Après avoir longtemps végété dans les steppes de l’opposition du temps du parti cinquantenaire, le PDCI, des frontistes d’hier, caractérisés pour la plupart par leurs critiques acerbes, sont aujourd’hui, devenus splendidement méconnaissables. Au moment où, certains parmi eux, jouent le rôle qui leur est dévolu avec abnégation et opiniâtreté dans l’intérêt supérieur de la Nation, d’autres par contre obnubilés par une boulimie financière à nulle autre pareille, s’illustrent de manière abjecte et désobligeante. Souvenons nous seulement le cas ‘‘ A Fa Kaya’’ où Monsieur Aboudramane Sangaré alors Directeur de Publication de ‘‘ Notre Voie’’ a été bastonné par le Général Gaston Ouassenan Koné Ministre de la Sécurité à cette époque dans ses bureaux. Que n’ont été les nombreuses attaques et autres formes de dénonciation subies par le ministre Ouassenan Gaston et par ricochet son parti politique le PDCI- RDA ! La sentence ne s’est pas fait attendre. Gaston Ouassenan Koné a été purement et simplement limogé, démis de sa fonction de ministre. Acte exemplaire et digne d’un parti qui a contribué à porter ce pays, la Côte d’Ivoire, sur les fonts baptismaux. Lequel pays désormais aux mains de certains abonnés aux délits d’initié osent brandir une arme à feu pour menacer un fils digne de ce pays, patriote convaincu, Tapé Koulou Laurent, parce qu’à bout d’arguments. Et ce avec la complicité d’un certain Général responsable du CECOS (l’appareil de sécurité financé avec l’argent du contribuable ivoirien). A quel saint peut- on donc se vouer dans ce pays, quand ceux qui devraient en principe assurer la protection des biens et des personnes, constituent hélas une menace permanente des citoyens et font le jeu des voleurs à col blanc ?
Guibess
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