A 24 heures du début de la 27e édition de la Coupe d’Afrique des nations, Marcel Desailly, consultant à Canal+, donne sa recette pour la victoire des éléphants de Côte d’Ivoire.
L’international français, Marcel Desailly, se dit confiant quant au sacre des poulains de Vahid Halilhodzic à la Coupe d’Afrique des nations Angola 2010. Invité de Canal+ Côte d’Ivoire dans le cadre du lancement du dispositif particulier mis en place par la chaîne de télévision internationale pour la retransmission de la Can, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a passé au scanner les éléphants de Côte d’Ivoire. Hier au Life-star au Plateau, il a relevé, outre sa confiance à l’équipe ivoirienne, certains points faibles du groupe de coach Vahid. «La Côte d’Ivoire est l’équipe africaine qui, individuellement, a le plus de potentiel. Ce n’est pas seulement à cause de sa vocation offensive. C’est toute la colonne vertébrale qui compte. A savoir le milieu de terrain. Il y a aussi de l’expérience du côté défensif», a-t-il apprécié. Mais, l’ex-joueur du Milan AC n’a pas manqué de faire ressortir certaines faiblesses du groupe ivoirien, tel que le manque de cohésion dans le jeu collectif. «Le gros problème de l’équipe est qu’il n’existe pas de cohésion entre les individualités. Chaque joueur garde le ballon un dixième de minute de trop. Ce qui empêche l’équipe d’arriver rapidement devant dans de bonnes conditions. L’exemple avec l’équipe d’Egypte est que durant le dixième de seconde, le ballon tourne. Ainsi, chaque joueur a-t-il une disponibilité pour offrir une solution supplémentaire à son coéquipier. Ce qui donne l’impression qu’ils sont plus forts, alors que les joueurs, individuellement, sont moins bons que ceux de la Côte d’Ivoire», a relevé l’ex-capitaine de l’équipe nationale de France. Un tel schéma, selon lui, détermine clairement le rôle du coach. «C’est à l’entraîneur de travailler là-dessus. Afin d’apporter ce relais entre les joueurs et éviter que le dixième de seconde ne soit perdu», a-t-il conseillé. Pour lui, cette équipe tournerait mieux si le sélectionneur national adopte un système de jeu 4-5-1. Avec Didier Drogba en pointe, Salomon Kalou et Kader Kéita sur les côtés. Aux différentes stars internationales (joueurs) de cette Can, il a demandé d’être humbles tout en étant conscients de l’influence qu’ils peuvent avoir sur leurs groupes respectifs. Car, «on n’est pas champion sans avoir un brin d’humilité et capable d’être au service du collectif», dira-t-il. Pour cette Can angolaise, la chaîne Canal+ offre tous les matches en direct. Les rencontres d’ouverture, les quarts de finales, les demi-finales et la finale seront diffusés en haute définition avec une qualité des images cinq fois supérieure à la normale. Le système Pvr, a-t-on expliqué, permet à l’abonné d’enregistrer les matches et de revenir sur les actions passées.
Sanou Amadou (Stagiaire)
L’international français, Marcel Desailly, se dit confiant quant au sacre des poulains de Vahid Halilhodzic à la Coupe d’Afrique des nations Angola 2010. Invité de Canal+ Côte d’Ivoire dans le cadre du lancement du dispositif particulier mis en place par la chaîne de télévision internationale pour la retransmission de la Can, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a passé au scanner les éléphants de Côte d’Ivoire. Hier au Life-star au Plateau, il a relevé, outre sa confiance à l’équipe ivoirienne, certains points faibles du groupe de coach Vahid. «La Côte d’Ivoire est l’équipe africaine qui, individuellement, a le plus de potentiel. Ce n’est pas seulement à cause de sa vocation offensive. C’est toute la colonne vertébrale qui compte. A savoir le milieu de terrain. Il y a aussi de l’expérience du côté défensif», a-t-il apprécié. Mais, l’ex-joueur du Milan AC n’a pas manqué de faire ressortir certaines faiblesses du groupe ivoirien, tel que le manque de cohésion dans le jeu collectif. «Le gros problème de l’équipe est qu’il n’existe pas de cohésion entre les individualités. Chaque joueur garde le ballon un dixième de minute de trop. Ce qui empêche l’équipe d’arriver rapidement devant dans de bonnes conditions. L’exemple avec l’équipe d’Egypte est que durant le dixième de seconde, le ballon tourne. Ainsi, chaque joueur a-t-il une disponibilité pour offrir une solution supplémentaire à son coéquipier. Ce qui donne l’impression qu’ils sont plus forts, alors que les joueurs, individuellement, sont moins bons que ceux de la Côte d’Ivoire», a relevé l’ex-capitaine de l’équipe nationale de France. Un tel schéma, selon lui, détermine clairement le rôle du coach. «C’est à l’entraîneur de travailler là-dessus. Afin d’apporter ce relais entre les joueurs et éviter que le dixième de seconde ne soit perdu», a-t-il conseillé. Pour lui, cette équipe tournerait mieux si le sélectionneur national adopte un système de jeu 4-5-1. Avec Didier Drogba en pointe, Salomon Kalou et Kader Kéita sur les côtés. Aux différentes stars internationales (joueurs) de cette Can, il a demandé d’être humbles tout en étant conscients de l’influence qu’ils peuvent avoir sur leurs groupes respectifs. Car, «on n’est pas champion sans avoir un brin d’humilité et capable d’être au service du collectif», dira-t-il. Pour cette Can angolaise, la chaîne Canal+ offre tous les matches en direct. Les rencontres d’ouverture, les quarts de finales, les demi-finales et la finale seront diffusés en haute définition avec une qualité des images cinq fois supérieure à la normale. Le système Pvr, a-t-on expliqué, permet à l’abonné d’enregistrer les matches et de revenir sur les actions passées.
Sanou Amadou (Stagiaire)