Début d`année prometteur pour les acteurs de la filière avicole qui viennent d`obtenir la mesure compensatoire de la loi des finances 2005, qui les met à l`abri des importateurs véreux.
Le samedi 9 décembre dernier, le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Dr Alphonse Douati a, à l`occasion de la clôture des Etats généraux de la filière avicole, fait la promesse aux acteurs de ce secteur que l`Etat de Côte d`Ivoire allait reconduire la mesure compensatoire de la loi des finances 2005 mesure qui les protégeait de la rude concurrence des importateurs des sous produits de la volaille. Cette promesse a été tenue effectivement à la date indiquée par le Dr Alphonse Douati. Même si cela n`est pas encore entériné en conseil des ministres. Parce que, selon des sources proches du ministère de la Production animale et des ressources halieutiques, quelques heures avant la prise de cette décision, des navires bourrés de ces sous produits, attendaient au large des eaux ivoiriennes pour pénétrer le marché ivoirien, en cas de non reconduction de cette mesure. Malheureusement, ceux-ci ont vu leur espoir se ruiner. En effet, en 2005, face à l`inondation du marché ivoirien des sous produits du bétail des pays de l`Union européenne et certains pays de l`Amérique du Sud, le Président de la République, Laurent Gbagbo a pris des mesures compensatoires pour relever le niveau du prélèvement de ces sous produits. Afin de protéger les acteurs ivoiriens de la filière avicole. Qui n`arrivaient plus à écouler leurs produits. Cette mesure est passée de 300 Fcfa le kilogramme à 1000 Fcfa le kilogramme. Ce qui a réduit considérablement la marge de manœuvre de ces importateurs qui venaient déverser des carcasses de bœufs, de porcs, de poulets…sur le marché local et permettre aux acteurs de souffler un peu. En attestent les performances réalisées par ces derniers sur la période 2005-2009. Les investissements ont atteint 5 milliards de Fcfa. Au niveau de la production, les acteurs malgré la parenthèse de la grippe aviaire sont passés de 435 millions d`œufs à 800 millions. C`est aussi le cas de la viande de la volaille qui est passée de 9200 tonnes à 20000 tonnes, pour un chiffre d`affaires de 50 milliards de Fcfa et 40000 emplois directs et indirects. En reconduisant cette mesure qui a pris effet à compter de sa date de signature pour une période de dix ans, le gouvernement veut témoigner son soutien aux acteurs du secteur qui ont décidé de réaliser un investissement de 150 milliards de Fcfa sur la même période et créer 10000 emplois supplémentaires. En tout cas, même si cette mesure a été prise, les autorités se doivent de prendre les mesures nécessaires ces temps-ci, pour surveiller les eaux. Car, comme l`ont indiqué les sources du ministère de la Production animale, ces importateurs peuvent changer de stratégies pour venir déverser ces produits à Abidjan.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Le samedi 9 décembre dernier, le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Dr Alphonse Douati a, à l`occasion de la clôture des Etats généraux de la filière avicole, fait la promesse aux acteurs de ce secteur que l`Etat de Côte d`Ivoire allait reconduire la mesure compensatoire de la loi des finances 2005 mesure qui les protégeait de la rude concurrence des importateurs des sous produits de la volaille. Cette promesse a été tenue effectivement à la date indiquée par le Dr Alphonse Douati. Même si cela n`est pas encore entériné en conseil des ministres. Parce que, selon des sources proches du ministère de la Production animale et des ressources halieutiques, quelques heures avant la prise de cette décision, des navires bourrés de ces sous produits, attendaient au large des eaux ivoiriennes pour pénétrer le marché ivoirien, en cas de non reconduction de cette mesure. Malheureusement, ceux-ci ont vu leur espoir se ruiner. En effet, en 2005, face à l`inondation du marché ivoirien des sous produits du bétail des pays de l`Union européenne et certains pays de l`Amérique du Sud, le Président de la République, Laurent Gbagbo a pris des mesures compensatoires pour relever le niveau du prélèvement de ces sous produits. Afin de protéger les acteurs ivoiriens de la filière avicole. Qui n`arrivaient plus à écouler leurs produits. Cette mesure est passée de 300 Fcfa le kilogramme à 1000 Fcfa le kilogramme. Ce qui a réduit considérablement la marge de manœuvre de ces importateurs qui venaient déverser des carcasses de bœufs, de porcs, de poulets…sur le marché local et permettre aux acteurs de souffler un peu. En attestent les performances réalisées par ces derniers sur la période 2005-2009. Les investissements ont atteint 5 milliards de Fcfa. Au niveau de la production, les acteurs malgré la parenthèse de la grippe aviaire sont passés de 435 millions d`œufs à 800 millions. C`est aussi le cas de la viande de la volaille qui est passée de 9200 tonnes à 20000 tonnes, pour un chiffre d`affaires de 50 milliards de Fcfa et 40000 emplois directs et indirects. En reconduisant cette mesure qui a pris effet à compter de sa date de signature pour une période de dix ans, le gouvernement veut témoigner son soutien aux acteurs du secteur qui ont décidé de réaliser un investissement de 150 milliards de Fcfa sur la même période et créer 10000 emplois supplémentaires. En tout cas, même si cette mesure a été prise, les autorités se doivent de prendre les mesures nécessaires ces temps-ci, pour surveiller les eaux. Car, comme l`ont indiqué les sources du ministère de la Production animale, ces importateurs peuvent changer de stratégies pour venir déverser ces produits à Abidjan.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr