Le ministre des Affaires étrangères de la France, Bernard Kouchner, qui était attendu à Abidjan le dimanche 10 janvier, a reporté sa venue. L’annonce a été faite hier à Paris, par le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero. La France justifie ce report par une demande que le Président Laurent Gbagbo aurait faite pour un nouveau délai de l’élection présidentielle. “Compte tenu de cette annonce, Bernard Kouchner a décidé de reporter la visite qu’il avait prévue de faire à Abidjan dimanche”, a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, selon l’Afp.
Toutefois, a ajouté Bernard Valero : “Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, nous souhaitons que, comme les autres membres de la communauté internationale, la préparation des élections intervienne dans les meilleurs délais et que la date du scrutin puisse être rapidement confirmée”. Du reste, a précisé le porte-parole du Quai d’Orsay, “Bernard Kouchner se rendra à Abidjan dès que les listes électorales définitives seront publiées”.
Mercredi, à la cérémonie de présentation de vœux, face au corps diplomatique et en présence du Premier ministre Guillaume Soro, des présidents des Institutions et des membres du gouvernement, le Président Laurent Gbagbo a invité le chef du gouvernement et le président de la Commission électorale indépendante (Cei), à tout mettre en œuvre pour que tous les Ivoiriens enrôlés soient inscrits sur la liste électorale et que les étrangers qui s’y sont indûment inscrits en soient extirpés.
Ainsi, a expliqué le Chef de l’Etat, le problème de nationalité auquel l’on attribue la guerre de septembre 2002 sera définitivement réglé. “Faites un dernier effort pour que la fin ne gâte pas le tout…Il faut que le travail qu’on a commencé se termine bien… Je ne veux pas qu’on fasse semblant de sortir de la crise”, avait averti le Président Laurent Gbagbo. Mais il avait aussi appelé les Ivoiriens à la sérénité et indiqué que l’élection se tiendra dans deux mois comme le veut la dernière réunion du Cadre permanent de concertation.
Interrogé hier sur le sens de la prorogation de la fin du traitement du contentieux (le délai a été reporté du 26 décembre au 6 janvier), le porte-parole adjoint de la Cei, Bamba Yacouba, a indiqué qu’il s’agit d’une “rallonge” et non d’une “prorogation”. Cette rallonge devrait “permettre, a-t-il précisé, aux différents pétitionnaires qui ont encore leurs documents au niveau des Tribunaux de venir régulariser leur situation.
En notre qualité de techniciens, nous accordons une rallonge de trois jours tout en garantissant que cela n’aura aucune répercussion sur le chronogramme arrêté dernièrement à Ouagadougou lors de la réunion du Cadre permanent de concertation”. Mais, a averti Bamba Yacouba, “au-delà des trois jours, nous ne pouvons plus rien garantir. Nous avons été confrontés à une situation délicate sur le terrain et qui nous a amenés à aller au delà de ce qui est prévu. Nous n’aurions pas fait cette rallonge si elle constituait une menace pour le respect du chronogramme”.
Or d’une part, selon des sources proches du dossier, ce sont encore des milliers d’Ivoiriens enrôlés qui ne sont pas sur la liste et qui attendent. Tandis que de l’autre, plusieurs personnes dont les noms sont sur la liste, sont suspectées d’avoir fraudé.
Dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, Ouagadougou a annoncé l’envoi en Côte d’Ivoire d’au moins 500 militaires. Qui seront placés sous mandat onusien. L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire compte aujourd’hui environ 7 000 hommes appuyés par environ 900 soldats français de la force Licorne.
Pascal Soro
Toutefois, a ajouté Bernard Valero : “Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, nous souhaitons que, comme les autres membres de la communauté internationale, la préparation des élections intervienne dans les meilleurs délais et que la date du scrutin puisse être rapidement confirmée”. Du reste, a précisé le porte-parole du Quai d’Orsay, “Bernard Kouchner se rendra à Abidjan dès que les listes électorales définitives seront publiées”.
Mercredi, à la cérémonie de présentation de vœux, face au corps diplomatique et en présence du Premier ministre Guillaume Soro, des présidents des Institutions et des membres du gouvernement, le Président Laurent Gbagbo a invité le chef du gouvernement et le président de la Commission électorale indépendante (Cei), à tout mettre en œuvre pour que tous les Ivoiriens enrôlés soient inscrits sur la liste électorale et que les étrangers qui s’y sont indûment inscrits en soient extirpés.
Ainsi, a expliqué le Chef de l’Etat, le problème de nationalité auquel l’on attribue la guerre de septembre 2002 sera définitivement réglé. “Faites un dernier effort pour que la fin ne gâte pas le tout…Il faut que le travail qu’on a commencé se termine bien… Je ne veux pas qu’on fasse semblant de sortir de la crise”, avait averti le Président Laurent Gbagbo. Mais il avait aussi appelé les Ivoiriens à la sérénité et indiqué que l’élection se tiendra dans deux mois comme le veut la dernière réunion du Cadre permanent de concertation.
Interrogé hier sur le sens de la prorogation de la fin du traitement du contentieux (le délai a été reporté du 26 décembre au 6 janvier), le porte-parole adjoint de la Cei, Bamba Yacouba, a indiqué qu’il s’agit d’une “rallonge” et non d’une “prorogation”. Cette rallonge devrait “permettre, a-t-il précisé, aux différents pétitionnaires qui ont encore leurs documents au niveau des Tribunaux de venir régulariser leur situation.
En notre qualité de techniciens, nous accordons une rallonge de trois jours tout en garantissant que cela n’aura aucune répercussion sur le chronogramme arrêté dernièrement à Ouagadougou lors de la réunion du Cadre permanent de concertation”. Mais, a averti Bamba Yacouba, “au-delà des trois jours, nous ne pouvons plus rien garantir. Nous avons été confrontés à une situation délicate sur le terrain et qui nous a amenés à aller au delà de ce qui est prévu. Nous n’aurions pas fait cette rallonge si elle constituait une menace pour le respect du chronogramme”.
Or d’une part, selon des sources proches du dossier, ce sont encore des milliers d’Ivoiriens enrôlés qui ne sont pas sur la liste et qui attendent. Tandis que de l’autre, plusieurs personnes dont les noms sont sur la liste, sont suspectées d’avoir fraudé.
Dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, Ouagadougou a annoncé l’envoi en Côte d’Ivoire d’au moins 500 militaires. Qui seront placés sous mandat onusien. L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire compte aujourd’hui environ 7 000 hommes appuyés par environ 900 soldats français de la force Licorne.
Pascal Soro