«2009 a été pour le secteur privé de la sécurité, une année d’espoir. C’est une année qui a mis en marche l’assainissement, l’organisation de notre secteur d’activité. Au plan juridique, un vide a été comblé par un décret et 10 arrêtés d’application qui fondent la véritable organisation de notre milieu. C’est à partir de ce vide comblé grâce au partenariat entre l’Etat et le patronat que je préside, que nous allons trier le bon grain des acteurs de sécurité privé de l’ivraie. Il y a eu en 2009 un début d’application du décret pris en 2007 par le président Laurent Gbagbo qui a compris la justesse d’une meilleure organisation de l’activité privée de sécurité. Sur la base des travaux de la commission consultative d’agréments, une bonne liste des véritables acteurs du milieu sortira en 2010. Il s’agit de la liste des sociétés agréées à exercer l’activité de sécurité privée. Et c’est à ces acteurs agréés que les populations, que les cibles des prestations de sécurité privée doivent désormais se conformer, se fier. Et nous allons faire une large diffusion de cette liste pour ne pas laisser les usagers aux mains d’opérateurs véreux et clandestins de notre milieu. C’est ce qui fonde notre satisfaction. La fausse note de l’année, c’est la mauvaise application de la loi régissant les associations patronales à notre milieu. Le ministère de l’Intérieur ne doit pas nous assimiler aux acteurs du transport en laissant pulluler des patronats pilotés par des repris de justice dans le dessein de fragiliser l’UPESPCI et les sociétés de gardiennage et de transfert de fonds. On peut bien ne pas aimer la tête du président du patronat prévu par les textes régissant notre milieu que je suis et qui se bat avec patriotisme pour le développement de l’activité privée de sécurisation des biens et des personnes en Côte d’Ivoire. Mais, mettre au devant de notre activité des repris de justice, cautionner la création de patronats dirigés par des acteurs à la moralité douteuse est une dérive dans un milieu où circulent des armes. C’est justement cette mauvaise application de la loi sur les associations qui crée le désordre. Les vrais acteurs du milieu ont subi des assauts répétés de déstabilisation, des tentatives de déstabilisation mais, les vrais acteurs sont restés sourds aux campagnes d’intoxication et de diabolisation. Les usagers ont maintenu leur confiance aux membres du seul patronat que je préside. Tout compte fait, nous allons prendre nos responsabilités. Nous invitons les confrères à déposer leurs dossiers pour que la commission statue sur leur cas afin de leur accorder l’agrément ou pas. La récréation est terminée. Aucun clandestin ne sera protégé».
Société Publié le lundi 4 janvier 2010 | L’intelligent d’Abidjan