La 27ème Coupe d’Afrique des nations qui va se dérouler du 10 au 31 janvier 2010 en Angola, est un triple défi que doivent relever le président Jacques Anouma, les joueurs et le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic.
Il reste cinq petits jours pour que commence la grand’messe du football africain. Six jours pour voir les Eléphants sur scène contre le Burkina Faso, le 11 janvier à Cabinda. Le match inaugural. Cette 27ème édition de la Coupe d’Afrique des nations est truffée de défis côté ivoirien. Le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, ne veut pas revenir d’Angola sans le trophée. Premier gros défi. La génération Drogba veut gagner, lui aussi, son premier trophée en Angola. Second défi. Le troisième, celui de l’entraîneur Vahid Halilhodzic qui veut fabriquer un palmarès à cette génération dorée. De fait, cette campagne 2010 devient un agglomérat de défis à relever.
Anouma, le défi d’un trophée majeur
C’est la troisième Coupe d’Afrique des nations que la Côte d’Ivoire va disputer sous Anouma, en sa qualité de président de la Fédération. Vice champion en 2006 en Egypte, décevante 4ème place occupée en 2008 au Ghana, que réservent les Eléphants à la Côte d’Ivoire en Angola au soir du 31 janvier 2010 à Luanda ? Voici 17 ans que le peuple ivoirien attend un second sacre continental après celui de Sénégal 1992. Le président de la Fif, Jacques Anouma, lui, ne se pose pas la question. Pour la première depuis huit ans qu’il dirige le football ivoirien, Anouma se jette à l’eau avant une compétition. Il est d’un optimisme sans pareil quant au succès final des Eléphants. « C’est la première fois que nous affichons de réelles ambitions à la Can. Cette fois, l’objectif est de ramener la Coupe en Côte d’Ivoire. Les jeunes ont la volonté, ils sont matures et sont conscients qu’ils doivent aller chercher le trophée continental », rapporte notre confrère « Supersport » du jeudi 31 décembre. En dépit de la révolution qu’il a apportée au football ivoirien, la seule chose qui manque à son compteur, c’est un trophée majeur comme la Coupe d’Afrique des nations, seule chose qui ne s’efface pas et que le peuple retient véritablement du passage d’un président. Raison pour laquelle Anouma a fait du trophée en Angola sa priorité. Et il s’est donné tous les moyens possibles pour transformer ce rêve en réalité.
Le défi d’une génération
N’dri Laurent Pokou est l’un des joueurs les plus doués des générations de footballeurs ivoiriens. Il est resté, jusqu’en 2008 au Ghana, le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations avec 14 buts. Record « détruit » par l’international Camerounais de l’Inter Milan, Samuel Eto’o fils avec 16 réalisations en cinq éditions. La seule génération de footballeurs ivoiriens dont l’histoire retient quelque chose, c’est celle de Gouamené Alain qui a gagné Sénégal 92. La génération Drogba est à sa troisième Can. Son palmarès demeure vierge. En dépit de la qualité des éléments qui la compose. On comprend donc pourquoi ce groupe s’est aligné sur la volonté du président de la Fif à aller remporter le trophée. Elle est arrivée à maturité. La majorité a 28, 29 ans. L’âge mature au football. Ils ont encore au maximum deux Can à jouer pour raccrocher pour certains, ou sortir de la sélection pour d’autres. Ils ont conscience que c’est une étape décisive de leur carrière. C’est le moment pour eux de se forger un palmarès. De sorte à rentrer dans l’histoire du football ivoirien et africain par la grande porte. Seule façon que cette génération dorée reste gravée dans les esprits et dans l’histoire.
Le défi d’un entraîneur
« Comme je ne cesse de le répéter, nous avons des joueurs talentueux. Mais sur le papier nous n’avons encore rien gagné. Cette génération a les moyens de réaliser quelque chose. Et en Angola, nous allons tout faire pour ramener le trophée », promet le sélectionneur national Vahid Hilhodzic avant d’ajouter : « Cette fois, ils sont conscients qu’ils ont quelque chose à gagner. Ils n’ont pas envie de passer à côté de cette opportunité. Cette fois, il ne faudra pas échouer ». Il n’y a pas longtemps, le même Vahid affirmait que son équipe n’était pas encore prête pour gagner la Can. Si lui-même revient pour dire qu’il faut tout faire pour ramener quelque chose d’Angola, il faut lui faire confiance. Sans doute qu’il a décelé, en son groupe, quelque chose qui le rassure et qui lui permet d’être optimiste. Lui qui, d’habitude, est si dur et si pessimiste. Et quoi qu’on dise, cette Can est un défi pour le technicien franco-bosniaque. Lui-même n’a encore rien gagné, sur papier, avec une sélection. L’Angola est donc un challenge personnel pour Vahid.
