Le car transportant l'équipe nationale du Togo, en provenance du Congo, a été mitraillé à la frontière angolaise. On dénombre plusieurs blessés. L'information est tombée hier, en milieu d'après-midi. Le bus de l'équipe du Togo a été mitraillé alors qu'il franchissait la frontière entre le Congo et l'Angola, où va se disputer la Coupe d'Afrique des Nations (Can-2010). Le bilan est de 7 blessés dont un dans un état grave. Selon Thomas Dossevi, attaquant togolais, joint au téléphone par plusieurs médias, l'attaque a eu lieu vers 15h15, alors que leur car venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda. " On a été mitraillé, alors qu'on était pourtant encadré par deux cars de policiers. On s'est fait mitrailler comme des chiens. Ils étaient cagoulés, armés jusqu'aux dents. Il y a eu deux joueurs et des dirigeants blessés. On est resté sous les sièges du bus. Les tirs ont duré environ un quart d'heure.", a déclaré le joueur togolais. Les deux joueurs en question sont le gardien du Gsi Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du Vaslui Fc, Serge Akakpo qui lui, a réçu une balle dans le dos. Parmi les autres blessés, on peut citer également le chauffeur du bus, un entraîneur adjoint, un médecin de la délégation et un journaliste qui accompagnait la sélection. Le milieu de terrain togolais, Alaixys Romao, parle de 7 blessés au total. Du côté du comité d'organisation de la Can (Cocan), on assure que c'est un pneu du bus qui avait éclaté qui a été à l'origine d'un mouvement de panique. Ce que réfute vigoureusement l'attaquant togolais Dossevi. " C'est un scandale de dire ça. On a vraiment été mitraillé", argue-t-il.
Le Togo ne veut plus jouer Les joueurs togolais sont tous sous le choc et n'en reviennent toujours pas. Ils remettent en cause leur participation à la Can. Ce grave incident devrait remettre en question leur participation et plus globalement le déroulement de la compétition en elle-même. " On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable. On est tous choqués. On veut rentrer à la maison", a dit Dossevi. Qui "pense avant tout à l'état de santé des blessés. On espère qu'ils vont s'en sortir. Dans ces cas-là, on pense à nos proches, aux gens qu'on aime parce qu'on aurait vraiment pu y rester...". Ce n'est pas normal, dira-t-il, que l'on se fasse tirer dessus pour un match de foot. " Si on peut boycotter la Can, autant le faire. Si on peut annuler tous les matches, je dis pourquoi pas. Je ne pense qu'à ça : arrêter cette Can pour rentrer à la maison ", a déclaré le grénoblois Alaixys Romao. Pour l'heure, on se soucie des blessés et de l'état psychologique des autres joueurs du Togo. Vont-ils poursuivre la compétition ou rentrer. La suite des évènements nous le dira.
Frank Toti
Le Togo ne veut plus jouer Les joueurs togolais sont tous sous le choc et n'en reviennent toujours pas. Ils remettent en cause leur participation à la Can. Ce grave incident devrait remettre en question leur participation et plus globalement le déroulement de la compétition en elle-même. " On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable. On est tous choqués. On veut rentrer à la maison", a dit Dossevi. Qui "pense avant tout à l'état de santé des blessés. On espère qu'ils vont s'en sortir. Dans ces cas-là, on pense à nos proches, aux gens qu'on aime parce qu'on aurait vraiment pu y rester...". Ce n'est pas normal, dira-t-il, que l'on se fasse tirer dessus pour un match de foot. " Si on peut boycotter la Can, autant le faire. Si on peut annuler tous les matches, je dis pourquoi pas. Je ne pense qu'à ça : arrêter cette Can pour rentrer à la maison ", a déclaré le grénoblois Alaixys Romao. Pour l'heure, on se soucie des blessés et de l'état psychologique des autres joueurs du Togo. Vont-ils poursuivre la compétition ou rentrer. La suite des évènements nous le dira.
Frank Toti
