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Économie Publié le lundi 4 janvier 2010 | Le Mandat

Ministère de l’économie et des finances : Comment la Direction du Budget et des finances sabote Charles Diby

La fermeture intempestive et sur de longues périodes du SIGFIP (Système intégré de gestion des finances publiques) par la Direction Générale du Budget et des finances, serait à l’origine des blocages dans le fonctionnement de l’Administration publique Près de cent milliards de Fcfa, dont trois pour le seul Ministère de l’économie et des finances. C’est la somme non engagée en 2009 qui serait destinée à faire face à certaines dépenses publiques. Ce, par la faute de la Direction Générale du Budget et des finances qui aurait décidé tout simplement de saboter la mission du Ministre de l’Economie et des Finances Charles Koffi Diby. Paralyser l’Administration à défaut de l’asphyxier, telle serait la nouvelle trouvaille de la Direction Générale du Budget et des Finances, dirigée par M. Tahi. Son objectif, ‘’détruire’’ tout le travail d’hercule qu’abat le Ministre de l’économie et des finances, en l’occurrence Charles Koffi Diby, qui s’est engager à donner un nouveau souffle à l’économie ivoirienne. En effet, selon nos sources, c’est ce département du Ministère de l’économie et des finances qui ordonne constamment et de « manière abusive » au Directeur Général de la société nationale de développement informatique (SNDI), la fermeture du SIGFIP (Système intégré de gestion des finances publiques) colonne vertébrale des opérations de décaissements. Ces fermetures s’étendraient sur 9 mois. Cela, aurait des conséquences incommensurables sur le bon fonctionnement de l’Administration. Parce que ces fermetures entravent le travail des conseils généraux, des mairies, des préfectures et sous préfectures, des universités, de l’ensemble des établissements publics à caractère national (EPN) et les établissements à caractère commercial (EPC). D’où la demande de réouverture du SIGFIP. En effet, dans la correspondance N°2000/MEF/DGBF/DAS3/1-2, en date du 21 Décembre 2009, le Directeur de cette institution, a demandé sa réouverture pour, dit-on, les opérations de prise en charge comptables des dépenses pro-pauvres. Elle s’est étalée sur une dizaine de jours, du 21 Décembre au 31 Décembre de l’année écoulée « exclusivement pour les opérations comptables de prises en charge des mandats de paiement relatives aux dépenses pro-pauvres dont les secteurs sociaux (éducations et santé), les destinations pro-pauvres identifiées dans les autres Ministères ». Plus loin, ce courrier précise que « le SIGFIP reste ouvert jusqu’au 15 Janvier 2010 pour les opérations de prise en charges des dépenses du personnel et l’abonnement, du remboursement de la dette et de la régularisation d’avances de trésorerie ». Lorsqu’on lit entre les lignes de cette correspondance, on s’aperçoit clairement que beaucoup de ministères ne sont pas pris en compte pour cette réouverture. Comme si ces derniers n’ont pas de difficultés. Aussi, faut-il encore que l’on explique les thèmes « destinations pro-pauvres » et « remboursement de la dette » dont fait allusion M. Beugré Casimir dans la note adressée au Directeur général du SNDI. Cela est simplement inconcevable et inacceptable. On comprend aisément l’origine du cumul des factures qui reviennent impayés et provoquent des grincements de dents et des remous inutiles. Nous y reviendrons.

Jules César Y.
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