Burkina Fao-Côte d'Ivoire, c'est tout à l'heure (16H). Le premier choc Ouest-africain de la Coupe d'Afrique des nations 2010 dans le groupe B.
Hier après-midi, les Eléphants et les Etalons se sont croisés à l'Estadio Nacional de Chiazi à Cabinda, où ils vont en découdre tout à l'heure (16h Gmt) à l'occasion de la première journée dans le groupe B de la Coupe d'Afrique des nations 2010. Les deux équipes se sont entraînées sur le même stade avant la grande explication de cet après-midi. «Il faut oublier les deux matches des éliminatoires (deux victoires pour la Côte d'Ivoire). Ce sera un autre match. Les Burkinabé vont essayer de nous battre», déclare Vahid Halilhodzic, le coach des Eléphants au cours de la conférence de presse, qu'il a finalement animée dans l'après-midi avant la séance d'entraînement. A leur descente du car, les hommes venus de Ouagadougou affichent une sérénité sans faille. «Nous n'avons pas peur», lâche un confrère Burkinabé. Le sélectionneur Portugais, Paolo Duarte, entend montrer un autre visage de son équipe. Il veut créer la grosse sensation de cette journée. Le Burkina semble se remettre de l'affaire Aristide Bancé, qui a empoisonné la vie des Etalons avant la Can. L'attaquant de Mayence avait claqué la porte de la sélection. «Je vais organiser un dernier speech avec mes joueurs, afin de leur remonter le moral. Ils ont été sonnés par l'affaire du Togo. Je suis triste pour le football, pour l'Afrique et pour le Togo. Je n'ai jamais vu ça. Le football a été rattrapé par le terrorisme», commente le boss de l'encadrement technique des Eléphants. «Mes joueurs sont confiants», ajoute-t-il. Ce qui est sûr, l'infirmerie ivoirienne est quasiment vide, à part Guy Demel, qui est très incertain pour cet après-midi, selon Vahid. Copa Barry sera, lui, de la partie. «Il a bien travaillé. Il a retrouvé la joie de jouer», avoue le technicien Bosniaque. Une chose est certaine, les Eléphants n'entendent pas rater leur entame de tournoi. Tout à l'heure, ils veulent éviter le retard à l'allumage, qui enrhume souvent les favoris dans ce genre d'épreuve.
Choilio Diomandé, Envoyé spécial à Cabinda
Hier après-midi, les Eléphants et les Etalons se sont croisés à l'Estadio Nacional de Chiazi à Cabinda, où ils vont en découdre tout à l'heure (16h Gmt) à l'occasion de la première journée dans le groupe B de la Coupe d'Afrique des nations 2010. Les deux équipes se sont entraînées sur le même stade avant la grande explication de cet après-midi. «Il faut oublier les deux matches des éliminatoires (deux victoires pour la Côte d'Ivoire). Ce sera un autre match. Les Burkinabé vont essayer de nous battre», déclare Vahid Halilhodzic, le coach des Eléphants au cours de la conférence de presse, qu'il a finalement animée dans l'après-midi avant la séance d'entraînement. A leur descente du car, les hommes venus de Ouagadougou affichent une sérénité sans faille. «Nous n'avons pas peur», lâche un confrère Burkinabé. Le sélectionneur Portugais, Paolo Duarte, entend montrer un autre visage de son équipe. Il veut créer la grosse sensation de cette journée. Le Burkina semble se remettre de l'affaire Aristide Bancé, qui a empoisonné la vie des Etalons avant la Can. L'attaquant de Mayence avait claqué la porte de la sélection. «Je vais organiser un dernier speech avec mes joueurs, afin de leur remonter le moral. Ils ont été sonnés par l'affaire du Togo. Je suis triste pour le football, pour l'Afrique et pour le Togo. Je n'ai jamais vu ça. Le football a été rattrapé par le terrorisme», commente le boss de l'encadrement technique des Eléphants. «Mes joueurs sont confiants», ajoute-t-il. Ce qui est sûr, l'infirmerie ivoirienne est quasiment vide, à part Guy Demel, qui est très incertain pour cet après-midi, selon Vahid. Copa Barry sera, lui, de la partie. «Il a bien travaillé. Il a retrouvé la joie de jouer», avoue le technicien Bosniaque. Une chose est certaine, les Eléphants n'entendent pas rater leur entame de tournoi. Tout à l'heure, ils veulent éviter le retard à l'allumage, qui enrhume souvent les favoris dans ce genre d'épreuve.
Choilio Diomandé, Envoyé spécial à Cabinda