«En tant qu’acteur de la société civile, le regard que je porte sur 2009, est que le bilan de cette année pour moi est mitigé. La raison fondamentale de cette appréciation est que 2009 n’a pas vu se tenir les élections de sortie de crise en Côte d’Ivoire. Les élections n’ont pas été organisées. Néanmoins, la Côte d’Ivoire a enregistré des éclaircies au niveau économique. 2009 a vu se desserrer l’étau de la dette extérieure de notre pays. Cela a permis à la Côte d’Ivoire de se mettre en perspective avec beaucoup plus d’espoir qu’en 2008. Les perspectives d’investissements, de réalisations économiques ont été beaucoup plus maîtrisées en 2009 qu’en 2008. Et cela a permis une meilleure visibilité et une meilleure lisibilité des dépenses nationales. Permettant ainsi de voir plus de sérénité par rapport à l’économie nationale. Dans ce contexte, le niveau de pauvreté n’a pas baissé. Le taux de pauvreté qui était de 48,98% en 2008 s’est vraisemblablement aggravé. Il suffit de parcourir le milieu rural pour s’en apercevoir. Mais notre espoir est grand cette année 2010 en raison des efforts du Gouvernement pour payer la dette intérieure et relancer l’activité économique. Notre Ong OPU (Organisation des Peuples Unis) va maintenir ses actions en faveur de la création et de l’exécution des activités génératrices de revenus déjà engagées en 2009. Nous allons élargir le champ d’intervention avec, outre la tomate et le maïs, d’autres cultures telles que l’oignon. OPU engagera également des actions qui vont prendre appui sur le livre de son PCA que je suis, intitulé « la pauvreté endémique en Afrique : quelles solutions durables ? Le cas de la vallée du Bandaman en Côte d’Ivoire ». La lutte contre la pauvreté sera intense à notre niveau en 2010. Pour l’aboutissement de notre matrice d’action, je nourris donc pour mes concitoyens et pour les membres de l’Ong OPU en particulier des vœux de Santé et de prospérité».
Société Publié le lundi 4 janvier 2010 | L’intelligent d’Abidjan
