Le Trésor public ivoirien a décidé d’éponger une dette de 3,2 milliards de Fcfa due à la Poste du Burkina Faso depuis plusieurs années, a annoncé lundi la radio nationale burkinabè. La décision d’apurer la dette contractée par la Poste ivoirienne vis-à-vis de la Société nationale de postes (Sonapost, publique) a été communiquée la semaine dernière à Ouagadougou par le ministre ivoirien de l’Economie, Charles Diby Koffi, après une rencontre avec le Premier ministre burkinabè, Tertius Zongo, a précisé la radio. Le ministre burkinabè des Postes, Noël Kaboré, s’est réjoui de cette annonce, envisageant la reprise des échanges entre les postes des deux pays dans un « futur proche ». «Dès que l’apurement est constaté et après une séance de travail technique entre les deux administrations, les opérations peuvent reprendre», a-t-il indiqué à la radio. Selon le quotidien d’Etat, Sidwaya, la Côte d’Ivoire a déjà payé 500 millions de Fcfa, la dette devant être soldée au plus tard le 15 février 2010. Début 2000, la Poste burkinabè avait suspendu ses opérations avec la Côte d’Ivoire, faute de paiement. Cette situation a affecté les transferts de fond de près de 3 millions de Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, dont une grande majorité travaille dans des plantations de cacao.
OM
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