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Politique Publié le lundi 4 janvier 2010 | Nord-Sud

Kouadio Gnrangbé, maire de Yamoussoukro : “Il faut des élections incontestables”

Jean Kouacou Kouadio Gnrangbé, maire de Yamoussoukro, a reçu la presse locale le 31 décembre dernier pour ses vœux de nouvel an aux ''Yamoussoukrofouè''. Une occasion pour le premier magistrat de la capitale politique de plaider pour «des élections justes, transparentes et incontestables» en 2010. «C'est, a déclaré M. Gnrangbé, la seule condition pour que celui qui gagne soit celui que tous les Ivoiriens auront choisi.» Aussi le maire souhaite-t-il que les acteurs politiques nationaux soient plus responsables lors des scrutins prochains, particulièrement, la présidentielle. Pour qu'enfin, la paix retrouvée, la Côte d'Ivoire se développe et assume pleinement sa place de leader de la sous-région. Sur le plan local, les priorités du conseil municipal seront de deux ordres : la sécurité et la propreté de la commune. Surtout que Yamoussoukro abritera une grande partie des commémorations du cinquantenaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Sur le plan sécuritaire, au-delà de l'aide apportée aux Forces de défense et de sécurité, le maire de Yamoussoukro compte poursuivre l'électrification des nouveaux quartiers comme Kokrenou (le plus vaste et le plus peuplé de Yamoussoukro). Les rues non bitumées de ces quartiers seront reprofilées en attendant le bitume. 4.000 bacs à ordures actuellement stockés au garage municipal seront distribués aux populations. « Mais, demande le maire à ses administrés, il faut que chacun, à son niveau s'implique dans la propreté de la cité en changeant de comportement ». Pour, a-t-il dit, que Yamoussoukro redevienne la cité coquette dont Félix Houphouët-Boigny a rêvé. Répondant à la presse dont le porte-parole, votre serviteur, a dénoncé une certaine discrimination de la part du maire, M. Gnrangbé a déploré le traitement souvent partial des manifestations. Il s'est plaint de ces « articles qui ne paraissent jamais». «Il vous est loisible de nous critiquer. Mais dites ce qui est vrai et ne déformez pas mes propos», a conseillé le maire. Et de préciser qu'il n'est pas contre un organe.

Ousmane Diallo à Yamoussoukro
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