Après notre article d’hier «qui sera l’invité surprise ?», nous avons envie d’y répondre aujourd’hui à 48 heures du lancement de la grande fête du football africain. Notre élue est…cette solidaire et fraîche équipe de Zambie incarnée par son gentleman de président Kalusha Bwalya. Et pour des raisons pas toujours…rationnelles.
L’ancienneté, le palmarès, la notoriété continentale sont des données qui n’influent pas en grande partie sur le parcours d’un prétendant à la Coupe d’Afrique des nations. Les 23 Egyptiens emmenés par Hassan Shehata en Angola n’ont rien à voir avec les six couronnements antérieurs. Le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, la RDC, le Sénégal, le Congo ont un meilleur palmarès et ne sont même pas présents. Le Nigéria de Martins, Olofinjana ou Yakubu n’est pas celui de Segun Odegbami, John Finidi, Samson Siasia ou Rashidi Yekini. Les générations changent, seul le maillot et l’écusson restent les mêmes ! Ceci pour dire- vu qu’aucun match ne ressemble à un autre- qu’aucune compétition ne sera forcément la copie de l’autre.
Jeune et solidaire
La Zambie n’a donc pas un «gros» palmarès ni de derniers résultats tonitruants. Mais la Zambie possède un groupe jeune et solidaire qui joue avec enthousiasme et générosité. Vingt deux ans de moyenne et des qualités physiques très adaptées au football. Endurance de marathonien sans pour autant perdre la force. Dans les duels et les contacts, ils sont très durs sur l’homme. L’image sans trop de musculature est trompeuse. Le volume de jeu des Chipolopolo est très élevé. Les dix du champ de jeu attaquent et les dix défendent. Dans la tribune de presse du stade El Menzah de Tunis en 94, nous passions notre temps à les compter tellement ils donnaient l’impression d’être plus nombreux sur le terrain. C’est cette grande solidarité, le partage total des efforts en phase défensive et offensive qui donnent au bloc Zambien, ce caractère de rouleau compresseur qui contrarie des adversaires individuellement plus armés. Lors du dernier match-test joué à Durban mercredi après-midi contre les Super Eagles du Nigéria, les hommes du français Hervé Renard ont affiché leur très grande forme du moment. Certes, le score est resté vierge (0-0) jusqu’à la fin du match, mais la défense Nigériane dirigée par Yobo a été ballotée à certains moments du match. Les hommes forts du secteur offensif Zambien sont Rainford Kalaba numéro 10 du club Portugais de 1ère division Uniao Leira. C’est le véritable inspirateur des phases offensives. Given Singuluma est bien connu des Ivoiriens puisqu’il a été un buteur attitré durant le Chan à Abidjan. Il a fait les beaux jours du TP Mazembé cette année. Enfin, il y a l’athlétique Jacob Mulenga du FC Utrecht. Puissant et athlétique, c’est le joueur atypique du groupe. L’autre grande force des Zambiens c’est leur capacité à rentrer à fond dans la compétition. Ils n’ont pas besoin de longue mise en route progressive à l’image des Camerounais, des Nigérians ou des Ivoiriens. Enfin, leur arme absolue, elle est mentale. Toujours positif dans la tête, jamais découragé, s’ils doivent perdre, ce sera toujours les armes à la main. La Zambie finaliste en 1974 et 1994 se retrouve cette fois, non loin de chez elle dans cette partie australe de l’Afrique… qui peut lui sourire.
Nasser el Fadel
L’ancienneté, le palmarès, la notoriété continentale sont des données qui n’influent pas en grande partie sur le parcours d’un prétendant à la Coupe d’Afrique des nations. Les 23 Egyptiens emmenés par Hassan Shehata en Angola n’ont rien à voir avec les six couronnements antérieurs. Le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, la RDC, le Sénégal, le Congo ont un meilleur palmarès et ne sont même pas présents. Le Nigéria de Martins, Olofinjana ou Yakubu n’est pas celui de Segun Odegbami, John Finidi, Samson Siasia ou Rashidi Yekini. Les générations changent, seul le maillot et l’écusson restent les mêmes ! Ceci pour dire- vu qu’aucun match ne ressemble à un autre- qu’aucune compétition ne sera forcément la copie de l’autre.
Jeune et solidaire
La Zambie n’a donc pas un «gros» palmarès ni de derniers résultats tonitruants. Mais la Zambie possède un groupe jeune et solidaire qui joue avec enthousiasme et générosité. Vingt deux ans de moyenne et des qualités physiques très adaptées au football. Endurance de marathonien sans pour autant perdre la force. Dans les duels et les contacts, ils sont très durs sur l’homme. L’image sans trop de musculature est trompeuse. Le volume de jeu des Chipolopolo est très élevé. Les dix du champ de jeu attaquent et les dix défendent. Dans la tribune de presse du stade El Menzah de Tunis en 94, nous passions notre temps à les compter tellement ils donnaient l’impression d’être plus nombreux sur le terrain. C’est cette grande solidarité, le partage total des efforts en phase défensive et offensive qui donnent au bloc Zambien, ce caractère de rouleau compresseur qui contrarie des adversaires individuellement plus armés. Lors du dernier match-test joué à Durban mercredi après-midi contre les Super Eagles du Nigéria, les hommes du français Hervé Renard ont affiché leur très grande forme du moment. Certes, le score est resté vierge (0-0) jusqu’à la fin du match, mais la défense Nigériane dirigée par Yobo a été ballotée à certains moments du match. Les hommes forts du secteur offensif Zambien sont Rainford Kalaba numéro 10 du club Portugais de 1ère division Uniao Leira. C’est le véritable inspirateur des phases offensives. Given Singuluma est bien connu des Ivoiriens puisqu’il a été un buteur attitré durant le Chan à Abidjan. Il a fait les beaux jours du TP Mazembé cette année. Enfin, il y a l’athlétique Jacob Mulenga du FC Utrecht. Puissant et athlétique, c’est le joueur atypique du groupe. L’autre grande force des Zambiens c’est leur capacité à rentrer à fond dans la compétition. Ils n’ont pas besoin de longue mise en route progressive à l’image des Camerounais, des Nigérians ou des Ivoiriens. Enfin, leur arme absolue, elle est mentale. Toujours positif dans la tête, jamais découragé, s’ils doivent perdre, ce sera toujours les armes à la main. La Zambie finaliste en 1974 et 1994 se retrouve cette fois, non loin de chez elle dans cette partie australe de l’Afrique… qui peut lui sourire.
Nasser el Fadel