Dans ce groupe composé de l’Angola, l’Algérie, le Mali et le Malawi, toutes les équipes se tiennent. Alors la bataille pour l’acquisition des deux premières places qualificatives, pourrait se jouer entre trois cadors. Surtout au vu de leur potentiel, c'est-à-dire les valeurs des joueurs pris individuellement. C’est le cas du Mali, avec des joueurs de classe mondiale en l’occurrence Seydou Kéita, Mamadou Diarra et Frédéric Kanouté. Ces éléments clés des Aigles du Mali sont capables de faire sensation au cours de cette 27è CAN que le Mali rêve de remporter après sa finale celle perdue au Congo Brazzaville en 1972.Pareil pour l’Algérie qui est-elle également bien pourvue. Car les Rafik Saifi, Karim Ziani, Nader Belhadj, Mourad Meghni et Hassan Yebda, sont des atouts de valeur. Les Fennecs affichent une confiance démesurée depuis leur qualification au Mondial 2010. Une qualification arrachée dans le sang contre des Pharaons d’Egypte étalés au Soudan lors d’un match d’appui .L’Angola devrait logiquement planer sur ses adversaires devant son public à Luanda. Mais il va falloir que les joueurs puisent profondément dans leurs ressources morales collectives. C’est le seul élément important qu’il va falloir pour se sublimer dès le match d’ouverture dimanche 10 janvier contre les Aigles du Mali. Les Panthères Noires d’Angola auront à gérer la pression de leur public qui émet des doutes sur son équipe nationale. La formation angolaise ne gagne plus depuis et elle n’inspire pas confiance à quelques jours du début de la compétition dans leur jardin. La sélection des Palancas Négras, a perdu tous ses matches de préparations au Portugal. Le coach Oliveira est bel et bien assis sur des braises ardentes. De plus, il est très contesté par les supporters angolais. Le statut de pays organisateur ne sera pas une garantie et l’équipe nationale du pays hôte aura fort à faire pour s’imposer. Le Malawi considéré comme le cendrillon de ce groupe A, peut avoir son mot à dire. Rien n’est donc joué d’avance dans ce groupe, même si les Aigles qui paraissent comme étant l’une des équipes favorites du groupe et l’Algérie sont assez outillés pour sortir du lot. Le stade du 8 février de Luanda, est techniquement prêt à abriter ce champ des duels dans ce groupe A .
Hamed Konin, envoyé spécial
Hamed Konin, envoyé spécial