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Politique Publié le mercredi 6 janvier 2010 | Le Patriote

Tournée du candidat ADO dans l’Agnéby et Jacqueville - N’Guessan N’Chon (Notable à Adzopé) : "Nous attendons les solutions ADO pour Adzopé"

Le Patriote : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs?

N’Guessan N’Chon : Je suis N’Guessan N’Chon, notable représentant la famille Amienkoi. Ici à Adzopé, nous avons une grande famille qui forme la notabilité.


L.P. : Ce jeudi (demain, ndlr), la candidat Alassane Ouattara sera ici à Adzopé. Comment percevez-vous cette visite ?

N’Guessan N’Chon : Pour nous, c’est une bonne chose. Comme vous le savez, le RDR est un parti politique ivoirien, légalement reconnu. Et c’est le président de ce parti qui arrive dans notre localité.

Nous ne pouvons que l’accepter, comme nous le faisons d’ailleurs pour tous les autres responsables politiques qui viennent ici. Nous attendons donc avec joie la venue d’Alassane à Adzopé.


L.P. : En tant que notable, qu’attendez-vous du message du candidat Ouattara ?

N.N. : Nous, au niveau de la notabilité, nous sommes apolitiques. Nous n’avons pas de parti pris. Mais comme toute la population, nous allons l’écouter et voir ce qu’il propose pour le développement de notre ville. Nous avons eu l’écho de ses discours dans d’autres régions. Nous attendons donc ses solutions pour Adzopé. Car, à l’instar de tous les Ivoiriens, les populations d’Adzopé aussi souffrent.


L.P. : Quelles sont les difficultés dont vous souffrez dans le département d’Adzopé ?

N.N. : Notre grande difficulté, c’est le chômage des jeunes. Beaucoup de nos enfants sont allés à l’école, jusqu’à l’université. Mais, ils sont là, ils ne font rien. Nous, les pauvres parents, après avoir payé leurs études, nous sommes encore obligés de nous occuper d’eux. C’est dommage. Nous voulons que nos enfants aillent du travail. Il y en a d’autres, mais la question du chômage est notre plus grande difficulté. A côté de cela, il y a la cherté des soins à l’hôpital. Aujourd’hui à Adzopé, si tu tombes malade et que tu n’as pas d’argent, c’est difficile. Pour une petite opération, on va te dire d’envoyer 300.000 Fcfa. Et si tu n’as pas, qu’est-ce que tu fais ? C’est donc très grave. A l’école, c’est presque la même chose. Les classes sont remplies. Au lycée, il y a plus de 6.000 élèves. Au CMA, c’est presque pareil. Et tout cela nous rend malheureux. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous attendons de voir le candidat qui viendra nous proposer des solutions claires et crédibles. Nous savons voir. Nous savons juger. Et nous savons choisir en fonction de ce que nous avons vu et en fonction de notre jugement.

Recueillis par DS
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