L'avion transportant la sélection du Togo a atterri à Lomé dimanche à 23h15 GMT, a constaté l'AFP, les "Eperviers" ayant quitté dimanche soir la Coupe d'Afrique des nations 2010 de football à la suite du mitraillage de leur bus qui a fait au moins deux morts, vendredi, dans l'enclave de Cabinda, en Angola.
L'équipe a été accueillie à l'aéroport international général Gnassingbé Eyadéma par le Premier ministre Gilbert Houngbo. Plusieurs ministres du gouvernement, ainsi que des parents des victimes étaient également présents.
Plusieurs centaines de supporteurs étaient également massés à l'entrée du salon d'honneur de l'aéroport pour les accueillir.
"C'est le moment le plus pénible de ma vie. Nous sommes vraiment très touchés", a déclaré à la presse l'attaquant du Togo Emmanuel Adebayor. "Nous ne sommes pas déçus. Le gouvernement a pris la décision de rappeler sa sélection nationale parce que les menaces persistent", a-t-il indiqué.
L'avion envoyé par le gouvernement togolais s'était envolé de Cabinda vers 20h40 GMT.
Un peu plus tôt, la Confédération africaine avait annoncé le départ du bus des "Eperviers": "Le bus est parti (du camp de base) pour l'aéroport pour rapatrier l'équipe du Togo et les deux corps", avait déclaré à l'AFP un porte-parole de la CAF.
Selon un journaliste de l'AFP, le bus, dont les rideaux étaient tirés, a quitté vers 19h30 locales (18h30 GMT) le camp de base de l'équipe à Cabinda, sous très haute protection policière, avant de prendre la direction de l'aéroport.
Le Togo devait disputer son premier match de la CAN face au Ghana, lundi à Cabinda.
Le match d'ouverture de la CAN entre l'Angola et le Mali, dimanche soir, a donné un score de parité (4-4) alors que le pays-hôte menait 4-0 jusqu'à la 78e minute.
Le gouvernement avait dépêché un avion pour ramener de Cabinda la délégation togolaise, dont deux membres ont été tués dans la fusillade de leur bus vendredi.
L'attaque a été revendiquée par les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), groupe né en 2003 d'une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec).
Le départ des Togolais met fin à quarante-huit heures de valse-hésitations sur fond de drame. Le gouvernement togolais avait demandé une première fois samedi soir à l'équipe de quitter la compétition.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les joueurs avaient annoncé leur intention de disputer le tournoi "en mémoire" des deux membres de la délégation décédés: le chargé de communication Stanislas Ocloo et l'entraîneur-adjoint Abalo Amelete.
Mais le Premier ministre Gilbert Houngbo avait réitéré sa demande dimanche matin, avant de dépêcher un avion à Cabinda.
L'équipe a été accueillie à l'aéroport international général Gnassingbé Eyadéma par le Premier ministre Gilbert Houngbo. Plusieurs ministres du gouvernement, ainsi que des parents des victimes étaient également présents.
Plusieurs centaines de supporteurs étaient également massés à l'entrée du salon d'honneur de l'aéroport pour les accueillir.
"C'est le moment le plus pénible de ma vie. Nous sommes vraiment très touchés", a déclaré à la presse l'attaquant du Togo Emmanuel Adebayor. "Nous ne sommes pas déçus. Le gouvernement a pris la décision de rappeler sa sélection nationale parce que les menaces persistent", a-t-il indiqué.
L'avion envoyé par le gouvernement togolais s'était envolé de Cabinda vers 20h40 GMT.
Un peu plus tôt, la Confédération africaine avait annoncé le départ du bus des "Eperviers": "Le bus est parti (du camp de base) pour l'aéroport pour rapatrier l'équipe du Togo et les deux corps", avait déclaré à l'AFP un porte-parole de la CAF.
Selon un journaliste de l'AFP, le bus, dont les rideaux étaient tirés, a quitté vers 19h30 locales (18h30 GMT) le camp de base de l'équipe à Cabinda, sous très haute protection policière, avant de prendre la direction de l'aéroport.
Le Togo devait disputer son premier match de la CAN face au Ghana, lundi à Cabinda.
Le match d'ouverture de la CAN entre l'Angola et le Mali, dimanche soir, a donné un score de parité (4-4) alors que le pays-hôte menait 4-0 jusqu'à la 78e minute.
Le gouvernement avait dépêché un avion pour ramener de Cabinda la délégation togolaise, dont deux membres ont été tués dans la fusillade de leur bus vendredi.
L'attaque a été revendiquée par les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), groupe né en 2003 d'une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec).
Le départ des Togolais met fin à quarante-huit heures de valse-hésitations sur fond de drame. Le gouvernement togolais avait demandé une première fois samedi soir à l'équipe de quitter la compétition.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les joueurs avaient annoncé leur intention de disputer le tournoi "en mémoire" des deux membres de la délégation décédés: le chargé de communication Stanislas Ocloo et l'entraîneur-adjoint Abalo Amelete.
Mais le Premier ministre Gilbert Houngbo avait réitéré sa demande dimanche matin, avant de dépêcher un avion à Cabinda.