Le Pdci-rda, à l’instar des autres chapelles politiques nationales, veut reconquérir le pouvoir d’Etat qu’il a perdu en 1999. Pour garantir sa victoire, des stratégies ont été élaborées par le parti de Aimé Henri Konan Bédié. Parmi ces stratégies, figure en bonne place, la communication qui prend en compte la presse proche du parti. A ce jour, deux quotidiens à savoir « Le Mandat » et le « Le Nouveau Réveil » se sont engagés avec des fortunes diverses à accompagner le Pdci et Aimé Henri Konan Bédié. Pour ce qui concerne « Le Mandat », il s’est assigné une mission : celle de contribuer à façonner un Pdci dépourvu de tares susceptibles de le freiner dans sa marche triomphale vers le toit de la Côte d’Ivoire. Pour parvenir à ses fins, le quotidien « Le Mandat » s’est tracé un créneau, consistant à diagnostiquer les maux et à les guérir. Mais depuis un bon moment, certaines sensibilités, certainement inaccoutumées à la culture de la vérité, deviennent frénétiques. Et le « Mandat » est mis à l’index et taxé de tous les noms. Alors, de quelle presse a-t-on besoin pour le Pdci ? Certainement d’un groupe de journalistes prêts à applaudir même quand il y a à redire sur les actes du Pdci. Ou encore, des journalistes qui voient du laid et qui le présentent comme du beau. Bref. Ceux qui sont capables et prêts à accompagner le Pdci dans ses erreurs et ses insuffisances. Les responsables de « Le Mandat » pensent qu’on ne rendra aucun service au parti dans une telle vision des choses. Si telle se trouve être l’ambition des uns et des autres, alors « Le Mandat » renonce au combat. « Le Mandat » ne veut pas être de ces homo-applaudicus, mais veut être un miroir placé en face du parti et à travers lequel, il doit voir son image et la soigner. « Le Mandat » attire chaque jour le regard du parti sur ce qui ne va pas en son sein afin de se corriger et être encore plus fort pour les batailles futures. C’est vrai, nous comprenons certaines réactions par rapport à nos écrits parce que nous savons que seule la vérité dérange. Mais après, chacun dans le silence intime de sa chambre, apprécie la beauté de notre vérité. Parce que nous sommes convaincus que seule la vérité construit et le mensonge détruit. Depuis que votre quotidien de « Rien que la vérité » a décidé d’accompagner le parti à se corriger, le bilan est bien positif. Le service de communication du parti se trouve de plus en plus à la hauteur de sa mission. Des délégués autrefois indolents s’impliquent de plus en plus dans la gestion des militants; certaines crises internes sont en voie de règlement. Toutes ces choses sont indéniablement à mettre à l’actif de « Le Mandat ». Pour le parti que nous avons décidé de servir, « Le Mandat » s’engage à continuer le combat avec la certitude la plus absolue qu’il est dans la vérité et que cette vérité se saura demain. Les uns et les autres le sauront quand le Pdci récupérera sa place de grand parti. Car, être le premier parti n’est pas forcement être le grand parti. Quoiqu’on dise, quoi qu’on pense ou quoi qu’on fasse, le Pdci n’est pas parfait. Et il compte sur des critiques objectives des uns et des autres pour avancer. Et « Le Mandat est là, et bien là, pour lui servir de miroir. N’en déplaise aux esprits chagrins.
A bon entendeur, salut !
Rodolphe Flaha
A bon entendeur, salut !
Rodolphe Flaha