Tibet Kipré
Il reste cinq petits jours pour que commence la grand’messe du football africain. Six jours pour voir les Eléphants sur scène contre le Burkina Faso, le 11 janvier à Cabinda. Le match inaugural. Cette 27ème édition de la Coupe d’Afrique des nations est truffée de défis côté ivoirien. Le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, ne veut pas revenir d’Angola sans le trophée. Premier gros défi. La génération Drogba veut gagner, lui aussi, son premier trophée en Angola. Second défi. Le troisième, celui de l’entraîneur Vahid Halilhodzic qui veut fabriquer un palmarès à cette génération dorée. De fait, cette campagne 2010 devient un agglomérat de défis à relever.
Anouma, le défi d’un trophée majeur
C’est la troisième Coupe d’Afrique des nations que la Côte d’Ivoire va disputer sous Anouma, en sa qualité de président de la Fédération. Vice champion en 2006 en Egypte, décevante 4ème place occupée en 2008 au Ghana, que réservent les Eléphants à la Côte d’Ivoire en Angola au soir du 31 janvier 2010 à Luanda ? Voici 17 ans que le peuple ivoirien attend un second sacre continental après celui de Sénégal 1992. Le président de la Fif, Jacques Anouma, lui, ne se pose pas la question. Pour la première depuis huit ans qu’il dirige le football ivoirien, Anouma se jette à l’eau avant une compétition. Il est d’un optimisme sans pareil quant au succès final des Eléphants. « C’est la première fois que nous affichons de réelles ambitions à la Can. Cette fois, l’objectif est de ramener la Coupe en Côte d’Ivoire. Les jeunes ont la volonté, ils sont matures et sont conscients qu’ils doivent aller chercher le trophée continental », rapporte notre confrère « Supersport » du jeudi 31 décembre. En dépit de la révolution qu’il a apportée au football ivoirien, la seule chose qui manque à son compteur, c’est un trophée majeur comme la Coupe d’Afrique des nations, seule chose qui ne s’efface pas et que le peuple retient véritablement du passage d’un président. Raison pour laquelle Anouma a fait du trophée en Angola sa priorité. Et il s’est donné tous les moyens possibles pour transformer ce rêve en réalité.
Le défi d’une génération
N’dri Laurent Pokou est l’un des joueurs les plus doués des générations de footballeurs ivoiriens. Il est resté, jusqu’en 2008 au Ghana, le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations avec 14 buts. Record « détruit » par l’international Camerounais de l’Inter Milan, Samuel Eto’o fils avec 16 réalisations en cinq éditions. La seule génération de footballeurs ivoiriens dont l’histoire retient quelque chose, c’est celle de Gouamené Alain qui a gagné Sénégal 92. La génération Drogba est à sa troisième Can. Son palmarès demeure vierge. En dépit de la qualité des éléments qui la compose. On comprend donc pourquoi ce groupe s’est aligné sur la volonté du président de la Fif à aller remporter le trophée. Elle est arrivée à maturité. La majorité a 28, 29 ans. L’âge mature au football. Ils ont encore au maximum deux Can à jouer pour raccrocher pour certains, ou sortir de la sélection pour d’autres. Ils ont conscience que c’est une étape décisive de leur carrière. C’est le moment pour eux de se forger un palmarès. De sorte à rentrer dans l’histoire du football ivoirien et africain par la grande porte. Seule façon que cette génération dorée reste gravée dans les esprits et dans l’histoire.
Le défi d’un entraîneur
« Comme je ne cesse de le répéter, nous avons des joueurs talentueux. Mais sur le papier nous n’avons encore rien gagné. Cette génération a les moyens de réaliser quelque chose. Et en Angola, nous allons tout faire pour ramener le trophée », promet le sélectionneur national Vahid Hilhodzic avant d’ajouter : « Cette fois, ils sont conscients qu’ils ont quelque chose à gagner. Ils n’ont pas envie de passer à côté de cette opportunité. Cette fois, il ne faudra pas échouer ». Il n’y a pas longtemps, le même Vahid affirmait que son équipe n’était pas encore prête pour gagner la Can. Si lui-même revient pour dire qu’il faut tout faire pour ramener quelque chose d’Angola, il faut lui faire confiance. Sans doute qu’il a décelé, en son groupe, quelque chose qui le rassure et qui lui permet d’être optimiste. Lui qui, d’habitude, est si dur et si pessimiste. Et quoi qu’on dise, cette Can est un défi pour le technicien franco-bosniaque. Lui-même n’a encore rien gagné, sur papier, avec une sélection. L’Angola est donc un challenge personnel pour Vahid.
Tibet Kipré