La Côte d’Ivoire est tombée dans un gros piège d’éléphants, hier, en match d’entrée dans la 27e édition de la CAN angolaise. Les Eléphants, grandissimes favoris du groupe basé à Cabinda, ont été tenus en échec par de valeureux Etalons du Burkina Faso (0-0). Pourtant un score large n’aurait surpris personne tant Didier Drogba et ses camarades se sont créés de nombreuses occasions. Surtout en première mi-temps. Dans un stade National de Chiazi qui avait pris fait et cause pour eux, Drogba et les autres entrent bien dans le match. Ce qui est la deuxième surprise après le classement surprenant de coach Vahid (peu de personne attendait la titularisation de Tioté, Bamba et Gervinho). D’ordinaire, les Ivoiriens entrent difficilement dans les matchs. Dès l’entame, le buteur de Chelsea, DD est abattu en pleine surface de réparation. L’arbitre tunisien ne bronche pas et fait signe de continuer. Les Eléphants peuvent se sentir frustrés, car il y a bien faute sur Didier. Gervinho embarque son vis-à-vis sur le côté gauche (4’) mais Yaya ne peut profiter de l’offrande du Lillois. Le ballon circule bien dans le camp ivoirien et les Etalons, attentistes, assistent et défendent. Chico sert Koné Bakari qui frappe sans cadrer. Ça commence à faire beaucoup et les supporteurs pensent que les filets de Diakité Daouda ne tarderont pas à remuer. Surtout quand à la 15e mn, le Marseillais revient avec une autre frappe. Mais qui n’aura pas meilleur sort que le premier. A la 20e, Emmanuel Eboué réussit son drible mais il est fauché par Tall dans le rectangle de vérité. Bennaceur n’a toujours rien vu. Les Ivoiriens peuvent valablement réclamer une erreur d’arbitrage car la faute est flagrante. Les Eléphants poussent mais le Burkina résiste bien. Duarte, l’entraîneur portugais a vraisemblablement choisi de jouer derrière. La meilleure action de la première période arrive à la 42e. Maestro envoi un fax à DD qui d’un contrôle met Baki sur orbite. Le phocéen frappe mais Diakité fait opposition. La pause intervient avec ce score vierge et le Burkina Faso tient le bon bout.
A la reprise, Dagano et ses camarades ne changent rien à leur manière de jouer. Si ce n’est qu’ils renforcent leur stratégie défensive. Les Etalons sont, tous, dans leur camp et les Ivoiriens n’arrivent plus à trouver de solution. La Côte d’Ivoire presse et Baki, à nouveau dans une bonne position, voit son tir raser le poteau. La réaction burkinabè, la seule, intervient sur un coup franc de Dagano qui oblige Copa à un sauvetage compliqué. La partie devient difficile pour Vahid et ses poulains qui ne parviennent pas à changer de rythme pour surprendre des Etalons décidés de mettre en avant le physique. Le franco-bosniaque fait entrer Kader Kéita à la place d’un Baki qui aura manqué une autre occasion d’ouvrir le score. Rien ne change. Bien au contraire, les Etalons placent quelques contres. Gervinho sort pour Salomon Kalou. Il sera imité par Dindane entré pour compléter à quatre le nombre des attaquants. Les Eléphants poussent mais visiblement, ils semblent courts physiquement et leur rythme lent favorise le replacement du solide bloc des Etalons.
Finalement Ivoiriens et Burkinabè se quittent dos-à-dos. Une grosse contre-performance pour la formation ivoirienne qui fait office de favorite de ce groupe B qui, désormais, ne compte que trois équipes après le retrait du Togo. Ce nul blanc oblige les Eléphants à faire un résultat le vendredi prochain face aux Blacks Stars du Ghana. Ce qui est loin d’être une mince affaire.
Si Vahid et ses poulains voulaient compliquer leur affaire et se mettre la pression, ils ne pouvaient pas mieux faire que de concéder ce match nul face aux Etalons qui auront réussi à prendre les Eléphants dans un gros piège.
Koné Lassiné, Envoyé spécial
A la reprise, Dagano et ses camarades ne changent rien à leur manière de jouer. Si ce n’est qu’ils renforcent leur stratégie défensive. Les Etalons sont, tous, dans leur camp et les Ivoiriens n’arrivent plus à trouver de solution. La Côte d’Ivoire presse et Baki, à nouveau dans une bonne position, voit son tir raser le poteau. La réaction burkinabè, la seule, intervient sur un coup franc de Dagano qui oblige Copa à un sauvetage compliqué. La partie devient difficile pour Vahid et ses poulains qui ne parviennent pas à changer de rythme pour surprendre des Etalons décidés de mettre en avant le physique. Le franco-bosniaque fait entrer Kader Kéita à la place d’un Baki qui aura manqué une autre occasion d’ouvrir le score. Rien ne change. Bien au contraire, les Etalons placent quelques contres. Gervinho sort pour Salomon Kalou. Il sera imité par Dindane entré pour compléter à quatre le nombre des attaquants. Les Eléphants poussent mais visiblement, ils semblent courts physiquement et leur rythme lent favorise le replacement du solide bloc des Etalons.
Finalement Ivoiriens et Burkinabè se quittent dos-à-dos. Une grosse contre-performance pour la formation ivoirienne qui fait office de favorite de ce groupe B qui, désormais, ne compte que trois équipes après le retrait du Togo. Ce nul blanc oblige les Eléphants à faire un résultat le vendredi prochain face aux Blacks Stars du Ghana. Ce qui est loin d’être une mince affaire.
Si Vahid et ses poulains voulaient compliquer leur affaire et se mettre la pression, ils ne pouvaient pas mieux faire que de concéder ce match nul face aux Etalons qui auront réussi à prendre les Eléphants dans un gros piège.
Koné Lassiné, Envoyé spécial
