La 27e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) débute, demain au stade national du 11 novembre à Luanda. L’Angola, pays organisateur, ouvrira, à l’occasion, les hostilités avec le Mali sous le coup de 20h (heure locale, 19h GMT) dans le groupe A basé à Luanda. Une belle occasion que n’entendent pas gâcher les Palencas Negras pour réussir leur entrée dans leur compétition. Mais bien avant et comme à l’accoutumée, le monde entier aura droit à ce que l’Afrique et plus particulièrement l’Angola a de plus précieux. Au niveau culturel bien sûr. La CAN s’affiche, au fil des années, comme la tribune idéale d’expression et de promotion de la culture du Continent noir. Et l’Angola ne veut pas déroger à la règle. Demain à partir de 18h45 (heure locale), le monde entier suivra avec beaucoup d’attention la cérémonie d’ouverture. Une cérémonie qui se veut belle, grandiose et parfaitement maîtrisée. Avec une implication particulière du président de la République d’Angola, José Eduardo dos Santos. Le premier citoyen du pays organisateur a assisté, le mardi dernier à la répétition générale des trois tableaux qui seront un support culturel de la cérémonie officielle d'ouverture de la CAN. Les modérateurs et les figurants choisis pour le spectacle ont dû revoir les aspects culturels de la chorégraphie, de l'éclairage et de l'intrigue. Les performances préparées de manière à permettre l'élaboration rapide et la coordination avec les figurants de tableaux culturels ont également été passées en revue par la plus grande haute autorité du pays. Car, l’Angola veut saisir l’occasion que lui offre cette CAN pour mettre en évidence plusieurs aspects liés à la tradition, à l'histoire de certains royaumes africains, mais surtout aux richesses naturelles de l'Angola et à la reconstruction nationale. Pendant plus d’une heure, le monde entier assistera au renouveau de l’Angola.
Mais l’attaque du bus de l’équipe du Togo, hier, par des Forces de libération de l'Etat de Cabinda (FLEC), un groupe qui revendique l’indépendance du Cabinda, hantera les esprits. Cette attaque a occasionné la mort du chauffeur du bus et fait neuf blessés parmi lesquels figurent deux joueurs de l’équipe nationale.
OUATTAAR Gaoussou
Mais l’attaque du bus de l’équipe du Togo, hier, par des Forces de libération de l'Etat de Cabinda (FLEC), un groupe qui revendique l’indépendance du Cabinda, hantera les esprits. Cette attaque a occasionné la mort du chauffeur du bus et fait neuf blessés parmi lesquels figurent deux joueurs de l’équipe nationale.
OUATTAAR Gaoussou
