C’est ce dimanche 10 janvier 2009 que débutera en Angola, la 27ème édition de la coupe d’Afrique des Nations. Pour permettre aux téléspectateurs de suivre tous ces événements par le biais des médias, la Compagnie Ivoirienne d’Electricité a mobilisé ses troupes afin que le service public de l’électricité soit assuré au mieux. Cependant, la Compagnie rappelle à ces clients et au public sportif ivoirien, les difficultés auxquelles le secteur électrique ivoirien est confronté.
Equilibre très précaire entre la production et la consommation
Dans l’état actuel du parc de production (les centrales hydroélectriques et les centrales thermiques), la CIE dispose d’une puissance de 859 MW alors que la consommation nationale aux heures de pointe est d’environ 876 MW. « L’électricité n’étant pas stockable, nous avons donc un déficit de production de 17 MW qui peut s’aggraver si un groupe de production tombe en panne ou est en entretien ; ce qui arrive fréquemment dans l’exploitation de tout système électrique », a expliqué hier, M. Kouassi Mathias, secrétaire général de la CIE,aux journalistes.
Surcharge des équipements de transport et distribution
Suite à la croissance de la consommation et aux retards dans les investissements, de nombreux ouvrages électriques sont aujourd’hui exploités, selon M. Kouassi Mathias au-delà de leur capacité technique. Il s’agit des transformateurs de puissance qui sont saturés, ainsi que la surcharge de certains départs alimentant des quartiers. Pour limiter l’impact de ces problèmes sur la qualité de fourniture, la CIE a mis en place certaines dispositions. Notamment la surveillance accrue des paramètres dynamiques, les coupures ponctuelles et localisées de l’électricité en cas de surcharge des ouvrages en vue de les préserver…Au regard de tout ce qui précède, la CIE lance un appel à la compréhension, à l’indulgence et au civisme des populations, en cas de perturbation de la fourniture de l’électricité. En outre, elle recommande de ne pas allumer les lampes dans les pièces vides, fermer la porte quand le climatiseur est en marche, et surtout, permettre la circulation de l’équipe de dépannage et de s’abstenir de s’en prendre et casser les équipements et infrastructures électriques.
Evariste Nguessan
nguevas@yahoo.fr
Equilibre très précaire entre la production et la consommation
Dans l’état actuel du parc de production (les centrales hydroélectriques et les centrales thermiques), la CIE dispose d’une puissance de 859 MW alors que la consommation nationale aux heures de pointe est d’environ 876 MW. « L’électricité n’étant pas stockable, nous avons donc un déficit de production de 17 MW qui peut s’aggraver si un groupe de production tombe en panne ou est en entretien ; ce qui arrive fréquemment dans l’exploitation de tout système électrique », a expliqué hier, M. Kouassi Mathias, secrétaire général de la CIE,aux journalistes.
Surcharge des équipements de transport et distribution
Suite à la croissance de la consommation et aux retards dans les investissements, de nombreux ouvrages électriques sont aujourd’hui exploités, selon M. Kouassi Mathias au-delà de leur capacité technique. Il s’agit des transformateurs de puissance qui sont saturés, ainsi que la surcharge de certains départs alimentant des quartiers. Pour limiter l’impact de ces problèmes sur la qualité de fourniture, la CIE a mis en place certaines dispositions. Notamment la surveillance accrue des paramètres dynamiques, les coupures ponctuelles et localisées de l’électricité en cas de surcharge des ouvrages en vue de les préserver…Au regard de tout ce qui précède, la CIE lance un appel à la compréhension, à l’indulgence et au civisme des populations, en cas de perturbation de la fourniture de l’électricité. En outre, elle recommande de ne pas allumer les lampes dans les pièces vides, fermer la porte quand le climatiseur est en marche, et surtout, permettre la circulation de l’équipe de dépannage et de s’abstenir de s’en prendre et casser les équipements et infrastructures électriques.
Evariste Nguessan
nguevas@yahoo.fr
