«L’une des missions qui fonde l’existence du CEFCI, c’est la promotion des droits et la défense des droits des femmes. Dans cette approche, le CEFCI qui a lancé officiellement ses activités en 2009 note avec satisfaction l’évolution de la situation des femmes. Une candidature féminine a été enregistrée et retenue parmi les candidats à la course au fauteuil présidentiel et nous avons plus de 50 % de femmes sur la liste électorale provisoire. Pour moi, ce sont autant d’acquis satisfaisants. Certes la déclaration solennelle a été signée par le Président de la République mais le quota n’est toujours pas traduit dans les faits. Et cette question reste pour nous une priorité. Nous sommes fortement engagées pour le respect du quota, de la parité du Genre. Car pour nous, il est inadmissible qu’une société ivoirienne post-crise évolue à double vitesse avec d’une part, les hommes qui sont dans toutes les instances décisionnelles à plus de 90% et les femmes qui y sont sous représentées avec moins de 10%. Il faut rompre avec ce passé car une société ne peut pas évoluer en mettant à l’écart les femmes qui constituent plus de 50% de la population électorale. On l’a vu avec les statistiques des populations enrôlées. C’est pourquoi, nous au CEFCI nous mettons l’accent sur le renforcement des capacités des organisations féminines. Dans cette perspective, le CEFCI a initié de nombreux séminaires de formation et nous avons noué des partenariats avec d’autres ONG et des partenaires au développement de la place. Pour relever le défi d’une meilleure implication de la femme dans le processus démocratique et sur la scène politique, l’éducation de la petite fille revêt d’une importance capitale à notre avis. C’est pourquoi, nous sponsorisons la scolarisation des filles de Tomba dans la région d’Odienné. Et cette activité sera étendue à partir de 2010 à d’autres localités du pays pour booster le processus de l’implication des femmes à la gestion des affaires publiques».
Société Publié le lundi 4 janvier 2010 | L’intelligent d’Abidjan
