Le Premier ministre du Togo, Gilbert Huongbo, a reproché lundi sur la BBC aux organisateurs de la Coupe d`Afrique des Nations leur absence de "coopération" et le manque d`informations données après l`attaque du bus de la sélection togolaise.
"On espérait pouvoir avoir une discussion sereine avec le pays hôte, avec la Confédération (ndlr: africaine de football), pour faire le point sur ce qu`il s`est passé, sur ce qu`il fallait faire. Nous n`avons reçu aucune coopération de la Confédération en termes d`évaluation de la situation", a dit le chef du gouvernement togolais.
"Notre analyse, c`est qu`ils veulent que ce soit considéré comme un non-événement et que le spectacle continue comme prévu", a déclaré Gilbert Huongbo.
Les organisateurs de la compétition "ne nous ont pas donné assez d`assurances" sur la sécurité des joueurs, a encore reproché le Premier ministre pour expliquer sa décision prise "à contrecoeur" de rapatrier l`équipe malgré la volonté exprimée par les joueurs de finalement disputer le tournoi.
La sélection togolaise a quitté dimanche soir l`enclave angolaise de Cabinda où elle aurait dû jouer lundi son premier match.
L`attaque contre le convoi, vendredi, revendiquée par les Forces de libération de l`Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), un groupe indépendantiste, a causé la mort d`au moins deux personnes, membres de la délégation des Eperviers.
"On espérait pouvoir avoir une discussion sereine avec le pays hôte, avec la Confédération (ndlr: africaine de football), pour faire le point sur ce qu`il s`est passé, sur ce qu`il fallait faire. Nous n`avons reçu aucune coopération de la Confédération en termes d`évaluation de la situation", a dit le chef du gouvernement togolais.
"Notre analyse, c`est qu`ils veulent que ce soit considéré comme un non-événement et que le spectacle continue comme prévu", a déclaré Gilbert Huongbo.
Les organisateurs de la compétition "ne nous ont pas donné assez d`assurances" sur la sécurité des joueurs, a encore reproché le Premier ministre pour expliquer sa décision prise "à contrecoeur" de rapatrier l`équipe malgré la volonté exprimée par les joueurs de finalement disputer le tournoi.
La sélection togolaise a quitté dimanche soir l`enclave angolaise de Cabinda où elle aurait dû jouer lundi son premier match.
L`attaque contre le convoi, vendredi, revendiquée par les Forces de libération de l`Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), un groupe indépendantiste, a causé la mort d`au moins deux personnes, membres de la délégation des Eperviers.