Saint Sylvestre, Réveillon…il faut le dire tout net, les Ivoiriens n'ont pas boudé leur plaisir. La preuve, les nombreux embouteillages des fêtes de fin d'année. Déjà le 24 décembre, la circulation était impossible. Dans les marchés et autres points d'achat, les Abidjanais se bousculaient comme il est désormais de coutume à la veille de chaque fête pour faire le maximum d'achats. Les magasins de vêtements, les dépôts de boissons, les maquis et bars pour l'occasion, ont fait peau neuve quant d'autres faisaient le plus de commande pour cette période de fête que d'habitude.
Compte rendu d'un périple qui a débuté le 24 décembre, dans les points chauds d'Abidjan. Marcory, Koumassi, Treichville, Port-Bouet Gonzagueville, Adjamé, Abobo Youpongon,… les Ivoiriens se sont bien amusés. Comme d'habitude, " la bouffe ", l'alcool et le sexe étaient toujours au rendez-vous. Les 24, 25, 31 décembre et le 1er janvier, l'atmosphère des fêtes n'a pas varié.
Il est autour de 22h30 lorsque nous débutions notre randonnée nocturne dans certaines communes d'Abidjan. Marcory et son espace "1000 maquis" nous accueillent. Les premiers fêtards sont déjà installés et la musique donne à flot, dans un bruit assourdissant, les vendeurs et vendeuses de nourriture réalisent leurs meilleurs chiffres d'affaires. Poulets et poissons braisés se vendent bien. " Aujourd'hui, c'est notre traite " nous lance dame K. Affoué. De l'autre côté de la rue, ce sont les filles de joie, prêtes à faire le plein de clients. Non loin de là, il est déjà 23h où certains clients se donnent à cœur joie, dans la pénombre à une partie de jambes en l'air.
Ici il n'y a pas de honte, le vice est bien présent. Au moment où certains dansent en se trémoussant sous les meilleures sonorités musicales, d'autres pensent à satisfaire leur libido.
Autour des tables, certains fêtards se délectent de bons mets. Devant ce tableau peu reluisant de la fête, nous mettons le cap sur Yopougon, tout en passant à Adjamé, au "220 Logements ".
Le Todjau bouillonne, dans une ambiance festive. Minuit un plus de 15 minutes, nous sommes à Yopougon, à la rue Princesse. Le crépitement des pétards continue dans une hystérie totale. Des embrassades çà et là, des cris de joie un peu partout, on sable à souhait le champagne. Les jets de lumière agrémentent la soirée. La rue est bondée de monde et la circulation est infernale. La présence des éléments des forces de l'ordre est rassurante. Parce qu'ici, les agressions sont légion surtout en cette période de fête. Les maquis tels que la Station, le Jakpot, le Ramé Ramé, le Dernier Kata et des bars climatisés et boites de nuits sont bondés de showfers. Il est 1h15 un bref tour à la Sicogi, avant de nous retrouver à Niangon. Le maquis boulevard des Stars, le Don King, Palme D'or, le Diesel et bien d'autres endroits, étaient combles à craquer. Les musiques des artistes Arafat Dj, Serge Beno, Debordo, Cekisa et bien d'autres encore ont été les plus distillés en cette période. Durant ces quatre jours, les ivoiriens ont bien voulu effacer les souvenirs de 2009, et entrer dans 2010 avec beaucoup d'espoirs. Au revoir 2009 et bienvenu à 2010 qui nous espérons tous conduira la Côte d'Ivoire à des élections. Tel était le vœu le plus répété de tous durant ces jours de joie.
Jean Prisca
Compte rendu d'un périple qui a débuté le 24 décembre, dans les points chauds d'Abidjan. Marcory, Koumassi, Treichville, Port-Bouet Gonzagueville, Adjamé, Abobo Youpongon,… les Ivoiriens se sont bien amusés. Comme d'habitude, " la bouffe ", l'alcool et le sexe étaient toujours au rendez-vous. Les 24, 25, 31 décembre et le 1er janvier, l'atmosphère des fêtes n'a pas varié.
Il est autour de 22h30 lorsque nous débutions notre randonnée nocturne dans certaines communes d'Abidjan. Marcory et son espace "1000 maquis" nous accueillent. Les premiers fêtards sont déjà installés et la musique donne à flot, dans un bruit assourdissant, les vendeurs et vendeuses de nourriture réalisent leurs meilleurs chiffres d'affaires. Poulets et poissons braisés se vendent bien. " Aujourd'hui, c'est notre traite " nous lance dame K. Affoué. De l'autre côté de la rue, ce sont les filles de joie, prêtes à faire le plein de clients. Non loin de là, il est déjà 23h où certains clients se donnent à cœur joie, dans la pénombre à une partie de jambes en l'air.
Ici il n'y a pas de honte, le vice est bien présent. Au moment où certains dansent en se trémoussant sous les meilleures sonorités musicales, d'autres pensent à satisfaire leur libido.
Autour des tables, certains fêtards se délectent de bons mets. Devant ce tableau peu reluisant de la fête, nous mettons le cap sur Yopougon, tout en passant à Adjamé, au "220 Logements ".
Le Todjau bouillonne, dans une ambiance festive. Minuit un plus de 15 minutes, nous sommes à Yopougon, à la rue Princesse. Le crépitement des pétards continue dans une hystérie totale. Des embrassades çà et là, des cris de joie un peu partout, on sable à souhait le champagne. Les jets de lumière agrémentent la soirée. La rue est bondée de monde et la circulation est infernale. La présence des éléments des forces de l'ordre est rassurante. Parce qu'ici, les agressions sont légion surtout en cette période de fête. Les maquis tels que la Station, le Jakpot, le Ramé Ramé, le Dernier Kata et des bars climatisés et boites de nuits sont bondés de showfers. Il est 1h15 un bref tour à la Sicogi, avant de nous retrouver à Niangon. Le maquis boulevard des Stars, le Don King, Palme D'or, le Diesel et bien d'autres endroits, étaient combles à craquer. Les musiques des artistes Arafat Dj, Serge Beno, Debordo, Cekisa et bien d'autres encore ont été les plus distillés en cette période. Durant ces quatre jours, les ivoiriens ont bien voulu effacer les souvenirs de 2009, et entrer dans 2010 avec beaucoup d'espoirs. Au revoir 2009 et bienvenu à 2010 qui nous espérons tous conduira la Côte d'Ivoire à des élections. Tel était le vœu le plus répété de tous durant ces jours de joie.
Jean Prisca