La police angolaise a arrêté deux personnes dans l`enclave du Cabinda (nord) après l`attaque meurtrière de vendredi contre l`équipe de football du Togo, qui s`est retirée de la Coupe d`Afrique des nations 2010, ont annoncé lundi les autorités.
"Deux assaillants ont été capturés vendredi, l`un quelques minutes après l`action et le deuxième à la frontière alors qu`il cherchait à rentrer au Congo-Brazzaville", a déclaré à l`AFP le vice-gouverneur du Cabinda, Macario Lembe.
"Le premier a été blessé à la cuisse gauche par les forces de l`ordre qui ont riposté lorsqu`il tirait depuis un arbre sur le bus du Togo", a poursuivi M. Lembe, précisant que l`attaque avait été menée par cinq assaillants.
Deux membres de l`encadrement des Eperviers sont décédés des suites de leurs blessures, après avoir été pris vendredi sous le feu des séparatistes alors que leur bus venait de pénétrer depuis le Congo-Brazzaville dans l`enclave du Cabinda, théâtre de troubles depuis l`indépendance de l`Angola en 1975.
Un gardien de but de la sélection togolaise, Kodjovi Obilalé, blessé durant l`attaque, a été déclaré lundi "complètement hors de danger" par l`un des chirurgiens qui l`ont opéré à Johannesburg, où il avait été transféré samedi.
"L`équipe médicale est satisfaite des progrès réalisés par M. Obilalé. Il restera cependant en soins intensifs", a déclaré à la presse le Dr Ken Boffard, de la clinique privée Milpark Hospital.
Ce dernier a précisé qu`il surveillerait ces prochains jours les risques d`infection, ajoutant que la balle ayant atteint le footballeur dans l`abdomen n`avait pas pu être extraite.
Les Forces de libération de l`Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), nées en 2003 d`une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l`enclave du Cabinda (Flec), ont revendiqué cette action et menacé de mener d`autres attaques.
Malgré la menace séparatiste et les appels à annuler la compétition dans cette enclave riche en pétrole, les autorités angolaises et la Confédération africaine de football (CAF) ont décidé de poursuivre la compétition, qui s`est ouverte dimanche soir à Luanda sur un match nul 4-4 entre l`Angola et le Mali.
Le gouvernement a promis que la sécurité des équipes serait garantie pendant les trois semaines du tournoi, tant à Cabinda que dans les trois autres villes-hôtes, Luanda, Benguela et Lubango (sud-ouest).
Les forces de l`ordre angolaises ont dressé lundi une véritable muraille autour du complexe de Cabinda où logent les équipes, espérant décourager toute velléité d`une nouvelle attaque.
Après la défaction de l`équipe du Togo, rapatriée dimanche soir en avion, la première rencontre de la CAN-2010 à Cabinda opposait lundi à 16H00 GMT le Burkina Faso et la Côte d`Ivoire.
L`Afrique du Sud, qui organise en juin-juillet la Coupe du monde de football, premier Mondial accueilli sur le continent, a promis qu`elle allait "tirer les leçons" de la fusillade du Cabinda.
"Mais nous demandons aux gens de ne pas confondre l`Afrique du Sud avec un autre pays", a déclaré le ministre de la Police Nathi Mthethwa. "Jugez l`Afrique du Sud sur ses propres avancées", a-t-il dit. "Nous sommes prêts à 100%".
"Deux assaillants ont été capturés vendredi, l`un quelques minutes après l`action et le deuxième à la frontière alors qu`il cherchait à rentrer au Congo-Brazzaville", a déclaré à l`AFP le vice-gouverneur du Cabinda, Macario Lembe.
"Le premier a été blessé à la cuisse gauche par les forces de l`ordre qui ont riposté lorsqu`il tirait depuis un arbre sur le bus du Togo", a poursuivi M. Lembe, précisant que l`attaque avait été menée par cinq assaillants.
Deux membres de l`encadrement des Eperviers sont décédés des suites de leurs blessures, après avoir été pris vendredi sous le feu des séparatistes alors que leur bus venait de pénétrer depuis le Congo-Brazzaville dans l`enclave du Cabinda, théâtre de troubles depuis l`indépendance de l`Angola en 1975.
Un gardien de but de la sélection togolaise, Kodjovi Obilalé, blessé durant l`attaque, a été déclaré lundi "complètement hors de danger" par l`un des chirurgiens qui l`ont opéré à Johannesburg, où il avait été transféré samedi.
"L`équipe médicale est satisfaite des progrès réalisés par M. Obilalé. Il restera cependant en soins intensifs", a déclaré à la presse le Dr Ken Boffard, de la clinique privée Milpark Hospital.
Ce dernier a précisé qu`il surveillerait ces prochains jours les risques d`infection, ajoutant que la balle ayant atteint le footballeur dans l`abdomen n`avait pas pu être extraite.
Les Forces de libération de l`Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), nées en 2003 d`une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l`enclave du Cabinda (Flec), ont revendiqué cette action et menacé de mener d`autres attaques.
Malgré la menace séparatiste et les appels à annuler la compétition dans cette enclave riche en pétrole, les autorités angolaises et la Confédération africaine de football (CAF) ont décidé de poursuivre la compétition, qui s`est ouverte dimanche soir à Luanda sur un match nul 4-4 entre l`Angola et le Mali.
Le gouvernement a promis que la sécurité des équipes serait garantie pendant les trois semaines du tournoi, tant à Cabinda que dans les trois autres villes-hôtes, Luanda, Benguela et Lubango (sud-ouest).
Les forces de l`ordre angolaises ont dressé lundi une véritable muraille autour du complexe de Cabinda où logent les équipes, espérant décourager toute velléité d`une nouvelle attaque.
Après la défaction de l`équipe du Togo, rapatriée dimanche soir en avion, la première rencontre de la CAN-2010 à Cabinda opposait lundi à 16H00 GMT le Burkina Faso et la Côte d`Ivoire.
L`Afrique du Sud, qui organise en juin-juillet la Coupe du monde de football, premier Mondial accueilli sur le continent, a promis qu`elle allait "tirer les leçons" de la fusillade du Cabinda.
"Mais nous demandons aux gens de ne pas confondre l`Afrique du Sud avec un autre pays", a déclaré le ministre de la Police Nathi Mthethwa. "Jugez l`Afrique du Sud sur ses propres avancées", a-t-il dit. "Nous sommes prêts à 100%".