un instant). En fait, pas qu`on s`y attend. Mais je travaille pour me donner le maximum de chance pour y être. Il y a 53 pays en Afrique avec un nombre incalculable d`arbitres parmi lesquels on ne choisit que seize arbitres de champ. En tout cas, j`ai tout donné, chaque fois que l`occasion s`est présentée, pour donner le meilleur de moi-même. Et Dieu merci, mes efforts ont été récompensés. Et j`ai réussi à rentrer dans ce cercle fermé.
Comment préparez-vous ce grand rendez-vous du football africain ?
La préparation, elle est à tous les niveaux : psychologique, mental et surtout physique. Je m`entraîne beaucoup. Et je récupère beaucoup. Parce qu`il faut y arriver en très bonne condition physique. Je viens d`officier un match (ndlr, match amical Jca-Asco le 29 décembre dernier à 9 h au stade Robert Champroux). Après le travail tactique, technique, physique sur le terrain, il faut être sur le terrain. C`est dans ce cadre-là que je viens d`officier ce match sous le soleil. Ce, pour travailler dans diverses conditions pour me jauger et corriger ce qui ne va pas pour arriver en pleine forme et au top niveau au moment de la Can.
Vous serez à la Can certes. Mais vous avez en point de mire le Mondial 2014…
Oui parce que les arbitres du Mondial 2010 sont sélectionnés depuis maintenant un an et demi et ils sont suivis par la Fifa. Je vais donc continuer à travailler pour faire partie de ceux de 2014.
Un mot à l`endroit de vos cadets…
Je voudrais leur dire tout simplement que seuls le travail et l`effort payent. Parce que nous ne sommes pas moins bons que les autres.
Interview réalisée par Eugène Djabia