La crise militaro-politique du 19 septembre 2002 a favorisé la naissance et la prolifération d’un autre type de transport à Bouaké et dans les zones centre, nord et ouest (cno), en l’occurrence les motos-taxis. Toute chose qui, en son temps, a facilité le déplacement des populations de la capitale de la Vallée du Bandama et des autres zones concernées, à cause justement de la rareté des autres moyens de transport habituels, tels les taxis-ville et les mini- bus (gbaka).
Dont les propriétaires et les chauffeurs, certainement par crainte de représailles de la part des éléments de l’ex-rébellion, avaient préféré garer soigneusement leurs véhicules en lieu sûr en attendant des jours meilleurs pour reprendre le cours normal de leurs activités. Mais la nature ayant horreur du vide, les motos-taxis ont eu le temps nécessaire d’occuper tout seul le terrain et faire aujourd’hui de cette activité leur gagne-pain quotidien.
Surtout, les ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles qui ont investi ce nouveau secteur d’activité pour espérer se refaire une place au soleil. Mais l’appétit venant en mangeant, les propriétaires et les chauffeurs de motos-taxis, malgré la normalisation progressive de la situation socio-politique, n’ont aucune intention de disparaître après la crise. Bien au contraire, ils ont décidé de quitter le secteur informel pour s’organiser en créant un syndicat pour défendre leurs intérêts.
Le secrétaire général dudit syndicat, Dosso, a indiqué que pour qu’ils s’en aillent, il faut que les autorités compétentes leur trouvent d’autres sources de revenu, c'est-à-dire qu’ils remettent à flot les entreprises sinistrées de Bouaké qui faisaient autrefois sa fierté, afin qu’ils puissent y travailler pour gagner honnêtement leur vie.
Et ne plus penser à reprendre les armes qu’ils ont d’ailleurs appris à manier pour agresser ou dévaliser les honnêtes citoyens. Mais tout en reconnaissant que cette nouvelle activité permet aux ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles et autres jeunes désoeuvrés de se prendre en charge, le préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, a annoncé qu’en Côte d’Ivoire, les motos-taxis ne font pas partie des professions régies.
Car selon lui, à tous les corps de métiers exerçant dans le milieu du transport, correspondent des textes réglementaires. C’est pourquoi, il a laissé entendre que si les motos-taxis doivent bénéficier d’une autorisation en bonne et due forme, il faut que cela fasse l’objet d’une réglementation du ministère des Transports. Qui va l’étendre à l’ensemble du territoire national, parce que cette activité sera reconnue et réglementée par l’Etat de Côte d’Ivoire.
"Dans le cas contraire, si l’Etat de Côte d’Ivoire décide de la supprimer parce que ce n’est pas réglementaire, nous à notre niveau ici, nous appliquerons cette décision gouvernementale sans état d’âme", a-t-il dit. Le maire de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahima, a enfourché la même trompette pour souligner que les motos-taxis n’existent pas dans la législation en Côte d’Ivoire.
Avant d’ajouter que si d’aventure, il se voit dans l’obligation de prendre un arrêté municipal avec l’accord du ministère des Transports pour les autoriser à poursuivre leurs activités, ce sera assorti d’un certain nombre de conditions. Notamment le permis au niveau des deux roues, l’assurance, le port obligatoire du casque par le chauffeur et par l’usager.
Adjé Jean-Alexis
Dont les propriétaires et les chauffeurs, certainement par crainte de représailles de la part des éléments de l’ex-rébellion, avaient préféré garer soigneusement leurs véhicules en lieu sûr en attendant des jours meilleurs pour reprendre le cours normal de leurs activités. Mais la nature ayant horreur du vide, les motos-taxis ont eu le temps nécessaire d’occuper tout seul le terrain et faire aujourd’hui de cette activité leur gagne-pain quotidien.
Surtout, les ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles qui ont investi ce nouveau secteur d’activité pour espérer se refaire une place au soleil. Mais l’appétit venant en mangeant, les propriétaires et les chauffeurs de motos-taxis, malgré la normalisation progressive de la situation socio-politique, n’ont aucune intention de disparaître après la crise. Bien au contraire, ils ont décidé de quitter le secteur informel pour s’organiser en créant un syndicat pour défendre leurs intérêts.
Le secrétaire général dudit syndicat, Dosso, a indiqué que pour qu’ils s’en aillent, il faut que les autorités compétentes leur trouvent d’autres sources de revenu, c'est-à-dire qu’ils remettent à flot les entreprises sinistrées de Bouaké qui faisaient autrefois sa fierté, afin qu’ils puissent y travailler pour gagner honnêtement leur vie.
Et ne plus penser à reprendre les armes qu’ils ont d’ailleurs appris à manier pour agresser ou dévaliser les honnêtes citoyens. Mais tout en reconnaissant que cette nouvelle activité permet aux ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles et autres jeunes désoeuvrés de se prendre en charge, le préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, a annoncé qu’en Côte d’Ivoire, les motos-taxis ne font pas partie des professions régies.
Car selon lui, à tous les corps de métiers exerçant dans le milieu du transport, correspondent des textes réglementaires. C’est pourquoi, il a laissé entendre que si les motos-taxis doivent bénéficier d’une autorisation en bonne et due forme, il faut que cela fasse l’objet d’une réglementation du ministère des Transports. Qui va l’étendre à l’ensemble du territoire national, parce que cette activité sera reconnue et réglementée par l’Etat de Côte d’Ivoire.
"Dans le cas contraire, si l’Etat de Côte d’Ivoire décide de la supprimer parce que ce n’est pas réglementaire, nous à notre niveau ici, nous appliquerons cette décision gouvernementale sans état d’âme", a-t-il dit. Le maire de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahima, a enfourché la même trompette pour souligner que les motos-taxis n’existent pas dans la législation en Côte d’Ivoire.
Avant d’ajouter que si d’aventure, il se voit dans l’obligation de prendre un arrêté municipal avec l’accord du ministère des Transports pour les autoriser à poursuivre leurs activités, ce sera assorti d’un certain nombre de conditions. Notamment le permis au niveau des deux roues, l’assurance, le port obligatoire du casque par le chauffeur et par l’usager.
Adjé Jean-Alexis