Face à la situation qui prévaut à la CEI, des leaders politiques accusent.
Pr Alphonse Djédjé Mady, SG du PDCI : « Le RHDP se concerte»
« Je ne peux en dire un mot maintenant. Je vous donne rendez-vous demain (NDLR : aujourd’hui). Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix (RHDP) se concerte pour se prononcer sur la situation. C’est donc seulement demain que vous pouvez avoir la réaction du RHDP ».
Salif N’Diaye, SG de l’UDPCI : « Cette sortie traduit la fébrilité du FPI»
« Il est hâtif de décréter qu’une fraude s’est installée dans le traitement du listing électoral. Certains parlent de fraude. D’autres, de scandale à la CEI. Le jugement précipité sans aucun fondement, sans aucune preuve, traduit la fébrilité et la nervosité de ceux qui, dès le départ, ont crié à la fraude. Tout cela nous semble incohérent et à la limite malhonnête. Un comité d’arbitrage présidé par le Premier ministre a été mis sur pied sur instruction du chef de l’Etat. Ce comité doit éclairer l’opinion nationale sur les tenants et aboutissants de cette affaire ».
Affi N’Guessan, président du FPI : « Le FPI demande la démission de Mambé »
« Le Front populaire ivoirien demande la démission de Mambé de la tête de la CEI pour rupture de confiance et la mise en œuvre de poursuites judiciaires pour toutes les personnes impliquées dans la manipulation du fichier électoral, un audit du fichier électoral et le réaménagement de la CEI pour garantir la neutralité et l’impartialité. Afin d’assurer la transparence des élections de sortie de crise pacifique, gage d’une paix durable ».
Anaky Kobena, président MFA : «Soro et Mambé doivent s’expliquer »
« Il faut qu’on sache si, avec les procédures mises en place (Sagem, CNSI, INS, CEI), il est possible à une tierce personne, quel que soit son rang ou son organe, de faire intégrer des noms dans le listing électoral. Si cela était le cas, c’est faire preuve d’amateurisme. Il est impératif que le Premier ministre et le président de la CEI s’adressent à la nation pour dire ce qu’il en est exactement. J’appelle tous les Ivoiriens à la vigilance. Il est à craindre que ceux qui ne veulent pas aller aux élections vont emmener certaines personnes à commettre des fautes. Mais, pour nous, rien ne doit arrêter les élections de début mars ».
Francis Wodié, président du PIT : « La situation est suffisamment grave»
« La direction du parti se réunit ce soir même (NDLR : hier soir) parce que la situation est suffisamment grave. Nous allons nous informer auprès des différents protagonistes et nous prononcer par la suite. Il est important pour le PIT de rassembler suffisamment d’informations avant toute sortie. Donc, nous nous prononçons bientôt. Mais pas avant la réunion de la direction du parti»
Propos recueillis par José S. Koudou
Pr Alphonse Djédjé Mady, SG du PDCI : « Le RHDP se concerte»
« Je ne peux en dire un mot maintenant. Je vous donne rendez-vous demain (NDLR : aujourd’hui). Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix (RHDP) se concerte pour se prononcer sur la situation. C’est donc seulement demain que vous pouvez avoir la réaction du RHDP ».
Salif N’Diaye, SG de l’UDPCI : « Cette sortie traduit la fébrilité du FPI»
« Il est hâtif de décréter qu’une fraude s’est installée dans le traitement du listing électoral. Certains parlent de fraude. D’autres, de scandale à la CEI. Le jugement précipité sans aucun fondement, sans aucune preuve, traduit la fébrilité et la nervosité de ceux qui, dès le départ, ont crié à la fraude. Tout cela nous semble incohérent et à la limite malhonnête. Un comité d’arbitrage présidé par le Premier ministre a été mis sur pied sur instruction du chef de l’Etat. Ce comité doit éclairer l’opinion nationale sur les tenants et aboutissants de cette affaire ».
Affi N’Guessan, président du FPI : « Le FPI demande la démission de Mambé »
« Le Front populaire ivoirien demande la démission de Mambé de la tête de la CEI pour rupture de confiance et la mise en œuvre de poursuites judiciaires pour toutes les personnes impliquées dans la manipulation du fichier électoral, un audit du fichier électoral et le réaménagement de la CEI pour garantir la neutralité et l’impartialité. Afin d’assurer la transparence des élections de sortie de crise pacifique, gage d’une paix durable ».
Anaky Kobena, président MFA : «Soro et Mambé doivent s’expliquer »
« Il faut qu’on sache si, avec les procédures mises en place (Sagem, CNSI, INS, CEI), il est possible à une tierce personne, quel que soit son rang ou son organe, de faire intégrer des noms dans le listing électoral. Si cela était le cas, c’est faire preuve d’amateurisme. Il est impératif que le Premier ministre et le président de la CEI s’adressent à la nation pour dire ce qu’il en est exactement. J’appelle tous les Ivoiriens à la vigilance. Il est à craindre que ceux qui ne veulent pas aller aux élections vont emmener certaines personnes à commettre des fautes. Mais, pour nous, rien ne doit arrêter les élections de début mars ».
Francis Wodié, président du PIT : « La situation est suffisamment grave»
« La direction du parti se réunit ce soir même (NDLR : hier soir) parce que la situation est suffisamment grave. Nous allons nous informer auprès des différents protagonistes et nous prononcer par la suite. Il est important pour le PIT de rassembler suffisamment d’informations avant toute sortie. Donc, nous nous prononçons bientôt. Mais pas avant la réunion de la direction du parti»
Propos recueillis par José S. Koudou