Pour la 27ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, la CAF a choisi l’Angola pour abriter sa plus prestigieuse compétition. Du 10 au 31 janvier donc, ce sont les stades de l’ancienne colonie portugaise qui accueilleront les stars du ballon rond du continent. Et depuis l’attribution de cette compétition à ce pays qui s’est affranchi de la colonisation seulement en 1975, tout le peuple se mobilise pour être à la hauteur. Le pays s’est lancé dans de grands travaux, notamment avec la construction de quatre stades, et d’une trentaine de nouveaux hôtels. Le premier des Angolais a, lui-même, annoncé les couleurs. « La nation angolaise saura se montrer à la hauteur de ce défi en réalisant une CAN exemplaire à tous les niveaux. Une victoire de plus pour le peuple angolais, une victoire de plus pour notre pays », déclarait le président José Eduardo Dos Santos. Et à quelques heures du coup d’envoi, l’Angola est, semble t-il, prête à accueillir ce grand rassemblement sportif. Pendant trois semaines, les 16 meilleures formations du moment du continent se livreront une lutte sans merci pour tenter de détrôner l’Egypte qui visera un troisième sacre de suite. Le pays organisateur sera-t-il à la hauteur ?
Sur le plan purement sportif, l’Angola, malgré sa présence au dernier mondial, est loin d’être un foudre de guerre sur le continent. Mais, il serait imprudent de ne pas prendre au sérieux les Palencas Negras qui auront le soutien, ô combien important de leur bouillant public. Le sélectionneur portugais Manuel José devra vite trouver un leader après la blessure et le forfait de son capitaine, Makanda André. Mais l’Angola reste une équipe accrocheuse qui jouera sa chance à fond et sans complexe.
Le défi de la cherté
Sur le plan infrastructurel, l’Angola semble avoir moins de soucis. En effet, l’Etat a sérieusement investi dans cette compétition en construisant quatre nouveaux stades dans les quatre villes qui abritent les quatre poules de cette CAN. Quatre stades flambants neufs et modernes ont été construits à Luanda, Benguela, Cabinda et Lubango, alors que 13 stades d’entraînement ont été réhabilités en vue de cette compétition. Le plus important de ces édifices est le stade du 11 novembre de Luanda. Ce joyau a une capacité de 50.000 places et il abritera les matchs de la poule A où est logée l’équipe nationale angolaise.
Le stade national de la ville de Lubango, qui abritera les matchs du groupe D, peut accueillir 20.000 spectateurs. Les stades de Benguela (35.000 spectateurs) et de Cabinda (25.000) sont les deux autres enceintes construites pour la CAN-2010.
Ces beaux édifices n’arrivent pourtant pas à dissiper la crainte de pas mal de personnes qui souhaitent se rendre dans ce pays du sud-ouest du continent pour vivre la CAN. Surtout que des questions d’hébergement et de transport restent pendantes. Car le vrai problème reste et demeure le coût de la vie. En effet, l’Angola fait partie des pays les chers au monde et Luanda dispute la palme de la ville la plus chère du monde. Les plus petits lits se vendent à plus de 100 dollars (50.000CFA) et pour celui qui veut se nourrir décemment, il doit dépenser au bas mot 50 dollars pour un repas. A cela, il faut ajouter les déplacements entre les villes où l’avion, s’il n’est pas le seul moyen, est le plus sûr et sécurisé.
KL
Sur le plan purement sportif, l’Angola, malgré sa présence au dernier mondial, est loin d’être un foudre de guerre sur le continent. Mais, il serait imprudent de ne pas prendre au sérieux les Palencas Negras qui auront le soutien, ô combien important de leur bouillant public. Le sélectionneur portugais Manuel José devra vite trouver un leader après la blessure et le forfait de son capitaine, Makanda André. Mais l’Angola reste une équipe accrocheuse qui jouera sa chance à fond et sans complexe.
Le défi de la cherté
Sur le plan infrastructurel, l’Angola semble avoir moins de soucis. En effet, l’Etat a sérieusement investi dans cette compétition en construisant quatre nouveaux stades dans les quatre villes qui abritent les quatre poules de cette CAN. Quatre stades flambants neufs et modernes ont été construits à Luanda, Benguela, Cabinda et Lubango, alors que 13 stades d’entraînement ont été réhabilités en vue de cette compétition. Le plus important de ces édifices est le stade du 11 novembre de Luanda. Ce joyau a une capacité de 50.000 places et il abritera les matchs de la poule A où est logée l’équipe nationale angolaise.
Le stade national de la ville de Lubango, qui abritera les matchs du groupe D, peut accueillir 20.000 spectateurs. Les stades de Benguela (35.000 spectateurs) et de Cabinda (25.000) sont les deux autres enceintes construites pour la CAN-2010.
Ces beaux édifices n’arrivent pourtant pas à dissiper la crainte de pas mal de personnes qui souhaitent se rendre dans ce pays du sud-ouest du continent pour vivre la CAN. Surtout que des questions d’hébergement et de transport restent pendantes. Car le vrai problème reste et demeure le coût de la vie. En effet, l’Angola fait partie des pays les chers au monde et Luanda dispute la palme de la ville la plus chère du monde. Les plus petits lits se vendent à plus de 100 dollars (50.000CFA) et pour celui qui veut se nourrir décemment, il doit dépenser au bas mot 50 dollars pour un repas. A cela, il faut ajouter les déplacements entre les villes où l’avion, s’il n’est pas le seul moyen, est le plus sûr et sécurisé.
KL